Négligeant les sondages, Jean-François Copé en est, dit-il, convaincu : le second tour de la présidentielle opposera Nicolas Sarkozy à François Hollande. « On ne peut pas vivre sans arrêt dans l'inquiétude, lance mercredi matin le secrétaire général de l'UMP lors d'une rencontre avec les journalistes. Oui, Bayrou monte, mais il n'y aura que deux finalistes, et il y a toutes les raisons de croire qu'on sera au second tour face au PS ». Copé balaie l'éventualité d'un duel PS-Modem d'une boutade : « Evidemment, on peut tout imaginer, même Poutou en tête (le candidat du NPA, NDLR) ».
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Il prend soin de ménager le candidat centriste (crédité de 14% des intentions de vote), dans l'hypothèse de possibles retrouvailles. « Je n'ai entendu aucune déclaration de François Bayrou contradictoire avec les nôtres. Il critique le PS sur sa capacité à être rigoureux sur le plan budgétaire, et prône le made in France, qui fait partie de notre programme. Nous ne sommes pas d'accord sur la méthode, mais nous le sommes sur le fond », affirme le maire de Meaux.
Copé relativise aussi la percée de Marine Le Pen. « Si elle peine vraiment à obtenir ses signatures, ironise-t-il, elle devrait alors s'interroger sur la volonté des Français d'adhérer aux thèses du FN. Parrainer, c'est soutenir ». Mais il est dubitatif : « L'extrême droite nous sert à chaque fois le même cinéma...Je n'y crois pas une seconde ».
« Rien n'est joué »
Sans surprise, le secrétaire général de l'UMP réserve ses meilleurs coups au camp socialiste, théâtre, selon lui, d'un « couac massif »: « Le contrat de génération, les 60.000 fonctionnaires dans l'éducation nationale... qui peut payer ça ? Aucune proposition dite de gauche n'est réalisable aujourd'hui dans un contexte de crise. C'est précisément pour ça que François Hollande ne parle pas ».
En revanche, Copé croit à Nicolas Sarkozy. « Je m'entretiens régulièrement avec lui, et je peux vous dire qu'il est dans une logique très offensive. C'est courageux de sa part car tout le monde l'attaque.. Il est en totale cohérence avec ce qu'il a fait durant toute sa vie : agir dans la tempête ».
Le responsable politique assure enfin que la « vraie » campagne n'a pas réellement commencé. « On est très loin de l'échéance. En 1995, les courbes de sondages de Jacques Chirac et d'Edouard Balladur se sont croisées le 23 février et, aujourd'hui, nous ne sommes que le 18 janvier...La présidentielle est toujours un moment singulier où tout peut arriver. Qui avait prévu le 21 avril 2002 ? Rien n'est écrit, rien n'est joué ».
Copé est là pour rassurer Sarkozy
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Copé est là pour rassurer Sarkozy
Re: Copé est là pour rassurer Sarkozy
le roi de la langue à la vaseline de bois.
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"nul bien sans peine".....
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Re: Copé est là pour rassurer Sarkozy
Ouais, rien de révolutionnaire dans ces propos.Fonck1 a écrit : le roi de la langue à la vaseline de bois.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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