Montebourg ennemi de la Suisse?

[Patrick_NL]

Devenu faiseur de roi de la République, Arnaud Montebourg a construit en bonne partie son personnage politique contre la Suisse et son système financier. En apparence, il semble prompt aux feux de bouche. C’est ignorer qu’il fut l’un des meilleurs avocats de sa génération – il a défendu Christine Villemin, la mère du petit Grégory assassiné – et qu’à ce titre Me Montebourg est un professionnel du verbe. Donc, lorsque dans une vidéo diffusée sur Internet par Betapolitique en janvier 2007, il traite la Suisse de "verrue", c’est de propos délibéré. Même si ce qualificatif aussi épidermique que dermatologique était accolé à d’autres "paradis fiscaux", l’insulte a laissé des traces chez nous. Dans une tribune libre publiée le 2 janvier 2007 par Libération , Montebourg a donné pour exemple le blocus décidé par de Gaulle en 1963 contre la Principauté de Monaco, en évoquant la fuite de Johnny Hallyday vers le bon air fiscal de Gstaad. Le nouveau "troisième socialiste" concluait ainsi: "Les gouvernements des Etats européens ne peuvent plus accepter les abus de voisins indélicats, comme la Confédération helvétique." En 2001, avec son camarade Vincent Peillon, Arnaud Montebourg avait rédigé un rapport au vitriol contre la Suisse à l’occasion d’une mission parlementaire française contre le blanchiment d’argent. En fustigeant le "combat de façade" de notre pays contre le recyclage des fonds d’origine criminelle, Montebourg avait estimé que la Suisse restait un "prédateur de la finance mondiale".

Si la gauche parvient à l’Elysée l’an prochain, nul doute qu’Arnaud Montebourg disposera d’un poste important au gouvernement. La Confédération aura un ennemi haut placé outre-Jura.

[Krizlibre]

Devenu faiseur de roi de la République, Arnaud Montebourg a construit en bonne partie son personnage politique contre la Suisse et son système financier. En apparence, il semble prompt aux feux de bouche. C’est ignorer qu’il fut l’un des meilleurs avocats de sa génération – il a défendu Christine Villemin, la mère du petit Grégory assassiné – et qu’à ce titre Me Montebourg est un professionnel du verbe. Donc, lorsque dans une vidéo diffusée sur Internet par Betapolitique en janvier 2007, il traite la Suisse de "verrue", c’est de propos délibéré. Même si ce qualificatif aussi épidermique que dermatologique était accolé à d’autres "paradis fiscaux", l’insulte a laissé des traces chez nous. Dans une tribune libre publiée le 2 janvier 2007 par Libération , Montebourg a donné pour exemple le blocus décidé par de Gaulle en 1963 contre la Principauté de Monaco, en évoquant la fuite de Johnny Hallyday vers le bon air fiscal de Gstaad. Le nouveau "troisième socialiste" concluait ainsi: "Les gouvernements des Etats européens ne peuvent plus accepter les abus de voisins indélicats, comme la Confédération helvétique." En 2001, avec son camarade Vincent Peillon, Arnaud Montebourg avait rédigé un rapport au vitriol contre la Suisse à l’occasion d’une mission parlementaire française contre le blanchiment d’argent. En fustigeant le "combat de façade" de notre pays contre le recyclage des fonds d’origine criminelle, Montebourg avait estimé que la Suisse restait un "prédateur de la finance mondiale".

Si la gauche parvient à l’Elysée l’an prochain, nul doute qu’Arnaud Montebourg disposera d’un poste important au gouvernement. La Confédération aura un ennemi haut placé outre-Jura.

Pourquoi parler d' ennemi ?

Peux-être qu'enfin nous aurons une Justice économique.

La Suisse vit grace à qui ? Aux inombrable Français/Italiens/Allemands qui mettent leur argent chez eux.
La Suisse était le coffre fort des nazis, il serait temps de remettre les pendules à l'heure,
comme ce sont les Suisses qui fabriquent ces pendules, peut-être devrions nous les réparer, ou les remettre à l'heure...

[Patrick_NL]

Pourquoi parler d' ennemi ?
Ce sont les suisses qui voient les prises de position de Montebourg comme telles.
Sur le blanchiement d'argent, il n'a sans doute pas tout a fait tort.

[Rananen]

vous oubliez les riches grec qui vont planqué leur argent en suisse pendant que nous contribuable européen essayons de renflouer leur pays .

la suisse est un ennemie des peuples en ça la traité de verrue est insultant .. pour les verrues .

[Fonck1]

vous oubliez les riches grec qui vont planqué leur argent en suisse pendant que nous contribuable européen essayons de renflouer leur pays .

la suisse est un ennemie des peuples en ça la traité de verrue est insultant .. pour les verrues .

on fait vivre son pays comme on peut.c'est pas la faute de la suisse,ca reste la faute des grecs.

[Rananen]

si , la ressource principal de la suisse c est la fraude fiscale dans les autre pays . ils ont organiser ce système . il faut donc faire une embargo totale sur la suisse tand qu il ne lève pas le secret bancaire !

[Fonck1]

si , la ressource principal de la suisse c est la fraude fiscale dans les autre pays . ils ont organiser ce système . il faut donc faire une embargo totale sur la suisse tand qu il ne lève pas le secret bancaire !

c'est pas la faute de la suisse,c'est la faute des autres états qui laissent sortir.

[Jarod1]

si , la ressource principal de la suisse c est la fraude fiscale dans les autre pays . ils ont organiser ce système . il faut donc faire une embargo totale sur la suisse tand qu il ne lève pas le secret bancaire !

Un embargo sur quoi ? L'emmenthal ?

[tisiphoné]

Un embargo sur quoi ? L'emmenthal ?

[Fonck1]

Un embargo sur quoi ? L'emmenthal ?

et sur les couteaux de l'armée suisse!

[Patrick_NL]

et sur les couteaux de l'armée suisse!

Beaucoup d'ironie mais l'economie suisse est loin de se resumer au fromage et aux couteaux.

La Suisse héberge nombre d’entreprises multinationales, qui jouent un rôle prépondérant dans son économie. Une partie de ces entreprises sont étrangères, implantées depuis longtemps, parfois même depuis plusieurs décennies. Beaucoup d’autres sont suisses. L’ensemble des multinationales est à l’origine de plus du tiers de la richesse produite dans ce pays, de dizaines de milliers d’emplois directs et indirects et de revenus fiscaux importants.
​En particulier, la présence croissance des multinationales étrangères en Suisse témoigne du succès de son économie et de ses conditions-cadre, à savoir notamment la stabilité politique, la flexibilité du marché du travail, les compétences de la main d’œuvre, la qualité des infrastructures et, bien entendu aussi, le niveau de la fiscalité.
Le taux de chômage y est structurellement bas, de même que le taux d'inflation. L'industrie, tournée vers l'exportation, est largement spécialisée dans les produits à haute valeur ajoutée.