MEXICO 666
- novisad
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MEXICO 666
Une douce mélopée sous forme de Jazz, trompette en sourdine et sax qui vibre, baigne la pénombre entre les dossiers des sièges et le bas plafonnier et s’il n’y avait la sourde vibration des réacteurs et ces soudains changements de paliers annonciateurs de la descente ; l’on aurait pu se croire encore en plein ciel dans l’infini du vol de nuit. Ci et là, l’ombre des hôtesses qui remontent les travées, sérieuses et affairées, mais rien ne bouge si ce n’est ce jazz qui monte. Facétie d’un commandant mélomane, seul maître à bord du 747 siglé du serpent vert et or.
Aquí es México ; los mejores pilotos del mundo…
Seul celui dont c’est le premier voyage ignore encore que la piste est courte, la descente brutale et que les pilotes Mexicains aiment approcher au plus prés et que des immeubles, des avenues, vont surgir dans les hublots encore glacés par l’altitude.
Vámonos a aparcar, Cabrón !
Quelques tressautements et le frémissement d’une aile ne suffisent pas encore à secouer la torpeur de la cargaison des voyageurs du monde, entassés, serrés, endormis dans des positions acrobatiques pour ceux qui l’ont pu. Sur le bord de l’allée 2B, au dernier rang, un passager tente doucement de descendre ses jambes relevées en travers du dossier supérieur. Son siège au mécanisme cassé l’a maintenu horizontalement malgré les efforts insensés de l’hôtesse. Son voisin, un Galicien, ouvre un œil d’ibère lorsqu’il sait qu’un petit déjeuner de Jamon y queso l’attend. Ils ne sont pas encore adressés la parole et il ne sait pas encore si son voisin de nuitée parle espagnol. Il a l’air d’un américain, d’un russe peut-être vu l’accent zozotant dont il a accablé l’hôtesse - une bonne Catalane - au départ de Madrid. Une fois encore, c’est un simple sourire qui vient marquer leur éphémère relation tandis que la voix sérieuse du co-pilote annonce la température extérieure, le jour qu’on est et qu’il fait beau sur Mexico.
Que hoy sera un buen dia ; Guéy !
Les hôtesses courent dans le bruit des chariots. Elles inspirent l’affection avec leur rimmel éclaté, les cernes de l’age qui rendent si belle parfois la maturité chez une femme. L’homme du bout du rang n’a pratiquement rien mangé du repas de la veille et son voisin qui lui a férocement dévoré son plateau sous cellophane tout en l’arrosant copieusement du mauvais vin en capsule, se dit que décidément c’est un étranger. D’ailleurs avec le même sourire, il prend juste un peu de café avec un morceau de brioche sèche arrosé d’un jus d’orange, dédaignant le jambon et le fromage tandis que le galicien en fait une provision en bon Galliego.
Damas y Caballero…
Les hôtesses s’activent de plus belle, l’avion vibre tel un cheval Appaloosa cambré sur ses paturons tandis qu’un jet de lumière intense perce le hublot. L’homme du dernier rang jette un regard au flux des toilettes ; la ronde des sphincters semble tirer à sa fin et il se saisit de son sac à dos, coupant avec souplesse la file du retour. « « Con muchas velocidad » fait-il avec un sourire de pirate à l’hôtesse un peu stressée. Il claque la porte d’un pied, soulève son Tshirt noir d’une main tout en écartant de l’autre la fermeture éclair du sac de sport. Il s’ébroue, mouille ses cheveux courts et son visage à la barbe naissante, puis en sort une mini brosse à dents, frotte et crache sèchement. Il enfile un nouveau Tshirt noir aussi, étire des bras tatoués et s’extrait de la cabine tandis que la sortie du train d’atterrissage secoue l’appareil. Lorsqu’il revient, une lumière différente a envahi les hublots, celle des lumières du District fédéral : Mexico City – el DF…
Ceintures verrouillées sous l’œil fatigué des hôtesses pressées de rejoindre les sièges de bout ; prés des emergency gates. La lumière des plafonniers s‘éteint tandis que le jazz revient et que sur le grand écran central, la piste apparaît, magique, dans les spots de la city qui l’entoure – le commandant est un poète. Le silence se fait comme toujours lorsque certains ressentent le besoin de recommander leurs âmes à Dieu. Entre le ciel et la terre, là où l’incompétence de la main de l’homme peut laisser basculer dans l’infini ouaté de l’incertitude, la tension est palpable tandis que les deux passagers du bout du rang se font un dernier sourire. D’ailleurs l’étranger ne l’est plus tout à fait ; il a décliné le formulaire de la « Migracion » avec toujours le même sourire. L’hôtesse a cru à un malentendu linguistique, mais non, il semble avoir bien compris et lui a exhibé rapidement un passeport orné de l’aigle.
Un sifflement de réacteurs qui s’inversent, une dernière et ultime impression que la structure s’immobilise dans l’espace, puis un choc sourd mais tranquille, suivi des secousses du roulement – bienvenue sur la terre ferme.
L’hôtesse de l‘allée 2B soupire comme elle le fait depuis tant d’années, à la fin de tant de traversées de l’Atlantique. Le malaise est toujours là, malgré les milliers de décollages et d’atterrissages qui se finissent invariablement par ce soupir salvateur lorsque qu’on déverrouille les portes ; Hasta luego y muchas gracias.
6 heures du matin, l’aéroport dort encore.
Les passagers du vol 7011 hésitent d’un pas maladroit au hasard des halls vides, sous le regard d’un policier blasé, seul indicateur d’un chemin ouvert. Quelques uns sont déjà agglutinés autour du seul tapis roulant qui s’est ébranlé et fixent hagards les premiers bagages. L’homme du dernier rang remonte en sifflant, lunettes de soleil remontées sur les cheveux, pantalon battledress kaki qui se saisit d’une grosse valise étiquetée d’un superbe drapeau Anglais. Le galicien se frotte le menton devant la vision de la malle flambante neuve et manque d’en oublier la sienne. De toute façon, tout le monde va dans la même direction, là ou un Y se forme entre la file des nationaux et les autres : les étrangers.
- A Donde vas, amigo ?
- Leone, Guanajuato.
L’employé n’a cillé que deux secondes, dubitatif, puis a tranché d’un coup de tampon.
Le galicien cherche un taxi. A cette heure, le grand aéroport est sinistre à souhait, tout est blafard, même l’uniforme verdâtre des quelques flics en faction. Un soldat casqué, un M16 en bandoulière lui indique qu’il vaut mieux couper par le parking ; plus sûr. La flotte des voitures stationnées y est impressionnante, sauf qu’il n’y a pas âme qui vive. Le galicien marche entre les allées, se dirigeant vers ce qui lui semble être la rue. Un autre militaire lui demande s’il est touriste et cela le ferait sourire dans un autre moment, les galiciens ont une longue histoire avec cette terre. L’autre enchaîne que c’est dangereux, il faut rejoindre un car en partance ou un taxi avant que la cité ne soit véritablement réveillée. Le cessez-le-feu ne durera pas lorsque l’étrange lumière entre chien et loup se sera dissipée. Des phares au xénon l’éblouissent, tandis que le bruit sourd d’un moteur de bateau résonne maintenant à sa hauteur. Le blanc immaculé de la Mercedes S 600 qui contraste avec les vitres noires et opaques le laisse un peu idiot, désemparé. La vitre descend dans un chuintement électrique sur le sourire goguenard de l’homme de l’avion.
- A donde te vas ?
- No sé, bus,taxi ,no importa !
- Poco mas léro, no !
Se disant, il est descendu avec un regard circulaire aiguisé et s’est dirigé vers le coffre qui s’est ouvert automatiquement tandis que le galicien finit d’halluciner sur les plaques numérotées 666. Son hôte lui ouvre la porte arrière où un homme lui fait un sourire. Il s’assoit en saluant ; l’oeil fixé sur l’énorme pistolet mitrailleur court posé en travers des genoux de son nouveau voisin. Il ne sait plus s‘il doit continuer de remercier ou s’inquiéter. S’il s’agit d’un enlèvement ; il devrait bientôt figurer dans les annales du touriste enlevé sans avoir pu poser un pied sur la ville. La limousine file dans un souffle, contourne tout en souplesse un rond-point d’où l’on aperçoit déjà la zone, puis s‘immobilise. La vitre est descendue de nouveau et la discussion s’est engagée rapide et saccadée
-- Claro, claro, muy bien …
L’homme du dernier rang est descendu, a rouvert la portière et avec toujours ce même sourire, a fait soudain sérieux et grave :
- Es un taxista muy séguro, no problem ! Que te vaya muy bien, Galliego…
Au même moment, un soleil rougeoyant inonde la ville tandis que Mexico se lève enfin.
Aquí es México ; los mejores pilotos del mundo…
Seul celui dont c’est le premier voyage ignore encore que la piste est courte, la descente brutale et que les pilotes Mexicains aiment approcher au plus prés et que des immeubles, des avenues, vont surgir dans les hublots encore glacés par l’altitude.
Vámonos a aparcar, Cabrón !
Quelques tressautements et le frémissement d’une aile ne suffisent pas encore à secouer la torpeur de la cargaison des voyageurs du monde, entassés, serrés, endormis dans des positions acrobatiques pour ceux qui l’ont pu. Sur le bord de l’allée 2B, au dernier rang, un passager tente doucement de descendre ses jambes relevées en travers du dossier supérieur. Son siège au mécanisme cassé l’a maintenu horizontalement malgré les efforts insensés de l’hôtesse. Son voisin, un Galicien, ouvre un œil d’ibère lorsqu’il sait qu’un petit déjeuner de Jamon y queso l’attend. Ils ne sont pas encore adressés la parole et il ne sait pas encore si son voisin de nuitée parle espagnol. Il a l’air d’un américain, d’un russe peut-être vu l’accent zozotant dont il a accablé l’hôtesse - une bonne Catalane - au départ de Madrid. Une fois encore, c’est un simple sourire qui vient marquer leur éphémère relation tandis que la voix sérieuse du co-pilote annonce la température extérieure, le jour qu’on est et qu’il fait beau sur Mexico.
Que hoy sera un buen dia ; Guéy !
Les hôtesses courent dans le bruit des chariots. Elles inspirent l’affection avec leur rimmel éclaté, les cernes de l’age qui rendent si belle parfois la maturité chez une femme. L’homme du bout du rang n’a pratiquement rien mangé du repas de la veille et son voisin qui lui a férocement dévoré son plateau sous cellophane tout en l’arrosant copieusement du mauvais vin en capsule, se dit que décidément c’est un étranger. D’ailleurs avec le même sourire, il prend juste un peu de café avec un morceau de brioche sèche arrosé d’un jus d’orange, dédaignant le jambon et le fromage tandis que le galicien en fait une provision en bon Galliego.
Damas y Caballero…
Les hôtesses s’activent de plus belle, l’avion vibre tel un cheval Appaloosa cambré sur ses paturons tandis qu’un jet de lumière intense perce le hublot. L’homme du dernier rang jette un regard au flux des toilettes ; la ronde des sphincters semble tirer à sa fin et il se saisit de son sac à dos, coupant avec souplesse la file du retour. « « Con muchas velocidad » fait-il avec un sourire de pirate à l’hôtesse un peu stressée. Il claque la porte d’un pied, soulève son Tshirt noir d’une main tout en écartant de l’autre la fermeture éclair du sac de sport. Il s’ébroue, mouille ses cheveux courts et son visage à la barbe naissante, puis en sort une mini brosse à dents, frotte et crache sèchement. Il enfile un nouveau Tshirt noir aussi, étire des bras tatoués et s’extrait de la cabine tandis que la sortie du train d’atterrissage secoue l’appareil. Lorsqu’il revient, une lumière différente a envahi les hublots, celle des lumières du District fédéral : Mexico City – el DF…
Ceintures verrouillées sous l’œil fatigué des hôtesses pressées de rejoindre les sièges de bout ; prés des emergency gates. La lumière des plafonniers s‘éteint tandis que le jazz revient et que sur le grand écran central, la piste apparaît, magique, dans les spots de la city qui l’entoure – le commandant est un poète. Le silence se fait comme toujours lorsque certains ressentent le besoin de recommander leurs âmes à Dieu. Entre le ciel et la terre, là où l’incompétence de la main de l’homme peut laisser basculer dans l’infini ouaté de l’incertitude, la tension est palpable tandis que les deux passagers du bout du rang se font un dernier sourire. D’ailleurs l’étranger ne l’est plus tout à fait ; il a décliné le formulaire de la « Migracion » avec toujours le même sourire. L’hôtesse a cru à un malentendu linguistique, mais non, il semble avoir bien compris et lui a exhibé rapidement un passeport orné de l’aigle.
Un sifflement de réacteurs qui s’inversent, une dernière et ultime impression que la structure s’immobilise dans l’espace, puis un choc sourd mais tranquille, suivi des secousses du roulement – bienvenue sur la terre ferme.
L’hôtesse de l‘allée 2B soupire comme elle le fait depuis tant d’années, à la fin de tant de traversées de l’Atlantique. Le malaise est toujours là, malgré les milliers de décollages et d’atterrissages qui se finissent invariablement par ce soupir salvateur lorsque qu’on déverrouille les portes ; Hasta luego y muchas gracias.
6 heures du matin, l’aéroport dort encore.
Les passagers du vol 7011 hésitent d’un pas maladroit au hasard des halls vides, sous le regard d’un policier blasé, seul indicateur d’un chemin ouvert. Quelques uns sont déjà agglutinés autour du seul tapis roulant qui s’est ébranlé et fixent hagards les premiers bagages. L’homme du dernier rang remonte en sifflant, lunettes de soleil remontées sur les cheveux, pantalon battledress kaki qui se saisit d’une grosse valise étiquetée d’un superbe drapeau Anglais. Le galicien se frotte le menton devant la vision de la malle flambante neuve et manque d’en oublier la sienne. De toute façon, tout le monde va dans la même direction, là ou un Y se forme entre la file des nationaux et les autres : les étrangers.
- A Donde vas, amigo ?
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L’employé n’a cillé que deux secondes, dubitatif, puis a tranché d’un coup de tampon.
Le galicien cherche un taxi. A cette heure, le grand aéroport est sinistre à souhait, tout est blafard, même l’uniforme verdâtre des quelques flics en faction. Un soldat casqué, un M16 en bandoulière lui indique qu’il vaut mieux couper par le parking ; plus sûr. La flotte des voitures stationnées y est impressionnante, sauf qu’il n’y a pas âme qui vive. Le galicien marche entre les allées, se dirigeant vers ce qui lui semble être la rue. Un autre militaire lui demande s’il est touriste et cela le ferait sourire dans un autre moment, les galiciens ont une longue histoire avec cette terre. L’autre enchaîne que c’est dangereux, il faut rejoindre un car en partance ou un taxi avant que la cité ne soit véritablement réveillée. Le cessez-le-feu ne durera pas lorsque l’étrange lumière entre chien et loup se sera dissipée. Des phares au xénon l’éblouissent, tandis que le bruit sourd d’un moteur de bateau résonne maintenant à sa hauteur. Le blanc immaculé de la Mercedes S 600 qui contraste avec les vitres noires et opaques le laisse un peu idiot, désemparé. La vitre descend dans un chuintement électrique sur le sourire goguenard de l’homme de l’avion.
- A donde te vas ?
- No sé, bus,taxi ,no importa !
- Poco mas léro, no !
Se disant, il est descendu avec un regard circulaire aiguisé et s’est dirigé vers le coffre qui s’est ouvert automatiquement tandis que le galicien finit d’halluciner sur les plaques numérotées 666. Son hôte lui ouvre la porte arrière où un homme lui fait un sourire. Il s’assoit en saluant ; l’oeil fixé sur l’énorme pistolet mitrailleur court posé en travers des genoux de son nouveau voisin. Il ne sait plus s‘il doit continuer de remercier ou s’inquiéter. S’il s’agit d’un enlèvement ; il devrait bientôt figurer dans les annales du touriste enlevé sans avoir pu poser un pied sur la ville. La limousine file dans un souffle, contourne tout en souplesse un rond-point d’où l’on aperçoit déjà la zone, puis s‘immobilise. La vitre est descendue de nouveau et la discussion s’est engagée rapide et saccadée
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Au même moment, un soleil rougeoyant inonde la ville tandis que Mexico se lève enfin.
Modifié en dernier par novisad le 03 juin 2009 20:50, modifié 1 fois.
- Fonck1
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Re: MEXICO 666
ca ressemble a un mauvais polar de série B. ![content116 :content116](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/content116.gif)
![content116 :content116](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/content116.gif)
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"nul bien sans peine".....
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- novisad
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Re: MEXICO 666
Fonck1 a écrit : ca ressemble a un mauvais polar de série B.
Mais enfin Fonckie ..mais c'est un mauvais polar de serie B - merci pour ce compliment donc
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Re: MEXICO 666
c'est bien ce que je pensais.le genre du truc qui n'apporte aucun intérêt.souvent mal écrit,des images moyennes.ça permet pas vraiment de s'évader,à part pour les esprits simples.novisad a écrit :
Mais enfin Fonckie ..mais c'est un mauvais polar de serie B - merci pour ce compliment donccomme je déteste la littérature, hein ( pour les petits bourges ça, les bobos , les intellos ).
mais il en faut pour tous les gouts.
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- novisad
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Re: MEXICO 666
Fonck1 a écrit : c'est bien ce que je pensais.le genre du truc qui n'apporte aucun intérêt.souvent mal écrit,des images moyennes.ça permet pas vraiment de s'évader,à part pour les esprits simples.
mais il en faut pour tous les gouts.
Exact surtout pas pour vous
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Autrement vous connaissez Musso ? pour vous ça...
- Fonck1
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Re: MEXICO 666
kler.quand c'est nul et que ça provoque rien,je ne vois pas pourquoi je perdrais mon temps.des images d'épinal tirées du premier roman feuilleton d'M6 moi tu sais....j'ai passé l'age de ces conneries.novisad a écrit : Exact surtout pas pour vous![]()
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- novisad
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Re: MEXICO 666
Bien sûr je compatis ami Fonckie ; travailleur précaire, animateur intrépide sur un forum - vous n'avez forcément pas le temps ![Dan.San :(](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/24.gif)
![Dan.San :(](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/24.gif)
- capitaine
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- Localisation : terre du milieu
Re: MEXICO 666
Novisad, je ne critiquerai pas le genre du Polar, ni l'histoire, mais le style d'écriture.
j'avais faillit en parler dans votre précédent texte.
Quel est l'intérêt de trop de description ? Car on est sans arrêt dans une description, et du sandwich, et de la bouteille etc..
Personnellement, je trouve que celà noie complètement et le fil de l'histoire, et l'intérêt qu'on peut porter à un texte..
Le ton désabusé qui décrit sans cesse l'alentour du personnage, est lassant en final..
Ce n'est que mon avis..mais je le pense..
j'avais faillit en parler dans votre précédent texte.
Quel est l'intérêt de trop de description ? Car on est sans arrêt dans une description, et du sandwich, et de la bouteille etc..
Personnellement, je trouve que celà noie complètement et le fil de l'histoire, et l'intérêt qu'on peut porter à un texte..
Le ton désabusé qui décrit sans cesse l'alentour du personnage, est lassant en final..
Ce n'est que mon avis..mais je le pense..
Dans 2 ans, il n'y aura plus de SDF ! (Naguy de Bosca)
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- novisad
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Re: MEXICO 666
C'est une nouvelle, un exercice pour amateur averti...pas un documentaire, ni une thése - d'ailleurs pour comprendre le mexique tel que vous ne le verrez jamais en tant que touriste obligé, il y a des sortiléges obligatoires.
Donc une nouvelle, un essai dont je crois bin qu'elle vient de gagner le concours de juin à laquelle elle était destinée, mais restons avant tout humble et modeste vu qu'il s'agit de concours avec des jurys de spécialistes![cool :cool:](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/icon_cool.gif)
Donc une nouvelle, un essai dont je crois bin qu'elle vient de gagner le concours de juin à laquelle elle était destinée, mais restons avant tout humble et modeste vu qu'il s'agit de concours avec des jurys de spécialistes
![cool :cool:](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/icon_cool.gif)
- capitaine
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- Localisation : terre du milieu
Re: MEXICO 666
Un concours de gagné ? bravo
un jury de spécialistes ? bravo encore..
Donc c'est un texte pour jury seulement ..
C'est mieux ainsi ...( à mon humble avis bien sur).. :content115
et Albert 1 il ne devait pas vous remettre un prix aussi en Mars..ou ce genre de chose..? :roll:
![Icon_clap :icon_clap:](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/icon_clap.gif)
un jury de spécialistes ? bravo encore..
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Donc c'est un texte pour jury seulement ..
C'est mieux ainsi ...( à mon humble avis bien sur).. :content115
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- Jarod1
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Re: MEXICO 666
Je trouve ça prodigieusement ennuyeux mais Stendhal me fait le même effet, alors vous voyez...
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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- novisad
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Re: MEXICO 666
GECKO a écrit : Un concours de gagné ? bravo![]()
un jury de spécialistes ? bravo encore..![]()
Donc c'est un texte pour jury seulement ..
C'est mieux ainsi ...( à mon humble avis bien sur).. :content115
et Albert 1 il ne devait pas vous remettre un prix aussi en Mars..ou ce genre de chose..? :roll:
Les prix inter éditeurs ne sont pas tres importants en effet ...de simples joutes qui nous permettent à nous autres auteurs de nous confronter en duel
![cool :cool:](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/icon_cool.gif)
Les autres prix non plus d'ailleurs ne sont pas très importants , simples opérations marketing
![manger26 :manger26](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/manger26.gif)
- Fonck1
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Re: MEXICO 666
Ah t'en est pas sur en plus? t'as raison reste humble.un essai dont je crois bin qu'elle vient de gagner le concours de juin
![Dan.San :mrgreen:](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/14.gif)
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Re: MEXICO 666
C'est vrai que les descriptions ne servent absolument à rien en somme. Si le style n'est pas moche, le fond trahit un manque d'inspiration:
"Ci et là, l’ombre des hôtesses qui remontent les travées". Je frémis à l'idée de voir des silhouettes d'hôtesses se dessiner au sol...enfin, l'idée est pas mal, mais ici c'est risible vu qu'on ne s'y attarde pas, la suite est du même acabit.
Si il y a une suite j'imagine que cette première partie en avion est un peu ratée, mais je ne désespère pas, je me suis bien avalé Tristes tropiques dernièrement et les descriptions sont légions.
Sinon à propos des concours et compagnie, ça ne dispense pas d'écrire quelque chose de bien. Contraintes de nombres de signes ? Ou autre j'en sais rien, parfois on écrit parc'que le concours approche mais sans envie, je vois le truc.
PS: postez un extrait du meilleur de vos textes, comme ça nous saurons si vous valez vraiment la peine (un extrait ne traduit pas du fond d'un livre, certes, mais excuse refusée ! ^o^)
"Ci et là, l’ombre des hôtesses qui remontent les travées". Je frémis à l'idée de voir des silhouettes d'hôtesses se dessiner au sol...enfin, l'idée est pas mal, mais ici c'est risible vu qu'on ne s'y attarde pas, la suite est du même acabit.
Si il y a une suite j'imagine que cette première partie en avion est un peu ratée, mais je ne désespère pas, je me suis bien avalé Tristes tropiques dernièrement et les descriptions sont légions.
Sinon à propos des concours et compagnie, ça ne dispense pas d'écrire quelque chose de bien. Contraintes de nombres de signes ? Ou autre j'en sais rien, parfois on écrit parc'que le concours approche mais sans envie, je vois le truc.
PS: postez un extrait du meilleur de vos textes, comme ça nous saurons si vous valez vraiment la peine (un extrait ne traduit pas du fond d'un livre, certes, mais excuse refusée ! ^o^)
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- novisad
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Re: MEXICO 666
Merde alors, j'ai réellement gagné - confirmé
Je l'ai retiré d'ici du coup, histoire qu'il n'y ai pas d'interférences ..bon le foreux n'est pas public mais quand même![cool :cool:](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/icon_cool.gif)
![sourrire :D](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/icon_biggrin.gif)
Je l'ai retiré d'ici du coup, histoire qu'il n'y ai pas d'interférences ..bon le foreux n'est pas public mais quand même
![cool :cool:](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/icon_cool.gif)