LE RACHAT D'ENDEMOL
La crise et les spéculations financières du monde du spectacle poursuivent leur croisade. Endemol (Société connexe à Universal) aiguisent les appetits.
Les spéculations sur une cession de la société de production reine de la télé-réalité contrôlée par Telefonica reprennent. Silvio Berlusconi serait à nouveau sur les rangs.
RUMEURS, intox et confusion. Depuis deux ans, le dossier de la société de production Endemol, détenue à 75% par Telefonica, tra à à‚®ne sur le bureau des financiers de la planète médias. L'actionnaire espagnol a mis une date butoir à une vente pour lui embarrassante : c'est à la fin de l'année, au plus tard, qu'il entend se séparer d'un actif qui, quoique prestigieux, ne correspond pas à son coeur de métier et a perdu plus de la moitié de sa valeur depuis son rachat en 2000.
Dernier prétendant annoncé, un duo alliant l'italien Mediaset et John De Mol, le fondateur néerlandais de la maison de production inventrice de la télé-réalité. Si l'intérêt du premier est réel, la candidature du second para à à‚®t plus improbable. Les dirigeants de Telefonica excluraient "la possibilité de vendre à John De Mol" ce que l'opérateur lui aurait racheté au prix fort il y a six ans. à € l'époque, Telefonica, pris dans la spirale spéculative sur les valeurs médias et Internet, n'avait pas hésité à débourser près de 5 milliards d'euros pour s'adjuger le joyau de la production de flux en Europe.
Un chiffre d'affaires de 900 millions d'euros
Aujourd'hui, sa valeur boursière n'excède pas 1,7 milliard. à € ce montant il faut ajouter la valeur de la filiale française, exclue du périmètre lors de l'introduction en Bourse. à € elle seule, cette filiale génère 20% des revenus d'Endemol ; mais l'existence d'une clause de "earn out", prime payée aux dirigeants français lors de leur départ, devrait obérer son prix.
Autant dire que Telefonica n'est pas près de céder Endemol à l'inventeur de "Big Brother", du "Loft" et autres "Star Academy". "Négocier deux fois une mauvaise affaire avec le même interlocuteur ne serait pas raisonnable", souligne un observateur.
Mediaset, lui, regarde toujours le dossier. Le groupe de Silvio Berlusconi poursuit sa stratégie de conquête en Europe. Après la prise de participation dans Telecinco en Espagne en 2004 et le rachat d'Emap France, actuellement en négociation, l'acquisition d'Endemol ferait sens. D'autant que sa situation financière est saine. En 2005, il affichait un chiffre d'affaires de 900 millions d'euros pour un résultat net de 87,6 millions.
Il y a deux ans déj à, Silvio Berlusconi avait tenté de s'adjuger l'affaire. Mais il n'avait proposé que 1,34 milliard d'euros. Une somme alors jugée insuffisante par l'actionnaire espagnol. Il appara à à‚®t clairement que si l'Italien doit racheter Endemol, il ne le fera pas seul. Il lui faut désormais trouver un partenaire capable de supporter une part du risque financier.
rachat d'Endémol
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rachat d'Endémol
"Bonjour à tous et toutes , je remercie François pour cette offre de participation sur ce forum
Shani
Shani
- Fonck1
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moi je ne regarde aucune emission telerealité,comme ca je ne leur donne pas de pognon.de toute maniere tout ca est arrangé.
je vais sur interaldys,c'est bien plus marrant!!!lol
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"nul bien sans peine".....
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