I read a Book...
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Le Serpent
https://www.sudouest.fr/justice/nepal-q ... 462652.php
Charles Sobhraj dit le serpent sera libéré aujourd'hui ...
J'ai lu ce bouquin...(sur la trace du serpent ) il y a des lustres ...
je l'ai retrouvé ce matin dans des bouquins que j'ai voulu donner a une bibliothèques (ils ne les veulent pas )..
C'était écrit comme un roman ..
Si vous vous ennuyez lisez le ...ce type est diabolique ...
Charles Sobhraj dit le serpent sera libéré aujourd'hui ...
J'ai lu ce bouquin...(sur la trace du serpent ) il y a des lustres ...
je l'ai retrouvé ce matin dans des bouquins que j'ai voulu donner a une bibliothèques (ils ne les veulent pas )..
C'était écrit comme un roman ..
Si vous vous ennuyez lisez le ...ce type est diabolique ...
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
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Re: I read a Book...
"Idées reçues sur le Monde arabe" (Pierre VERMEREN)
"Le monde arabe tient le haut de l’affiche de l’actualité internationale depuis près de deux ans. Révolutions, répressions, élections… ces différents épisodes sont relayés quasi quotidiennement par les médias occidentaux à la fois fascinés et inquiets de ce soudain « réveil » du monde arabe. C’est un peu comme si l’on redécouvrait ces peuples que l’on a pendant des années associés à leurs dirigeants, oubliant au passage leur diversité, leur culture et leur histoire. Cet ouvrage, écrit par les meilleurs spécialistes, est l’occasion de dépasser les idées reçues, anciennes ou récentes, que l’on a souvent entendues ces derniers temps sur le monde arabe : « La Syrie est l’âme de la nation arabe », « L’Andalousie était l’âge d’or du monde arabe », « L’Irak était une société laïque avant l’occupation américaine », « Les Monarchies du Golfe sont archaïques », « Les Chrétiens d’Orient sont menacés et quittent la région », « Les Arabes vivent de la rente pétrolière », « La France est l’amie du Maroc », « Le “Printemps arabe” est devenu un “hiver islamiste” »…
Sous la direction de Pierre Vermeren, normalien et professeur en histoire du Maghreb contemporain à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne (laboratoire CEMAF).
http://www.lecavalierbleu.com/livre/ide ... nde-arabe/
"Le monde arabe tient le haut de l’affiche de l’actualité internationale depuis près de deux ans. Révolutions, répressions, élections… ces différents épisodes sont relayés quasi quotidiennement par les médias occidentaux à la fois fascinés et inquiets de ce soudain « réveil » du monde arabe. C’est un peu comme si l’on redécouvrait ces peuples que l’on a pendant des années associés à leurs dirigeants, oubliant au passage leur diversité, leur culture et leur histoire. Cet ouvrage, écrit par les meilleurs spécialistes, est l’occasion de dépasser les idées reçues, anciennes ou récentes, que l’on a souvent entendues ces derniers temps sur le monde arabe : « La Syrie est l’âme de la nation arabe », « L’Andalousie était l’âge d’or du monde arabe », « L’Irak était une société laïque avant l’occupation américaine », « Les Monarchies du Golfe sont archaïques », « Les Chrétiens d’Orient sont menacés et quittent la région », « Les Arabes vivent de la rente pétrolière », « La France est l’amie du Maroc », « Le “Printemps arabe” est devenu un “hiver islamiste” »…
Sous la direction de Pierre Vermeren, normalien et professeur en histoire du Maghreb contemporain à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne (laboratoire CEMAF).
http://www.lecavalierbleu.com/livre/ide ... nde-arabe/
Modifié en dernier par Once le 19 novembre 2023 16:24, modifié 1 fois.
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Re: I read a Book...
"Les contemplées" de Pauline Hiller.
Un bouquin conçu comme un polar, on a peur pour l'autrice qui raconte une histoire vécue. Et pas drôle du tout.Comment a-t-elle pu se retrouver dans une geôle tunisienne, qu'aurait-elle fait pour ça ? Avec pour co-détenues des criminelles qui ont pris perpète mais aussi de simples fumeuses de cannabis n'ayant pris qu'un an ?
Pourra-t-elle s'en sortir ? On vit avec elle toutes les humiliations et les contraintes subies au jour le jour et on attend avec impatience mais aussi crainte son procès.
Va-t-elle vite sortir de cet enfer ou bien va-t-elle devoir se résigner pour plusieurs années ?
Mais ce qui fait l'intérêt du bouquin, ce sont les relations qu'elle arrive à nouer petit à petit avec ses camarades d'infortune.
C'est du vrai de vrai avec même un peu d'humour qui relève le tout.
Un bouquin conçu comme un polar, on a peur pour l'autrice qui raconte une histoire vécue. Et pas drôle du tout.Comment a-t-elle pu se retrouver dans une geôle tunisienne, qu'aurait-elle fait pour ça ? Avec pour co-détenues des criminelles qui ont pris perpète mais aussi de simples fumeuses de cannabis n'ayant pris qu'un an ?
Pourra-t-elle s'en sortir ? On vit avec elle toutes les humiliations et les contraintes subies au jour le jour et on attend avec impatience mais aussi crainte son procès.
Va-t-elle vite sortir de cet enfer ou bien va-t-elle devoir se résigner pour plusieurs années ?
Mais ce qui fait l'intérêt du bouquin, ce sont les relations qu'elle arrive à nouer petit à petit avec ses camarades d'infortune.
C'est du vrai de vrai avec même un peu d'humour qui relève le tout.
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Re: I read a Book...
"La petite femelle" (Philippe Jaenada) : la fameuse histoire de Pauline Dubuisson et de toutes les passions que cette femme a suscitées en France pendant l'occupation allemande et après la guerre.
Edit : à l' intérieur de son récit, l'auteur n'arrête pas d'ouvrir des parenthèses (et même de nouvelles parenthèses à l'intérieur de parenthèses déjà ouvertes !) qui ont eu le don de m'énerver au début mais que j'ai fini par trouver assez drôles ensuite.
Edit : à l' intérieur de son récit, l'auteur n'arrête pas d'ouvrir des parenthèses (et même de nouvelles parenthèses à l'intérieur de parenthèses déjà ouvertes !) qui ont eu le don de m'énerver au début mais que j'ai fini par trouver assez drôles ensuite.
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Re: I read a Book...
"Commencements" de Catherine Millet :
Au mitan des années 1960 une jeune femme travailleuse et curieuse de tout s’ouvre aux créations plastiques les plus contemporaines de l’époque.
Tout a commencé pendant l’année scolaire de 1962-1963 dans la banlieue parisienne, quand une jeune fille remarque quatre lycéens un peu plus âgés qui lui paraissent dans le vent. Parmi eux, le futur premier compagnon de la jeune fille, le galériste Daniel Templon, avec lui elle va découvrir ‘l’Art contemporain ‘. Débute de cette rencontre une éducation amicale, sentimentale, sexuelle et artistique. Dix ans plus tard elle va créer la première revue consacrée à cet art contemporain « Art’Press » qui atteindra une renommée et une audience internationale.
Joli parcours pour celle dont le correcteur de français au bac ou elle fut recalée gratifia la copie d’un 2/20 avec la mention : « Laisse courir habilement sa plume pour raconter n’importe quoi ».
Au mitan des années 1960 une jeune femme travailleuse et curieuse de tout s’ouvre aux créations plastiques les plus contemporaines de l’époque.
Tout a commencé pendant l’année scolaire de 1962-1963 dans la banlieue parisienne, quand une jeune fille remarque quatre lycéens un peu plus âgés qui lui paraissent dans le vent. Parmi eux, le futur premier compagnon de la jeune fille, le galériste Daniel Templon, avec lui elle va découvrir ‘l’Art contemporain ‘. Débute de cette rencontre une éducation amicale, sentimentale, sexuelle et artistique. Dix ans plus tard elle va créer la première revue consacrée à cet art contemporain « Art’Press » qui atteindra une renommée et une audience internationale.
Joli parcours pour celle dont le correcteur de français au bac ou elle fut recalée gratifia la copie d’un 2/20 avec la mention : « Laisse courir habilement sa plume pour raconter n’importe quoi ».
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Re: I read a Book...
La Gardienne de Mona Lisa
Roman policier de Peter May auteur écossais. Son personnage emblématique, MacLeod, enquêteur hors pair est sollicité pour élucider une sombre affaire de meurtre perpétré dans une petite ville de Dordogne : CARENNAC. Au même moment y est découvert le cadavre d’un officier allemand de la Luftwaffe, vraisemblablement exécuté à la fin de la seconde guerre mondiale.
Cette découverte macabre plonge l’enquête de MacLeod dans les heures sombres de l’occupation, lorsque que les trésors du Louvres, dont la célèbre Joconde, étaient dissimulés dans le sud de la France, et en particulier à Carennac, pour échapper à la rapacité criminelle de l’occupant.
La Joconde était convoitée autant par Adolf Hitler que par le Reichmarshall Goering.
Notre enquêteur découvre qu’une femme, Georgette Pignal, conservatrice au musée du Louvres avant la guerre, fut chargée par le Général de Gaulle de veiller sur la sauvegarde des trésors du Louvres, et plus particulièrement sur celle de Mona Lisa, dite la Joconde.
MacLeod, parallèlement à son enquête sur le meurtre commis dans Carennac, va tenter d’établir quels liens pouvaient relier Georgette Pignal , gardienne déclarée de Mona Lisa, et cet officier de la Luftwaffe, assassiné.
Le roman de Peter May est agréable à lire mais confus, et Mona Lisa est trop souvent absente des débats et des investigations de notre enquêteur.
Roman policier de Peter May auteur écossais. Son personnage emblématique, MacLeod, enquêteur hors pair est sollicité pour élucider une sombre affaire de meurtre perpétré dans une petite ville de Dordogne : CARENNAC. Au même moment y est découvert le cadavre d’un officier allemand de la Luftwaffe, vraisemblablement exécuté à la fin de la seconde guerre mondiale.
Cette découverte macabre plonge l’enquête de MacLeod dans les heures sombres de l’occupation, lorsque que les trésors du Louvres, dont la célèbre Joconde, étaient dissimulés dans le sud de la France, et en particulier à Carennac, pour échapper à la rapacité criminelle de l’occupant.
La Joconde était convoitée autant par Adolf Hitler que par le Reichmarshall Goering.
Notre enquêteur découvre qu’une femme, Georgette Pignal, conservatrice au musée du Louvres avant la guerre, fut chargée par le Général de Gaulle de veiller sur la sauvegarde des trésors du Louvres, et plus particulièrement sur celle de Mona Lisa, dite la Joconde.
MacLeod, parallèlement à son enquête sur le meurtre commis dans Carennac, va tenter d’établir quels liens pouvaient relier Georgette Pignal , gardienne déclarée de Mona Lisa, et cet officier de la Luftwaffe, assassiné.
Le roman de Peter May est agréable à lire mais confus, et Mona Lisa est trop souvent absente des débats et des investigations de notre enquêteur.
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Re: I read a Book...
L'OCEAN EST MON FRERE
"The sea is my Brother", en Français « l’Océan est mon frère » est le premier roman de Jack Kerouac, écrit vers 1943, durant ses années de marine marchande, pendant la Seconde Guerre mondiale. Kerouac disait lui-même qu'il évoquait « la simple révolte d'un homme face à la société telle qu'elle est, avec ses inégalités, ses frustrations et sa souffrance auto-infligée ». Ce roman, en partie auto biographique évoque le destin d’un homme : Wesley Martin, qui « aime la mer d'un étrange et exclusif amour », et entraine dans son sillage un professeur de littérature de la prestigieuse université Columbia, Bill Everhart, qui lui-même en s’enfuyant sur l’océan, avec son compagnon, tente d’échapper à une vie conventionnelle et bourgeoise à laquelle sa situation sociale et professionnelle le condamnait.
Ce premier roman de Jack Kerouac dévoile déjà toute la virtuosité de l’écrivain qui deviendra quelques années plus tard le chef de file de la « beat génération » aux Etats-Unis avec son roman, best seller "on the road" "sur la route".
Jack Kerouac, considéré de nos jours comme l’écrivain américain le plus important du XXème siècle, est d’origine bretonne, ses ancêtres natifs de Huelgoat, ayant émigré au Canada, alors appelé « Nouvelle France », sous le règne de Louis XIV. Ses parents, franco-canadiens avaient émigré aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle
"The sea is my Brother", en Français « l’Océan est mon frère » est le premier roman de Jack Kerouac, écrit vers 1943, durant ses années de marine marchande, pendant la Seconde Guerre mondiale. Kerouac disait lui-même qu'il évoquait « la simple révolte d'un homme face à la société telle qu'elle est, avec ses inégalités, ses frustrations et sa souffrance auto-infligée ». Ce roman, en partie auto biographique évoque le destin d’un homme : Wesley Martin, qui « aime la mer d'un étrange et exclusif amour », et entraine dans son sillage un professeur de littérature de la prestigieuse université Columbia, Bill Everhart, qui lui-même en s’enfuyant sur l’océan, avec son compagnon, tente d’échapper à une vie conventionnelle et bourgeoise à laquelle sa situation sociale et professionnelle le condamnait.
Ce premier roman de Jack Kerouac dévoile déjà toute la virtuosité de l’écrivain qui deviendra quelques années plus tard le chef de file de la « beat génération » aux Etats-Unis avec son roman, best seller "on the road" "sur la route".
Jack Kerouac, considéré de nos jours comme l’écrivain américain le plus important du XXème siècle, est d’origine bretonne, ses ancêtres natifs de Huelgoat, ayant émigré au Canada, alors appelé « Nouvelle France », sous le règne de Louis XIV. Ses parents, franco-canadiens avaient émigré aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle
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Re: I read a Book...
"L'instinct maternel" de Barbara Abel, un sacré polar.
"Richard et Jeanne Tavier jouent, depuis de nombreuses années, la comédie du bonheur parfait dans le milieu huppé qu'ils fréquentent. Leur agressivité et leur mépris sont renforcés par le fait qu'ils n'ont jamais pu avoir d'enfant. Edwige, la confidente de Jeanne, l'aide de son mieux en lui procurant conseils et tendresse. Un soir, celle-ci débarque chez elle et lui annonce que Richard s'est rompu le cou en tombant dans l'escalier. Edwige n'est pas dupe mais couvre son amie en l'assurant de son silence. À l'ouverture du testament, le notaire annonce à la veuve que Richard lègue sa fortune à une inconnue, Suzanna Da Costa. Il reste bien une moitié de l'héritage du père de Richard qui aurait dû lui revenir ! Si seulement elle avait eu un descendant mâle comme le spécifiait le testament de M. Tavier senior ! Dépit, colère, haine, Jeanne transforme son ressentiment en une boule de fiel qui lui fait perdre la raison. Décidée à retrouver la femme qui a hérité à sa place, elle a bien l'intention de la supprimer.
Pour son premier roman, Barbara Abel frappe fort. Si fort qu'elle a obtenu le prix du roman policier au festival 2002 de Cognac. C'est sans doute la première fois qu'un thriller psychologique met en scène l'enlèvement d'une femme enceinte dans le but de s'approprier l'enfant et aborde de manière aussi féroce la frustration maternelle. Un livre à donner le frisson jusqu'au dénouement ultime... l'accouchement où vie et mort ne feront qu'un ! "
https://www.babelio.com/livres/Abel-Lin ... rnel/25429
"Richard et Jeanne Tavier jouent, depuis de nombreuses années, la comédie du bonheur parfait dans le milieu huppé qu'ils fréquentent. Leur agressivité et leur mépris sont renforcés par le fait qu'ils n'ont jamais pu avoir d'enfant. Edwige, la confidente de Jeanne, l'aide de son mieux en lui procurant conseils et tendresse. Un soir, celle-ci débarque chez elle et lui annonce que Richard s'est rompu le cou en tombant dans l'escalier. Edwige n'est pas dupe mais couvre son amie en l'assurant de son silence. À l'ouverture du testament, le notaire annonce à la veuve que Richard lègue sa fortune à une inconnue, Suzanna Da Costa. Il reste bien une moitié de l'héritage du père de Richard qui aurait dû lui revenir ! Si seulement elle avait eu un descendant mâle comme le spécifiait le testament de M. Tavier senior ! Dépit, colère, haine, Jeanne transforme son ressentiment en une boule de fiel qui lui fait perdre la raison. Décidée à retrouver la femme qui a hérité à sa place, elle a bien l'intention de la supprimer.
Pour son premier roman, Barbara Abel frappe fort. Si fort qu'elle a obtenu le prix du roman policier au festival 2002 de Cognac. C'est sans doute la première fois qu'un thriller psychologique met en scène l'enlèvement d'une femme enceinte dans le but de s'approprier l'enfant et aborde de manière aussi féroce la frustration maternelle. Un livre à donner le frisson jusqu'au dénouement ultime... l'accouchement où vie et mort ne feront qu'un ! "
https://www.babelio.com/livres/Abel-Lin ... rnel/25429
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Re: I read a Book...
Barbara Abel, l'autrice de "L'instinct maternel", belle femme en plus
Et autrice de plein d'autres polars que je vais m'empresser d'aller découvrir : https://www.google.com/search?client=fi ... bel+livres
Et autrice de plein d'autres polars que je vais m'empresser d'aller découvrir : https://www.google.com/search?client=fi ... bel+livres
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Re: I read a Book...
LES BIENVEILLANTES
Les BIENVEILLANTES est un roman de l’écrivain Jonathan LITTEL, parut en août 2006, et lauréat du prix GONCOURT cette même année. Il s’agit des mémoires d’un personnage fictif, Maximilien AUE, officier SS, qui a participé aux massacres de masse commis par les NAZIS entre 1941 et 1944 en URSS pendant la seconde guerre mondiale. Maximilien AUE est un fonctionnaire de la SS, un organisateur et un gestionnaire, il est donc davantage un témoin passif de ces massacres qu’un exécuteur, même s’il lui arrive parfois de passer à l’acte.
Le roman de Jonathan LITTEL est souvent comparé à celui de Robert MERLE : » la mort est mon métier », à la différence que ce dernier a pour théâtre unique l’univers concentrationnaire, alors que les BIENVEILLANTES, évoquent essentiellement ce que les historiens nomment aujourd’hui : »la shoah par balles », les actions meurtrières des «einsatzgruppen » groupes d’action en français, qui opéraient sur le front russe. L’originalité du roman de Jonathan LITTEL, c’est qu’il exprime le point de vue des bourreaux, il place le lecteur dans la conscience de ceux-ci et dans leur « banalisation du mal ».(Anna ARENDT)
Une raison pour laquelle le narrateur souligne que le génocide s’accomplit la plupart du temps sans haine caractérisée : « Cela leur était indifférent que l’on tue les Juifs parce qu’on les haïssait ou parce qu’on voulait faire avancer sa carrière ou même dans certaines limites que l’on y prenne du plaisir » (citation).
La qualité de la documentation de l’auteur est exceptionnelle, presque tous les criminels de guerre qui ont participé à cette horreur sont cités, la description de la guerre sur le front de l’est et notamment les divers massacres qui y ont été perpétués, est très crue, parfois difficilement soutenable pour le lecteur. Jonathan LITTEL fait preuve d’une remarquable maîtrise du Français, la qualité de son écriture ferait presque oublier les horreurs du récit. Passionnant, provoquant, ce livre est une révélation littéraire.
Les BIENVEILLANTES est un roman de l’écrivain Jonathan LITTEL, parut en août 2006, et lauréat du prix GONCOURT cette même année. Il s’agit des mémoires d’un personnage fictif, Maximilien AUE, officier SS, qui a participé aux massacres de masse commis par les NAZIS entre 1941 et 1944 en URSS pendant la seconde guerre mondiale. Maximilien AUE est un fonctionnaire de la SS, un organisateur et un gestionnaire, il est donc davantage un témoin passif de ces massacres qu’un exécuteur, même s’il lui arrive parfois de passer à l’acte.
Le roman de Jonathan LITTEL est souvent comparé à celui de Robert MERLE : » la mort est mon métier », à la différence que ce dernier a pour théâtre unique l’univers concentrationnaire, alors que les BIENVEILLANTES, évoquent essentiellement ce que les historiens nomment aujourd’hui : »la shoah par balles », les actions meurtrières des «einsatzgruppen » groupes d’action en français, qui opéraient sur le front russe. L’originalité du roman de Jonathan LITTEL, c’est qu’il exprime le point de vue des bourreaux, il place le lecteur dans la conscience de ceux-ci et dans leur « banalisation du mal ».(Anna ARENDT)
Une raison pour laquelle le narrateur souligne que le génocide s’accomplit la plupart du temps sans haine caractérisée : « Cela leur était indifférent que l’on tue les Juifs parce qu’on les haïssait ou parce qu’on voulait faire avancer sa carrière ou même dans certaines limites que l’on y prenne du plaisir » (citation).
La qualité de la documentation de l’auteur est exceptionnelle, presque tous les criminels de guerre qui ont participé à cette horreur sont cités, la description de la guerre sur le front de l’est et notamment les divers massacres qui y ont été perpétués, est très crue, parfois difficilement soutenable pour le lecteur. Jonathan LITTEL fait preuve d’une remarquable maîtrise du Français, la qualité de son écriture ferait presque oublier les horreurs du récit. Passionnant, provoquant, ce livre est une révélation littéraire.
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Re: I read a Book...
SUMER de Sylvie Salicetti.
Une fiction pour laquelle Sylvie Salicetti s'inspire très librement des vieilles épopées sumériennes compilées dans les chroniques mésopotamiennes des dynasties d'UR, d'URUK, de LAGASH et d'ERIDU. Dans cette fiction romanesque Sylvie Salicetti fait revivre le souvenir de cette antique civilisation sumérienne, qui a inventé l'écriture il y a maintenant 5400 ans, et aussi le découpage du temps en mois, semaines, en journées de 24h de 60 minutes de 60 secondes. La numération sumérienne était sexagésimale, soit une base de 60 !
Dans ce roman Sylvie Salicetti exprime toute son admiration pour un petit peuple isolé au sud de l'Irak actuel, qui avant tous les autres a inventé l'écriture, qui a fondé les premières cités de l'histoire et qui a su, par delà les guerres et les carnages, tourner son regard vers les autres, vers tous ceux qui ne parlaient pas la même langue que lui. Une langue isolée, non indo européenne, agglutinante et ergative, encore impossible ne nos jours à rattacher à une famille linguistique.
Une fiction pour laquelle Sylvie Salicetti s'inspire très librement des vieilles épopées sumériennes compilées dans les chroniques mésopotamiennes des dynasties d'UR, d'URUK, de LAGASH et d'ERIDU. Dans cette fiction romanesque Sylvie Salicetti fait revivre le souvenir de cette antique civilisation sumérienne, qui a inventé l'écriture il y a maintenant 5400 ans, et aussi le découpage du temps en mois, semaines, en journées de 24h de 60 minutes de 60 secondes. La numération sumérienne était sexagésimale, soit une base de 60 !
Dans ce roman Sylvie Salicetti exprime toute son admiration pour un petit peuple isolé au sud de l'Irak actuel, qui avant tous les autres a inventé l'écriture, qui a fondé les premières cités de l'histoire et qui a su, par delà les guerres et les carnages, tourner son regard vers les autres, vers tous ceux qui ne parlaient pas la même langue que lui. Une langue isolée, non indo européenne, agglutinante et ergative, encore impossible ne nos jours à rattacher à une famille linguistique.
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Re: I read a Book...
danielle49 a écrit : ↑04 avril 2024 21:11 LES BIENVEILLANTES
Les BIENVEILLANTES est un roman de l’écrivain Jonathan LITTEL, parut en août 2006, et lauréat du prix GONCOURT cette même année. Il s’agit des mémoires d’un personnage fictif, Maximilien AUE, officier SS, qui a participé aux massacres de masse commis par les NAZIS entre 1941 et 1944 en URSS pendant la seconde guerre mondiale. Maximilien AUE est un fonctionnaire de la SS, un organisateur et un gestionnaire, il est donc davantage un témoin passif de ces massacres qu’un exécuteur, même s’il lui arrive parfois de passer à l’acte.
Le roman de Jonathan LITTEL est souvent comparé à celui de Robert MERLE : » la mort est mon métier », à la différence que ce dernier a pour théâtre unique l’univers concentrationnaire, alors que les BIENVEILLANTES, évoquent essentiellement ce que les historiens nomment aujourd’hui : »la shoah par balles », les actions meurtrières des «einsatzgruppen » groupes d’action en français, qui opéraient sur le front russe. L’originalité du roman de Jonathan LITTEL, c’est qu’il exprime le point de vue des bourreaux, il place le lecteur dans la conscience de ceux-ci et dans leur « banalisation du mal ».(Anna ARENDT)
Une raison pour laquelle le narrateur souligne que le génocide s’accomplit la plupart du temps sans haine caractérisée : « Cela leur était indifférent que l’on tue les Juifs parce qu’on les haïssait ou parce qu’on voulait faire avancer sa carrière ou même dans certaines limites que l’on y prenne du plaisir » (citation).
La qualité de la documentation de l’auteur est exceptionnelle, presque tous les criminels de guerre qui ont participé à cette horreur sont cités, la description de la guerre sur le front de l’est et notamment les divers massacres qui y ont été perpétués, est très crue, parfois difficilement soutenable pour le lecteur. Jonathan LITTEL fait preuve d’une remarquable maîtrise du Français, la qualité de son écriture ferait presque oublier les horreurs du récit. Passionnant, provoquant, ce livre est une révélation littéraire.
Je l'ai lu ..je vais voir si je le retrouve .
.c'est vrai qu'ils flinguent directement dans des fosses .un coup de bull pour fermer .;
Sans aucune haine ni remords .
j'ai lu ça il y a plus de 10 ans ..
je ne me souvient pas de la fin ..
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Re: I read a Book...
Pas retrouvé ce bouquin
Pourtant je l'ai lu ..j'ai du le prêter ..
j'ai pleins de livres qu'on m'a prêté ..
Je ne suis pas certain de l'avoir fini ..
Maintenant je lis des bouquins sur le Mossad, mais sur mon portable ..la nuit
Pourtant je l'ai lu ..j'ai du le prêter ..
j'ai pleins de livres qu'on m'a prêté ..
Je ne suis pas certain de l'avoir fini ..
Maintenant je lis des bouquins sur le Mossad, mais sur mon portable ..la nuit
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Re: I read a Book...
coucou les lecteurs, je viens de finir un livre de Michel Bussi
écrivain populaire, non cérébral, pas de prise de tête
mais bien écrit, un peu de suspense, rebondissements, ça fait du bien au cerveau de se reposer ...
écrivain populaire, non cérébral, pas de prise de tête
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Re: I read a Book...
Bonjour Pat .;
C'est bien de se détendre ...
Mais si tu veux te marrer tu lis toutes les conneries écrites sur ce forum..
C'est bien de se détendre ...
Mais si tu veux te marrer tu lis toutes les conneries écrites sur ce forum..
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