Action, "un magasin qui produit des bénéfices, mais qui va produire des malades", avertit un inspecteur du travail
Action, "un magasin qui produit des bénéfices, mais qui va produire des malades", avertit un inspecteur du travail
"Des colis jetés dans les allées des magasins pour accélérer la mise en rayon, le déchargement des palettes effectué à mains nues… une journaliste de "Complément d'enquête" embauchée dans un magasin Action a montré à un inspecteur du travail les pratiques qu'elle a pu filmer.
Que se passe-t-il chez Action ? Pour comprendre le quotidien des salariés du discounter, parfois décrit sur internet comme un cauchemar, une journaliste de "Complément d'enquête" s'est fait embaucher en CDI comme employée de magasin, payée au smic. Pendant deux semaines, Marie a filmé en caméra cachée.
Ce matin-là, elle commence à 6 heures. Comme souvent selon ses collègues, un salarié manque à l'appel. Les autres membres de l'équipe vont devoir se partager ses "charrettes" (les palettes de colis, à ranger dans un temps calculé à la minute près pour chacune) sur leur propre temps de mise en rayon. Alors, pour aller plus vite, les colis sont littéralement jetés dans les allées.
"Complément d'enquête" a fait visionner les images filmées à un inspecteur du travail, délégué à la CGT. Après avoir précisé que le chronométrage n'est pas interdit en soi, Gérald Le Corre rappelle "l'obligation légale de sécurité" établie par les règlements européens. "Et il n'y a pas besoin d'être médecin spécialisé pour se rendre compte que les conditions de travail de ces salariés-là vont forcément amener à des pathologies", ajoute-t-il.
Infractions au Code du travail
Mal au dos, aux jambes, aux pieds... La plupart des salariés que les journalistes infiltrés ont côtoyés se plaignent de douleurs physiques. Même les plus jeunes, même les plus sportifs. Aux risques que représentent le port de charges lourdes et les gestes répétitifs s'ajoute celui d'un accident du travail, par exemple en déchargeant les cartons à mains nues. Dans le magasin où a filmé la journaliste de "Complément d'enquête", il n'y a qu'une seule paire de gants pour tous les employés, "c'est le premier arrivé le premier servi".
"Une infraction" qui fait bondir l'inspecteur du travail, et "peut monter jusqu'à 10 000 euros par salarié concerné. Même chose s'il n'y a pas de chaussures de sécurité ou de transpalettes électriques". En voyant ces salariés d'Action "prendre des paquets qu'ils vont déposer avec les bras au-dessus des épaules [un facteur de risque cardiaque], se baisser, travailler à genoux, alors que depuis trente ans, les directives européennes et le Code du travail en France imposent de recourir à de la manutention mécanique avec des chariots électriques, de limiter le port de charges…", Gérald Le Corre conclut à "un choix politique, un choix économique, délibéré".
"Donc là, on a un magasin qui produit sûrement des bénéfices, mais en tout cas, je vous le dis, qui va produire des malades. Des malades de demain, c'est évident, avec des conditions pareilles."
Gérald Le Corre, inspecteur du travail, délégué CGT,
dans "Complément d'enquête"
Accidents du travail et maladies professionnelles en augmentation
Dans un rapport interne datant de 2023, que "Complément d'enquête" s'est procuré, la direction du groupe tient à jour des tableaux répertoriant les cas de "tendinopathie chronique de l'épaule", "syndrome du canal carpien" ou "sciatique par hernie discale". Le même document révèle une augmentation du nombre de maladies professionnelles et d'accidents du travail. Il indique aussi que chez Action, le taux de cotisation (calculé par l'Assurance maladie en fonction de leur gravité et de leur fréquence) est passé de 2,37% à 3,60 % en deux ans, bien au-dessus du taux collectif appliqué dans le secteur.
En 2023, suite à un grand nombre de "constats convergents", un Groupe national de veille, d'appui et de contrôle (GNVAC) a été mis en place par le ministère du Travail pour obtenir "l'amélioration des conditions de travail des 17 000 salariés" d'Action. La direction du groupe a assuré à "Complément d'enquête" fournir à l'ensemble de ses salariés le matériel pour les protéger et faciliter leurs tâches : entre autres, des genouillères, des chaussures de sécurité, ainsi que des formations de prévention des risques professionnels. Concernant les temps de mise en rayon, la DRH du groupe a indiqué qu’il s’agissait d’un délai uniquement indicatif, et a ajouté que chaque responsable de magasin devait s'assurer de pouvoir planifier suffisamment de collaborateurs pour garantir un rythme normal."
https://www.francetvinfo.fr/replay-maga ... 36995.html
Que se passe-t-il chez Action ? Pour comprendre le quotidien des salariés du discounter, parfois décrit sur internet comme un cauchemar, une journaliste de "Complément d'enquête" s'est fait embaucher en CDI comme employée de magasin, payée au smic. Pendant deux semaines, Marie a filmé en caméra cachée.
Ce matin-là, elle commence à 6 heures. Comme souvent selon ses collègues, un salarié manque à l'appel. Les autres membres de l'équipe vont devoir se partager ses "charrettes" (les palettes de colis, à ranger dans un temps calculé à la minute près pour chacune) sur leur propre temps de mise en rayon. Alors, pour aller plus vite, les colis sont littéralement jetés dans les allées.
"Complément d'enquête" a fait visionner les images filmées à un inspecteur du travail, délégué à la CGT. Après avoir précisé que le chronométrage n'est pas interdit en soi, Gérald Le Corre rappelle "l'obligation légale de sécurité" établie par les règlements européens. "Et il n'y a pas besoin d'être médecin spécialisé pour se rendre compte que les conditions de travail de ces salariés-là vont forcément amener à des pathologies", ajoute-t-il.
Infractions au Code du travail
Mal au dos, aux jambes, aux pieds... La plupart des salariés que les journalistes infiltrés ont côtoyés se plaignent de douleurs physiques. Même les plus jeunes, même les plus sportifs. Aux risques que représentent le port de charges lourdes et les gestes répétitifs s'ajoute celui d'un accident du travail, par exemple en déchargeant les cartons à mains nues. Dans le magasin où a filmé la journaliste de "Complément d'enquête", il n'y a qu'une seule paire de gants pour tous les employés, "c'est le premier arrivé le premier servi".
"Une infraction" qui fait bondir l'inspecteur du travail, et "peut monter jusqu'à 10 000 euros par salarié concerné. Même chose s'il n'y a pas de chaussures de sécurité ou de transpalettes électriques". En voyant ces salariés d'Action "prendre des paquets qu'ils vont déposer avec les bras au-dessus des épaules [un facteur de risque cardiaque], se baisser, travailler à genoux, alors que depuis trente ans, les directives européennes et le Code du travail en France imposent de recourir à de la manutention mécanique avec des chariots électriques, de limiter le port de charges…", Gérald Le Corre conclut à "un choix politique, un choix économique, délibéré".
"Donc là, on a un magasin qui produit sûrement des bénéfices, mais en tout cas, je vous le dis, qui va produire des malades. Des malades de demain, c'est évident, avec des conditions pareilles."
Gérald Le Corre, inspecteur du travail, délégué CGT,
dans "Complément d'enquête"
Accidents du travail et maladies professionnelles en augmentation
Dans un rapport interne datant de 2023, que "Complément d'enquête" s'est procuré, la direction du groupe tient à jour des tableaux répertoriant les cas de "tendinopathie chronique de l'épaule", "syndrome du canal carpien" ou "sciatique par hernie discale". Le même document révèle une augmentation du nombre de maladies professionnelles et d'accidents du travail. Il indique aussi que chez Action, le taux de cotisation (calculé par l'Assurance maladie en fonction de leur gravité et de leur fréquence) est passé de 2,37% à 3,60 % en deux ans, bien au-dessus du taux collectif appliqué dans le secteur.
En 2023, suite à un grand nombre de "constats convergents", un Groupe national de veille, d'appui et de contrôle (GNVAC) a été mis en place par le ministère du Travail pour obtenir "l'amélioration des conditions de travail des 17 000 salariés" d'Action. La direction du groupe a assuré à "Complément d'enquête" fournir à l'ensemble de ses salariés le matériel pour les protéger et faciliter leurs tâches : entre autres, des genouillères, des chaussures de sécurité, ainsi que des formations de prévention des risques professionnels. Concernant les temps de mise en rayon, la DRH du groupe a indiqué qu’il s’agissait d’un délai uniquement indicatif, et a ajouté que chaque responsable de magasin devait s'assurer de pouvoir planifier suffisamment de collaborateurs pour garantir un rythme normal."
https://www.francetvinfo.fr/replay-maga ... 36995.html
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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Re: Action, "un magasin qui produit des bénéfices, mais qui va produire des malades", avertit un inspecteur du travail
Le problème que cela induit c'est le contribuable qui finance les arrêts maladie et surtout les inaptitudes suivies des allocations invalidité permanente.
Après tu as l'ex gouvernement qui expliquait que l'augmentation des arrêts de travail c'est la faute des malades imaginaires. Ca n'arrange pas les choses sur le sujet.
Ces entreprises exploitent les corps sans aucune bienveillance, ni vision a long terme, tu as le dos pété bah on ne peut pas te reclasser, tu dégages et tu te feras indemniser par la société ( civile) à vie car impossible de bosser avec ton invalidité. Ca suffit de laisser ces esclavagistes œuvrer en toute légalité! CE ne sont pas les seuls, toute la grande distribution est dans cette optique, on devrait pouvoir leur réclamer des sommes astronomiques en cas de manquement a la sécurité des salariés. Voire mettre enfin des peines de prison fermes.
mais en France, même si un salarié se tue au travail pace que l'entreprise a commis de graves manquements a la sécurité, les managers véreux ou inconscients ne risquent que le suris, l'argument " s'il va en prison vous mettez 50 familles sur la paille" fonctionne toujours...
Après tu as l'ex gouvernement qui expliquait que l'augmentation des arrêts de travail c'est la faute des malades imaginaires. Ca n'arrange pas les choses sur le sujet.
Ces entreprises exploitent les corps sans aucune bienveillance, ni vision a long terme, tu as le dos pété bah on ne peut pas te reclasser, tu dégages et tu te feras indemniser par la société ( civile) à vie car impossible de bosser avec ton invalidité. Ca suffit de laisser ces esclavagistes œuvrer en toute légalité! CE ne sont pas les seuls, toute la grande distribution est dans cette optique, on devrait pouvoir leur réclamer des sommes astronomiques en cas de manquement a la sécurité des salariés. Voire mettre enfin des peines de prison fermes.
mais en France, même si un salarié se tue au travail pace que l'entreprise a commis de graves manquements a la sécurité, les managers véreux ou inconscients ne risquent que le suris, l'argument " s'il va en prison vous mettez 50 familles sur la paille" fonctionne toujours...
L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne
Pierre Desproges
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Re: Action, "un magasin qui produit des bénéfices, mais qui va produire des malades", avertit un inspecteur du travail
tout à fait vrai !sofasurfer a écrit : ↑13 décembre 2024 15:05 Le problème que cela induit c'est le contribuable qui finance les arrêts maladie et surtout les inaptitudes suivies des allocations invalidité permanente.
Après tu as l'ex gouvernement qui expliquait que l'augmentation des arrêts de travail c'est la faute des malades imaginaires. Ca n'arrange pas les choses sur le sujet.
Ces entreprises exploitent les corps sans aucune bienveillance, ni vision a long terme, tu as le dos pété bah on ne peut pas te reclasser, tu dégages et tu te feras indemniser par la société ( civile) à vie car impossible de bosser avec ton invalidité. Ca suffit de laisser ces esclavagistes œuvrer en toute légalité! CE ne sont pas les seuls, toute la grande distribution est dans cette optique, on devrait pouvoir leur réclamer des sommes astronomiques en cas de manquement a la sécurité des salariés. Voire mettre enfin des peines de prison fermes.
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Appel à participation pour le forum
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
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Re: Action, "un magasin qui produit des bénéfices, mais qui va produire des malades", avertit un inspecteur du travail
En même temps personne n'est obligé de bosser pour des boîtes de merde. On est pas en Chine ici avec un flingue sur la tempe.
Y'a toujours le chomedu.
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Re: Action, "un magasin qui produit des bénéfices, mais qui va produire des malades", avertit un inspecteur du travail
quand t'as besoin de bouffer, tu bosses.
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Re: Action, "un magasin qui produit des bénéfices, mais qui va produire des malades", avertit un inspecteur du travail
Moi j'y vais surtout pour le bricolage, pour dépanner.
Je sais bien que si les prix sont tirés vers le bas c'est au détriment des conditions de travail....
Valable pour tous les magasins lowcost en général.
Je sais bien que si les prix sont tirés vers le bas c'est au détriment des conditions de travail....
Valable pour tous les magasins lowcost en général.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
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Re: Action, "un magasin qui produit des bénéfices, mais qui va produire des malades", avertit un inspecteur du travail
bonsoir
moi j'ai bossé dans le BTP ,,, pelle ;pioche , bordures ,bitume , béton , marteau piqueur , briques ,parpaings , échaffaudage ; pas de chiottes ni de chauffage , de la bouillasse ....... en gros ,que du bonheur par rapport à Action
moi j'ai bossé dans le BTP ,,, pelle ;pioche , bordures ,bitume , béton , marteau piqueur , briques ,parpaings , échaffaudage ; pas de chiottes ni de chauffage , de la bouillasse ....... en gros ,que du bonheur par rapport à Action
Re: Action, "un magasin qui produit des bénéfices, mais qui va produire des malades", avertit un inspecteur du travail
Tu peux aussi émarger aux guichets et bosser de temps en temps pour ''recharger tes droits'' c'est une option très courante.
Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.
Hölderlin
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Re: Action, "un magasin qui produit des bénéfices, mais qui va produire des malades", avertit un inspecteur du travail
C'est possible, mais en faisant cela vous seriez loin de toucher le SMIC, avec lequel il est déjà très difficile de vivre.
Je ne sais pas si Dieu existe, mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse!
Re: Action, "un magasin qui produit des bénéfices, mais qui va produire des malades", avertit un inspecteur du travail
Dans mon coin pommé du grand est, on a pas d'Action, sans doute parce que les Allemands ont implanté les enseignes Lidl et Aldi.
Si j'avais un tel magasin dans ma région, j'y foutrais pas les pieds, et j'irais voir mes copains syndicalistes pour savoir ce qui s'y passe, si les problèmes relevés par Complément d'Enquête sont traités etc...
Combien me suivrait sur ce plateau pour aider ces gens?
Curieux je suis allé voir sur le web et j'ai tapé:
"Syndicats dans les magasins Action"
Et voilà ce que j'ai trouvé sur le climat social...
Si vous avez une meilleure idée pour améliorer les conditions de vie des salariés et de rémunérations, faut le dire. Mais avec une moyenne de 20 salariés /magasin, les syndicats peuvent s'implanter et agir. C'est ce qui se passe.
Que l'inspection du travail fasse aussi son boulot
Si j'avais un tel magasin dans ma région, j'y foutrais pas les pieds, et j'irais voir mes copains syndicalistes pour savoir ce qui s'y passe, si les problèmes relevés par Complément d'Enquête sont traités etc...
Combien me suivrait sur ce plateau pour aider ces gens?
Curieux je suis allé voir sur le web et j'ai tapé:
"Syndicats dans les magasins Action"
Et voilà ce que j'ai trouvé sur le climat social...
https://www.syndicalismehebdo.fr/articl ... oir-dachatDans les magasins Action, la CFDT se bat pour le pouvoir d’achat
L’équipe CFDT a décroché de nombreuses avancées en matière de pouvoir d’achat des salariés de l’enseigne de produits non alimentaires à petits prix. Adoubés une nouvelle fois lors des élections professionnelles, les militantes et les militants CFDT ne comptent pas se reposer sur leurs lauriers.
Les magasins à l’enseigne blanche et bleue ont conquis l’Hexagone. C’est en 2012 que la chaîne néerlandaise a ouvert son premier magasin en France, dans le Pas-de-Calais (Hauts-de-France). Depuis, Action compte 800 points de vente et 18 000 salariés en France, qui est son premier marché. Et, dès le début, la CFDT a été présente au sein de l’entreprise : « Nous avons suivi l’ouverture des magasins », résume simplement Fernando Sebadelha, le délégué syndical national.
1. Comité social et économique.
Réuni avec d’autres délégués syndicaux – Allison Leveau, Jimmy Clement, Ludovic Crevel, Rajko Vukic, Christelle Colela – et membres de la section CFDT dans les locaux du CSE1 au siège de l’enseigne, à Paris, à la fin janvier 2024, Fernando se rappelle : « Je me suis présenté aux premières élections, en 2015. Sébastien Renaux s’est joint à moi, nous avons été élus. Notre position est simple : ni pour ni contre la direction. Nous sommes restés fidèles à ce principe. » Cette méthode continue visiblement de convaincre les salariés. Lors des dernières élections professionnelles, à la fin novembre 2023, l’équipe CFDT a remporté 85,37 % des suffrages – ce qui lui confère une représentativité de 80 % et 70 élus au CSE (35 titulaires et 35 remplaçants). La CFDT reste ainsi la première organisation syndicale de l’entreprise.
1 Un collectif CFDT soudé, solide, au plus près du terrain
En fait, le succès de la section repose sur d’autres piliers. D’abord, c’est une équipe forte qui privilégie la réussite collective plutôt que la réussite individuelle. « Nous sommes partis d’une page blanche. Il y a eu des divisions, et parfois nous ne sommes pas d’accord sur certains sujets, mais nous sommes restés soudés », avance le délégué syndical national. La CFDT, chez Action, c’est aussi un collectif au plus près du terrain. « Nous avons réussi à nous implanter partout, dans tous les territoires, avec six délégués syndicaux. Les équipes vont de magasin en magasin écouter les salariés, leurs problématiques, ce qui nous permet de défendre certains sujets par la suite », explique Rajko Vukic, élu au CSE, responsable d’un magasin en Moselle et délégué syndical pour la partie nord-est. Fernando ajoute : « Notre zonage offre un haut niveau de proximité et nous permet de réagir immédiatement en tant que facilitateurs de situation. Nous avons créé notre circuit. C’est notre force. » À cela s’ajoute l’utilisation de moyens de communication à destination des salariés : « Nous produisons un communiqué tous les quinze jours, notre page Facebook est suivie par 5 000 personnes », précise Rajko. À tel point que les salariés ont parfaitement identifié la CFDT : « Les salariés vont au plus simple. S’ils ont besoin d’une info, ils viennent directement voir la CFDT. Ils ont maintenant ce réflexe. »
2. Négociations annuelles obligatoires.
L’autre pilier, c’est le respect des engagements. « Nous avons fait le bilan de notre profession de foi de 2019 : tout ce que nous avons écrit, à un ou deux points près, a été négocié et signé », note Rajko. La section a notamment réussi à décrocher en 2021 la mise en place d’un treizième mois de salaire, une mesure très attendue par les salariés. « Nous avons mis huit ans avant de l’avoir », souligne Sébastien Renaux, le secrétaire du CSE, adjoint de magasin dans la région des Hauts-de-France. Les militants n’ont rien lâché : « Nous avons mis cette revendication dans toutes nos NAO2, sous toutes les formes. En 2019, nous n’avons pas signé la NAO, la direction ne voulait mettre en place qu’une “fondation du 13e mois” alors que l’on constatait une progression à deux chiffres des résultats financiers ! » Durant le mandat, l’équipe CFDT a également réussi à obtenir la mise en place des chèques-vacances, des cartes-cadeaux annuelles pour Noël, des places de cinéma à 2 euros ou encore des tarifs réduits dans les parcs d’attractions, une assistante sociale… La liste n’est pas exhaustive. Le but : « donner du pouvoir d’achat aux salariés toute l’année », récapitule Fernando.
Intéressement, qualité de vie et conditions de travail…
À propos de l'auteur
3 Prochain gros chantier du nouveau mandat : décrocher l’intéressement.
4 La qualité de vie au travail et les conditions de travail seront aussi au menu : « Il y a des problèmes dans les magasins, nous le savons et nous traitons ces situations. Nous avons saisi les prud’hommes ou demandé des audits quand c’est nécessaire », précise Fernando. L’équipe CFDT sera donc encore du côté des salariés pendant les quatre prochaines années : « La seule réponse que l’on peut apporter, c’est être sur le terrain. Si les salariés ne nous voient pas, si nous ne leur apportons pas de réponses, ça n’ira pas, résume Rajko. Nous avons encore plein de choses à leur apporter. » Fernando ajoute : « Beaucoup de chemin a été parcouru et reste à parcourir avec l’ensemble de cette belle section CFDT ! »
Si vous avez une meilleure idée pour améliorer les conditions de vie des salariés et de rémunérations, faut le dire. Mais avec une moyenne de 20 salariés /magasin, les syndicats peuvent s'implanter et agir. C'est ce qui se passe.
Que l'inspection du travail fasse aussi son boulot
Re: Action, "un magasin qui produit des bénéfices, mais qui va produire des malades", avertit un inspecteur du travail
Tiens, en allant sur facebook, j'ai trouvé ça. Ca réagit en tout cas après la diffusion du Complément d'enquête.
Espérons que l'inspecteur du travail (CGT!) appelé à la barre par la chaîne de télé, remuera ciel et terre pour répondre au stress dans cette boîte! Au boulot, mon gars!
Perso, je suis surpris que "tant de dysfonctionnements" n'aient pas fait l'objet de signalements des salariés vers leurs représentants du personnel, CFDT mais aussi CGT et CFTC?
"Omerta", signalements mais inaction des représentants du personnel? Inspection du travail inerte.
L'augmentation du TAUX DE COTISATION ACCIDENTS DU TRAVAIL aurait dû alerter la direction et le ou les CSE en matière de CHSCT?
La France ouvrière part en couille! De mon temps, on était tous dans la rue.
Espérons que l'inspecteur du travail (CGT!) appelé à la barre par la chaîne de télé, remuera ciel et terre pour répondre au stress dans cette boîte! Au boulot, mon gars!
Perso, je suis surpris que "tant de dysfonctionnements" n'aient pas fait l'objet de signalements des salariés vers leurs représentants du personnel, CFDT mais aussi CGT et CFTC?
"Omerta", signalements mais inaction des représentants du personnel? Inspection du travail inerte.
L'augmentation du TAUX DE COTISATION ACCIDENTS DU TRAVAIL aurait dû alerter la direction et le ou les CSE en matière de CHSCT?
La France ouvrière part en couille! De mon temps, on était tous dans la rue.
Re: Action, "un magasin qui produit des bénéfices, mais qui va produire des malades", avertit un inspecteur du travail
Je pense que le but est surtout de nuire à cette enseigne par l'anarcho gauchiste anti capitaliste
Déjà aucun inspecteur du travail ne peut afficher une étiquette syndicale
Ensuite cette enseigne reçoit les produits dans des emballages de produits qui ne sont pas différents de ceux des autres enseignes qui eux même ont déjà été manipulés en amont dans les plateformes de logistiques selon la demande du magasin à partir de palettes qui elles même ont été conditionnées en amont sur le lieu de production t ces palettes ont été conditionnée pour pouvoir être manutentionnée par un transpalette manuel
Voici la réglementation
2. Recommandations
Voici les recommandations pour d'une part, un port de charges
occasionnel et d'autre part, un port de charges répétitif conformément à la norme
NFX 35-109. Cette norme ne se substitue en aucun cas au code du travail.
Port de charges occasionnel
Il est recommandé de limiter la charge unitaire manipulée une fois au plus
par 5 minutes selon l'âge et le sexe à :
Hommes 18-45 ans 30 kg
Hommes 45-65 ans 25 kg
Femmes 18-45 ans et Hommes de 15-18 ans 15 kg
Femmes 15-18 ans et 45-65 ans 12 kg
Port de charges répétitif
Si la charge unitaire est manipulée plus d'une fois toutes les 5 minutes
pendant plusieurs heures, elle sera limitée selon l'âge et le sexe à :
Hommes 18-45 ans 25 kg
Hommes 45-65 ans 20 kg
Femmes 18-45 ans et Hommes de 15-18 ans 12,5 kg
Femmes 15-18 ans et 45-65 ans 10 kg
tout salarié à la visite médicale , le médecin du travail détermine à la la fiche qui lui a été fourni si celui ci est apte au poste de travail où pas
Lors d'un contrôle de l'inspection du travail vérifie que ces règles sont respectés
Les salariés dans cette enseigne comme dans les autres ne travaillent pas en permanence en dehors des heures d'ouverture du magasin et donc tout le monde les voit manutentionner les produits en défaisant les emballages en faisant ses courses car il leur reste un solde d'heures journalier à effectuer
Il est rare qu'à la fermeture du magasin tous les rayons soient vides et donc ils ne font que compléter le manque de produit dans es rayon
Il faut arrêter de se précipiter stupidement des que quelqu'un crie au loup (comme les chaines de bolloré n'invitent que des élus d'extrême droite "hier florence arthaud était sur Cnews
Tout le monde à des douleurs après une activité physique que ce soit au travail , ou sportive ou en faisant le ménage ou en étant trop longtemps avachi sur son canapé qui oblige à changer de position (même en dormant notre corps change inconsciemment de position à cause de cela)
aujourd'hui avec l'informatique ceux ou celles qui passent leur journée devant le clavier ont un traumatime du canal carpien et souvent un recours à la chirurgie réparatrice
cette médisance anarcho gauchiste pour raison anticapitaliste est pour nuire à cette enseigne comme aussi tour à tour à d'autre
Mais la réalité est que cela nuit surtout aux salariés
certains comme uburoi disent ,"je n'irai pas dans cette enseigne
Car les salariés ainsi n'auront plus ces prétendues douleurs "non traumatiques mais musculaires" car ils n'auront plus de boulot t donc plus de salaires
Il n'y a que les faignasses qui lorsqu'ils ont fait leur études n'ont pas été obligés de faire les vendanges pour ignorer que les premiers jours on a ds douleurs quasi insupportables qui s'atténuent et disparaissent au fil des jours car les muscles sollicités se renforcent
Déjà aucun inspecteur du travail ne peut afficher une étiquette syndicale
Ensuite cette enseigne reçoit les produits dans des emballages de produits qui ne sont pas différents de ceux des autres enseignes qui eux même ont déjà été manipulés en amont dans les plateformes de logistiques selon la demande du magasin à partir de palettes qui elles même ont été conditionnées en amont sur le lieu de production t ces palettes ont été conditionnée pour pouvoir être manutentionnée par un transpalette manuel
Voici la réglementation
2. Recommandations
Voici les recommandations pour d'une part, un port de charges
occasionnel et d'autre part, un port de charges répétitif conformément à la norme
NFX 35-109. Cette norme ne se substitue en aucun cas au code du travail.
Port de charges occasionnel
Il est recommandé de limiter la charge unitaire manipulée une fois au plus
par 5 minutes selon l'âge et le sexe à :
Hommes 18-45 ans 30 kg
Hommes 45-65 ans 25 kg
Femmes 18-45 ans et Hommes de 15-18 ans 15 kg
Femmes 15-18 ans et 45-65 ans 12 kg
Port de charges répétitif
Si la charge unitaire est manipulée plus d'une fois toutes les 5 minutes
pendant plusieurs heures, elle sera limitée selon l'âge et le sexe à :
Hommes 18-45 ans 25 kg
Hommes 45-65 ans 20 kg
Femmes 18-45 ans et Hommes de 15-18 ans 12,5 kg
Femmes 15-18 ans et 45-65 ans 10 kg
tout salarié à la visite médicale , le médecin du travail détermine à la la fiche qui lui a été fourni si celui ci est apte au poste de travail où pas
Lors d'un contrôle de l'inspection du travail vérifie que ces règles sont respectés
Les salariés dans cette enseigne comme dans les autres ne travaillent pas en permanence en dehors des heures d'ouverture du magasin et donc tout le monde les voit manutentionner les produits en défaisant les emballages en faisant ses courses car il leur reste un solde d'heures journalier à effectuer
Il est rare qu'à la fermeture du magasin tous les rayons soient vides et donc ils ne font que compléter le manque de produit dans es rayon
Il faut arrêter de se précipiter stupidement des que quelqu'un crie au loup (comme les chaines de bolloré n'invitent que des élus d'extrême droite "hier florence arthaud était sur Cnews
Tout le monde à des douleurs après une activité physique que ce soit au travail , ou sportive ou en faisant le ménage ou en étant trop longtemps avachi sur son canapé qui oblige à changer de position (même en dormant notre corps change inconsciemment de position à cause de cela)
aujourd'hui avec l'informatique ceux ou celles qui passent leur journée devant le clavier ont un traumatime du canal carpien et souvent un recours à la chirurgie réparatrice
cette médisance anarcho gauchiste pour raison anticapitaliste est pour nuire à cette enseigne comme aussi tour à tour à d'autre
Mais la réalité est que cela nuit surtout aux salariés
certains comme uburoi disent ,"je n'irai pas dans cette enseigne
Car les salariés ainsi n'auront plus ces prétendues douleurs "non traumatiques mais musculaires" car ils n'auront plus de boulot t donc plus de salaires
Il n'y a que les faignasses qui lorsqu'ils ont fait leur études n'ont pas été obligés de faire les vendanges pour ignorer que les premiers jours on a ds douleurs quasi insupportables qui s'atténuent et disparaissent au fil des jours car les muscles sollicités se renforcent
Modifié en dernier par vivarais le 14 décembre 2024 06:30, modifié 1 fois.
Re: Action, "un magasin qui produit des bénéfices, mais qui va produire des malades", avertit un inspecteur du travail
C'est vous qui dites cela alors qu'avec votre syndicat vous êtes avec la réforme de retraite pour le recul de l'age de départ jusqu'à ce que le salarié soient usés jusqu'à la corde et pour une pension de misère en la calculant sur le salaire moyen de toute une carrièreUBUROI a écrit : ↑14 décembre 2024 04:48 Dans mon coin pommé du grand est, on a pas d'Action, sans doute parce que les Allemands ont implanté les enseignes Lidl et Aldi.
Si j'avais un tel magasin dans ma région, j'y foutrais pas les pieds, et j'irais voir mes copains syndicalistes pour savoir ce qui s'y passe, si les problèmes relevés par Complément d'Enquête sont traités etc...
Combien me suivrait sur ce plateau pour aider ces gens?
Curieux je suis allé voir sur le web et j'ai tapé:
"Syndicats dans les magasins Action"
Et voilà ce que j'ai trouvé sur le climat social...
https://www.syndicalismehebdo.fr/articl ... oir-dachatDans les magasins Action, la CFDT se bat pour le pouvoir d’achat
L’équipe CFDT a décroché de nombreuses avancées en matière de pouvoir d’achat des salariés de l’enseigne de produits non alimentaires à petits prix. Adoubés une nouvelle fois lors des élections professionnelles, les militantes et les militants CFDT ne comptent pas se reposer sur leurs lauriers.
Les magasins à l’enseigne blanche et bleue ont conquis l’Hexagone. C’est en 2012 que la chaîne néerlandaise a ouvert son premier magasin en France, dans le Pas-de-Calais (Hauts-de-France). Depuis, Action compte 800 points de vente et 18 000 salariés en France, qui est son premier marché. Et, dès le début, la CFDT a été présente au sein de l’entreprise : « Nous avons suivi l’ouverture des magasins », résume simplement Fernando Sebadelha, le délégué syndical national.
1. Comité social et économique.
Réuni avec d’autres délégués syndicaux – Allison Leveau, Jimmy Clement, Ludovic Crevel, Rajko Vukic, Christelle Colela – et membres de la section CFDT dans les locaux du CSE1 au siège de l’enseigne, à Paris, à la fin janvier 2024, Fernando se rappelle : « Je me suis présenté aux premières élections, en 2015. Sébastien Renaux s’est joint à moi, nous avons été élus. Notre position est simple : ni pour ni contre la direction. Nous sommes restés fidèles à ce principe. » Cette méthode continue visiblement de convaincre les salariés. Lors des dernières élections professionnelles, à la fin novembre 2023, l’équipe CFDT a remporté 85,37 % des suffrages – ce qui lui confère une représentativité de 80 % et 70 élus au CSE (35 titulaires et 35 remplaçants). La CFDT reste ainsi la première organisation syndicale de l’entreprise.
1 Un collectif CFDT soudé, solide, au plus près du terrain
En fait, le succès de la section repose sur d’autres piliers. D’abord, c’est une équipe forte qui privilégie la réussite collective plutôt que la réussite individuelle. « Nous sommes partis d’une page blanche. Il y a eu des divisions, et parfois nous ne sommes pas d’accord sur certains sujets, mais nous sommes restés soudés », avance le délégué syndical national. La CFDT, chez Action, c’est aussi un collectif au plus près du terrain. « Nous avons réussi à nous implanter partout, dans tous les territoires, avec six délégués syndicaux. Les équipes vont de magasin en magasin écouter les salariés, leurs problématiques, ce qui nous permet de défendre certains sujets par la suite », explique Rajko Vukic, élu au CSE, responsable d’un magasin en Moselle et délégué syndical pour la partie nord-est. Fernando ajoute : « Notre zonage offre un haut niveau de proximité et nous permet de réagir immédiatement en tant que facilitateurs de situation. Nous avons créé notre circuit. C’est notre force. » À cela s’ajoute l’utilisation de moyens de communication à destination des salariés : « Nous produisons un communiqué tous les quinze jours, notre page Facebook est suivie par 5 000 personnes », précise Rajko. À tel point que les salariés ont parfaitement identifié la CFDT : « Les salariés vont au plus simple. S’ils ont besoin d’une info, ils viennent directement voir la CFDT. Ils ont maintenant ce réflexe. »
2. Négociations annuelles obligatoires.
L’autre pilier, c’est le respect des engagements. « Nous avons fait le bilan de notre profession de foi de 2019 : tout ce que nous avons écrit, à un ou deux points près, a été négocié et signé », note Rajko. La section a notamment réussi à décrocher en 2021 la mise en place d’un treizième mois de salaire, une mesure très attendue par les salariés. « Nous avons mis huit ans avant de l’avoir », souligne Sébastien Renaux, le secrétaire du CSE, adjoint de magasin dans la région des Hauts-de-France. Les militants n’ont rien lâché : « Nous avons mis cette revendication dans toutes nos NAO2, sous toutes les formes. En 2019, nous n’avons pas signé la NAO, la direction ne voulait mettre en place qu’une “fondation du 13e mois” alors que l’on constatait une progression à deux chiffres des résultats financiers ! » Durant le mandat, l’équipe CFDT a également réussi à obtenir la mise en place des chèques-vacances, des cartes-cadeaux annuelles pour Noël, des places de cinéma à 2 euros ou encore des tarifs réduits dans les parcs d’attractions, une assistante sociale… La liste n’est pas exhaustive. Le but : « donner du pouvoir d’achat aux salariés toute l’année », récapitule Fernando.
Intéressement, qualité de vie et conditions de travail…
À propos de l'auteur
3 Prochain gros chantier du nouveau mandat : décrocher l’intéressement.
4 La qualité de vie au travail et les conditions de travail seront aussi au menu : « Il y a des problèmes dans les magasins, nous le savons et nous traitons ces situations. Nous avons saisi les prud’hommes ou demandé des audits quand c’est nécessaire », précise Fernando. L’équipe CFDT sera donc encore du côté des salariés pendant les quatre prochaines années : « La seule réponse que l’on peut apporter, c’est être sur le terrain. Si les salariés ne nous voient pas, si nous ne leur apportons pas de réponses, ça n’ira pas, résume Rajko. Nous avons encore plein de choses à leur apporter. » Fernando ajoute : « Beaucoup de chemin a été parcouru et reste à parcourir avec l’ensemble de cette belle section CFDT ! »
Si vous avez une meilleure idée pour améliorer les conditions de vie des salariés et de rémunérations, faut le dire. Mais avec une moyenne de 20 salariés /magasin, les syndicats peuvent s'implanter et agir. C'est ce qui se passe.
Que l'inspection du travail fasse aussi son boulot
Déjà lorsque ce calcul est passé de 10 meilleures années au 25 meilleures années c'est l seul syndicat avec NICOLE NOTAT qui l'a validé
Et comme il suffit qu'un seul partenaire social le signe pour que cela soit validé
Plus hypocrite tu meurs
Re: Action, "un magasin qui produit des bénéfices, mais qui va produire des malades", avertit un inspecteur du travail
c'est surtout que ces magasins vendent du matériel bas de gammescorpion3917 a écrit : ↑13 décembre 2024 16:56 Moi j'y vais surtout pour le bricolage, pour dépanner.
Je sais bien que si les prix sont tirés vers le bas c'est au détriment des conditions de travail....
Valable pour tous les magasins lowcost en général.
ce qui fait de prix bas et on en a pour son argent
Moi selon l'usage que je vais en faire j'achête du matériel professionnel ou du matériel jetable à usage limité qui ne pourra servir qu'une fois
les conditions de travail sont généralement les mêmes partout
Le coût du personnel dans le prix d'un produit n'intervient que pour 10 % (et ce n'est pas que le coût du manutentionnaire mais du personnel de l'entreprise)
Re: Action, "un magasin qui produit des bénéfices, mais qui va produire des malades", avertit un inspecteur du travail
Tu recommences à avoir des aigreurs d'estomac!vivarais a écrit : ↑14 décembre 2024 06:27C'est vous qui dites cela alors qu'avec votre syndicat vous êtes avec la réforme de retraite pour le recul de l'age de départ jusqu'à ce que le salarié soient usés jusqu'à la corde et pour une pension de misère en la calculant sur le salaire moyen de toute une carrièreUBUROI a écrit : ↑14 décembre 2024 04:48 Dans mon coin pommé du grand est, on a pas d'Action, sans doute parce que les Allemands ont implanté les enseignes Lidl et Aldi.
Si j'avais un tel magasin dans ma région, j'y foutrais pas les pieds, et j'irais voir mes copains syndicalistes pour savoir ce qui s'y passe, si les problèmes relevés par Complément d'Enquête sont traités etc...
Combien me suivrait sur ce plateau pour aider ces gens?
Curieux je suis allé voir sur le web et j'ai tapé:
"Syndicats dans les magasins Action"
Et voilà ce que j'ai trouvé sur le climat social...
https://www.syndicalismehebdo.fr/articl ... oir-dachat
Si vous avez une meilleure idée pour améliorer les conditions de vie des salariés et de rémunérations, faut le dire. Mais avec une moyenne de 20 salariés /magasin, les syndicats peuvent s'implanter et agir. C'est ce qui se passe.
Que l'inspection du travail fasse aussi son boulot
Déjà lorsque ce calcul est passé de 10 meilleures années au 25 meilleures années c'est l seul syndicat avec NICOLE NOTAT qui l'a validé
Et comme il suffit qu'un seul partenaire social le signe pour que cela soit validé
Plus hypocrite tu meurs
Je ne fais que mettre des points sur les"i": les salariés ne sont pas seuls face à des employeurs qui ne respectent ni le droit du travail ni leur dignité. Il se trouve que ces salariés votent, et à 90% CFDT. Et pas comme en Géorgie, avec des fraudes cautionnées par des vendus d'extrême droite. Non, dans la transparence.
Quant à l'interdiction pour un fonctionnaire syndiqué TITULAIRE d'un mandat syndical de se prévaloir de son étiquette syndicale, faudra réviser ses cours de droit. Et commencer à s'intéresser à Gérald Le Corre, un lanceur d'alerte bien encombrant pour la Direccte de Normandie