localement il y a aussi un risque pour les sangliers....Elle arrivera, mais nul ne sait quand. En attendant, pour s’y préparer au mieux, la préfecture a organisé un exercice de sécurité civile sur la peste porcine africaine le jeudi 19 décembre dernier - le premier avait eu lieu en 2021.
Benoît de Lagarde, directeur de cabinet du préfet, s’en faisait écho aux côtés de Carole Souvignet, directrice de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations de Haute-Loire (DDETSPP). Cet exercice a réuni une quarantaine de partenaires : les services de l’État, la Chambre d’agriculture, le Groupement de défense sanitaire, la Fédération de chasse… Le dispositif Orsec mis en place dans le cadre de cette épizootie a pour but de prévenir au mieux les enjeux économiques liés à cette maladie qui ne touche que les suidés, c’est-à-dire porcs et sangliers.
Une maladie très contagieuse et mortelle
La peste porcine africaine est une maladie hémorragique virale très contagieuse. « Le département est indemne, mais pour autant plusieurs foyers existent en Europe, notamment en Allemagne et en Italie, qui se rapprochent. On est à 50 km de la frontière française depuis ces deux pays, observait Carole Souvignet. Son arrivée n’est pas inéluctable, mais des vecteurs peuvent accélérer sa propagation ».
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La maladie est mortelle pour les porcins dans 100 % des cas. Elle se propage par contact et ne se transmet pas à l’homme. Quand bien même ce dernier ingérerait une viande contaminée, il ne tomberait pas malade.
On compte 60.000 suidés dans les élevages de Haute-Loire, autant dire que « l’arrivée de cette maladie peut avoir des conséquences assez lourdes sur le plan économique », poursuivait Carole Souvignet.
Les premières mesures de sécurité concernent les élevages pour les rendre « étanches ». Après une phase de surveillance, la déclaration d’infection entraîne l’abattage de tous les animaux de l’élevage. Reste la faune sauvage, qui peut être vecteur de contagion, au même titre qu’un transport d’animaux par exemple ou autre.
« On sait que cette maladie aura un impact lourd sur les élevages. C’est pourquoi on travaille sur les mesures de sécurité », concluait Carole Souvignet.
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