Mesoke a écrit : ↑12 mars 2025 09:43
LeGrandNoir a écrit : ↑12 mars 2025 00:38
Vous 2/20 en comptabilité. Le livret défense serait un moyen de financement, mais in fine l'Etat devra emprunter pour financer son plan et donc créer de la dette, vu que nous avons déjà 150 milliards de déficit annuel.
Bah non, il y a plein de solution autres que du nouvel endettement : augmentation des impôts, livret défense, utilisation de l'épargne, réduction des dépenses actuelles de l'état pour les réorienter vers l'armée, à déficit égal, etc
Macron a d'ailleurs surtout évoqué ce dernier point.
Ce qui est la principale raison pour laquelle je doute du bien fondé de la démarche du gouvernement : on a là des gens de droite qui rêvent d'une grosse armée parce que c'est viril et qui rêve de couper dans les dépenses publiques parce que la redistribution c'est pour les faibles d'après leur doctrine libérale, et ils ont là une occasion de faire un coup double idéologique.
J'espère qu'il y aura un audit, une commission parlementaire pour réguler tout ça.
Vous êtes têtu.e. Je vous avais répondu uniquement sur la solution "livret défense".
C'est d'ailleurs la même réponse pour "utilisation de l'épargne". Les épargnants épargnent, l'Etat emprunte l'argent aux épargnants via les organismes gestionnaires de l'épargne, et la dette augmente d'autant.
Bien entendu, l'impôt ne cause pas de hausse de dette, et le financement par l'impôt est le plus sain. Mais comme la population est excédé par le niveau des impôts, taxes et charges en France, il ne sera pas possible de lever un impôt "réarmement" tant que le pays n'est pas en guerre; si le pays entre en guerre l'Etat lèvera un impôt de guerre avec des tranches à 60, 75 voire 90%.
Donc pour l'instant, la solution la plus saine va consister à diminuer les dépenses de l'Etat et collectivités par ailleurs, et les dépenses sociales (chômage, allocations, recul de l'âge de la retraite).
Il va donc falloir revenir à mes vieilles solutions:
- réduction des niveaux du millefeuilles: choix à faire entre 95 départements et 22 régions, diminution du nombre de communes par un facteur 10 voire 20 ( donc 3 600 ou 1 800 contre les 35 actuelles), suppression des communautés de communes (rôles à transférer à la nouvelle grande municipalité) et fusion des communes urbaines avec leurs métropôles. Le tout avec réduction des effectifs de 50% sur 10 ans et des frais de fonctionnement d'autant.
- allocations chômage réduites à 6 mois à 50% du salaire précédent plafonné, et attribuées après 5 ans d'activité stable minima
- recul progressivement rapide de l'âge légal de départ en retraite à 67 ans et âge de la retraite taux plein à 70 ans. Pas d'obligation de partir en retraite
- réduction des effectifs de la FP d'Etat, suppression des 1 200 opérateurs fantômes de l'Etat à une centaine au grand maximum
- suppression du CESE
- réduction du nombre de ministère, et transformation des ministères techniques en agences exécutives de l'Etat (modèle américain) dont les directeurs auraient rang de ministre
- suppression des subventions à des ONG nuisibles, des partis politiques nuisibles, des syndicats bidons. Les adhérents et membres n'ont qu'à assumer et payer.
- remplacement des prisons de télétravail par des camps à régime sévère où on travaillera dans la joie et on mangera moins
- etc...
“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes." Jacques-Bénigne Bossuet.