Contre la «gréviculture», Éric Ciotti annonce le dépôt d’une proposition de loi visant à encadrer le droit de grève

[Patchouli38]

"Le président de l’UDR souhaite s’inspirer de l’Italie et interdire la grève durant la quinzaine de Noël, les premiers et derniers jours des départs en vacances et les jours fériés.

À une semaine de la grève des cheminots, l’opportunité d’encadrer ce droit constitutionnel fait son retour dans le débat public. «Il faut du courage politique et s’attaquer à ce problème», a affirmé Éric Ciotti sur TF1, en guerre contre la «gréviculture des syndicats de gauche et d’extrême gauche». Le député nationaliste des Alpes-Maritimes a ainsi annoncé le dépôt d’une proposition de loi visant à limiter le droit de grève.

L’allié de Marine Le Pen souhaite s’inspirer de ce qui se fait en Italie, où il n’est pas possible de faire grève à certaines périodes de l’année, en raison de «l’intensité particulière du trafic». Comme de l’autre côté des Alpes, Éric Ciotti ambitionne d’interdire la grève pendant «les quinze jours de la trêve de Noël» ainsi que les premiers et derniers jours de toutes les vacances scolaires. Les jours fériés, un «service minimum de 50%» serait assuré.

Ce n’est pas la première fois que des élus s’attaquent à cette question. En avril dernier, les sénateurs avaient adopté une proposition de loi pour «concilier la continuité du service public de transports avec l’exercice du droit de grève». Ce texte proposait de suspendre le droit de grève à «certaines périodes emblématiques, comme celle des grands départs en vacances» dans la limite de 60 jours par an.

«Les Français n’en peuvent plus»

Pour Éric Ciotti, «le droit de grève doit avoir une limite : la liberté de travailler, de circuler et de vivre». Avec cette proposition de loi, le président de l’Union des droites pour la République (UDR) veut défendre «les Français qui n’en peuvent plus que des gens qui ont un statut relativement privilégié prennent en otage les autres qui bossent toute l’année».

Alors que la niche parlementaire – journée lors de laquelle un groupe a la main sur l’ordre du jour de l’Assemblée nationale – du groupe UDR aura seulement lieu en juin, Éric Ciotti «appelle le gouvernement» à se saisir de cette question. «Nous l’avons souvent demandé à LR. Je dis à Michel Barnier "allez chiche !"», a-t-il lancé. Le député nationaliste se dit convaincu qu’une majorité se dégagera pour «arrêter ces dérives». «Ce n’est pas parce que ça fait très longtemps que ça dure qu’il faut que ça continue indéfiniment», a-t-il conclu, appelant à mettre fin à «l’impuissance» et «l’immobilisme»."

https://www.lefigaro.fr/politique/contr ... e-20241113

[Kelenner]

Outre le ridicule de la proposition, le plus ironique c'est qu'un type qui prétend défendre les "travailleurs" (alors qu'il n'a jamais rien branlé lui-même, mais passons) se soucie en premier lieu du confort de ceux qui peuvent prendre le train pour partir en vacances.

[UBUROI]

J'ai eu peur! J'avais cru qu'il voulait déposer un projet de loi pour favoriser le départ en "vacances de neige" des chicoufs nécessiteux des quartiers déshérités.

[Fonck1]

Ciotti a compris qu'il s’était fait baiser.
il n'existe plus médiatiquement, alors il sort connerie sur connerie, même en sachant que ça n'aura aucun impact sur la vie politique ou française.

[gare au gorille]

"Le président de l’UDR souhaite s’inspirer de l’Italie et interdire la grève durant la quinzaine de Noël, les premiers et derniers jours des départs en vacances et les jours fériés.

À une semaine de la grève des cheminots, l’opportunité d’encadrer ce droit constitutionnel fait son retour dans le débat public. «Il faut du courage politique et s’attaquer à ce problème», a affirmé Éric Ciotti sur TF1, en guerre contre la «gréviculture des syndicats de gauche et d’extrême gauche». Le député nationaliste des Alpes-Maritimes a ainsi annoncé le dépôt d’une proposition de loi visant à limiter le droit de grève.

L’allié de Marine Le Pen souhaite s’inspirer de ce qui se fait en Italie, où il n’est pas possible de faire grève à certaines périodes de l’année, en raison de «l’intensité particulière du trafic». Comme de l’autre côté des Alpes, Éric Ciotti ambitionne d’interdire la grève pendant «les quinze jours de la trêve de Noël» ainsi que les premiers et derniers jours de toutes les vacances scolaires. Les jours fériés, un «service minimum de 50%» serait assuré.

Ce n’est pas la première fois que des élus s’attaquent à cette question. En avril dernier, les sénateurs avaient adopté une proposition de loi pour «concilier la continuité du service public de transports avec l’exercice du droit de grève». Ce texte proposait de suspendre le droit de grève à «certaines périodes emblématiques, comme celle des grands départs en vacances» dans la limite de 60 jours par an.

«Les Français n’en peuvent plus»

Pour Éric Ciotti, «le droit de grève doit avoir une limite : la liberté de travailler, de circuler et de vivre». Avec cette proposition de loi, le président de l’Union des droites pour la République (UDR) veut défendre «les Français qui n’en peuvent plus que des gens qui ont un statut relativement privilégié prennent en otage les autres qui bossent toute l’année».

Alors que la niche parlementaire – journée lors de laquelle un groupe a la main sur l’ordre du jour de l’Assemblée nationale – du groupe UDR aura seulement lieu en juin, Éric Ciotti «appelle le gouvernement» à se saisir de cette question. «Nous l’avons souvent demandé à LR. Je dis à Michel Barnier "allez chiche !"», a-t-il lancé. Le député nationaliste se dit convaincu qu’une majorité se dégagera pour «arrêter ces dérives». «Ce n’est pas parce que ça fait très longtemps que ça dure qu’il faut que ça continue indéfiniment», a-t-il conclu, appelant à mettre fin à «l’impuissance» et «l’immobilisme»."

https://www.lefigaro.fr/politique/contr ... e-20241113

Très bonne initiative de monsieur Ciotti . Les Italiens ont eu le courage politique de faire cesser ce chantage des syndicats qui à chaque Noël prennent les usagers en otages, reste à savoir si les politiques français à l'image de monsieur Ciotti auront le même courage.

[Fonck1]

comme disent les ouvriers anglais, jamais en France ils se seraient fait baiser, droit de grève oblige.

[Patchouli38]

"Le président de l’UDR souhaite s’inspirer de l’Italie et interdire la grève durant la quinzaine de Noël, les premiers et derniers jours des départs en vacances et les jours fériés.

À une semaine de la grève des cheminots, l’opportunité d’encadrer ce droit constitutionnel fait son retour dans le débat public. «Il faut du courage politique et s’attaquer à ce problème», a affirmé Éric Ciotti sur TF1, en guerre contre la «gréviculture des syndicats de gauche et d’extrême gauche». Le député nationaliste des Alpes-Maritimes a ainsi annoncé le dépôt d’une proposition de loi visant à limiter le droit de grève.

L’allié de Marine Le Pen souhaite s’inspirer de ce qui se fait en Italie, où il n’est pas possible de faire grève à certaines périodes de l’année, en raison de «l’intensité particulière du trafic». Comme de l’autre côté des Alpes, Éric Ciotti ambitionne d’interdire la grève pendant «les quinze jours de la trêve de Noël» ainsi que les premiers et derniers jours de toutes les vacances scolaires. Les jours fériés, un «service minimum de 50%» serait assuré.

Ce n’est pas la première fois que des élus s’attaquent à cette question. En avril dernier, les sénateurs avaient adopté une proposition de loi pour «concilier la continuité du service public de transports avec l’exercice du droit de grève». Ce texte proposait de suspendre le droit de grève à «certaines périodes emblématiques, comme celle des grands départs en vacances» dans la limite de 60 jours par an.

«Les Français n’en peuvent plus»

Pour Éric Ciotti, «le droit de grève doit avoir une limite : la liberté de travailler, de circuler et de vivre». Avec cette proposition de loi, le président de l’Union des droites pour la République (UDR) veut défendre «les Français qui n’en peuvent plus que des gens qui ont un statut relativement privilégié prennent en otage les autres qui bossent toute l’année».

Alors que la niche parlementaire – journée lors de laquelle un groupe a la main sur l’ordre du jour de l’Assemblée nationale – du groupe UDR aura seulement lieu en juin, Éric Ciotti «appelle le gouvernement» à se saisir de cette question. «Nous l’avons souvent demandé à LR. Je dis à Michel Barnier "allez chiche !"», a-t-il lancé. Le député nationaliste se dit convaincu qu’une majorité se dégagera pour «arrêter ces dérives». «Ce n’est pas parce que ça fait très longtemps que ça dure qu’il faut que ça continue indéfiniment», a-t-il conclu, appelant à mettre fin à «l’impuissance» et «l’immobilisme»."

https://www.lefigaro.fr/politique/contr ... e-20241113

Très bonne initiative de monsieur Ciotti . Les Italiens ont eu le courage politique de faire cesser ce chantage des syndicats qui à chaque Noël prennent les usagers en otages, reste à savoir si les politiques français à l'image de monsieur Ciotti auront le même courage.

Vous êtes contre ces blocages mais vous ne connaissez même pas la raison de la grève des cheminots, personne n'en parle.
Vous savez très bien qu'un blocage un jour de faible impact aura très peu de résonnance auprès de leur patron. D'où les blocages les périodes de vacances ou de Noël, ou les grévistes seront sûrs de se faire entendre.

Le droit de manifester est un droit inaliénable. Par ailleurs on sait très bien que le RN n'a jamais aimé les syndicats et serait bien capable de les interdire s'il arrivait au pouvoir.

Quand à Eric Ciotti qui a trahit son parti pour une place en tant que Ministre des Armées, doit bien l'avoir mauvaise. Alors, pour montrer qu'il est toujours là, il balance des trucs au hasard en espérant se faire une place sous les projecteurs.
Il ne récoltera que la fronde des syndicats.

[Mesoke]

J'adore voir les fans du RN lécher le c*l de leurs leaders qui proposent des lois qui vont à l'encontre de leur discours censé protéger les classes populaires contre les méchants riches. Surtout de la part d'ex-gauchistes qui ont rejoint le RN parce que ce parti protège les classes populaires, lui, pas comme la gauche.

Ca montre juste une fois de plus qu'on n'est absolument pas dans de l'adhésion réfléchie et pragmatique, mais bien dans de la croyance et du fanatisme.

[Fonck1]

ha mais on en a plus pour très loin de la "grande sodomie".

aux états unis, il y a la purge, chez nous, c'est la sodomie.

[jeandu53]

"Le président de l’UDR souhaite s’inspirer de l’Italie et interdire la grève durant la quinzaine de Noël, les premiers et derniers jours des départs en vacances et les jours fériés.

À une semaine de la grève des cheminots, l’opportunité d’encadrer ce droit constitutionnel fait son retour dans le débat public. «Il faut du courage politique et s’attaquer à ce problème», a affirmé Éric Ciotti sur TF1, en guerre contre la «gréviculture des syndicats de gauche et d’extrême gauche». Le député nationaliste des Alpes-Maritimes a ainsi annoncé le dépôt d’une proposition de loi visant à limiter le droit de grève.

L’allié de Marine Le Pen souhaite s’inspirer de ce qui se fait en Italie, où il n’est pas possible de faire grève à certaines périodes de l’année, en raison de «l’intensité particulière du trafic». Comme de l’autre côté des Alpes, Éric Ciotti ambitionne d’interdire la grève pendant «les quinze jours de la trêve de Noël» ainsi que les premiers et derniers jours de toutes les vacances scolaires. Les jours fériés, un «service minimum de 50%» serait assuré.

Ce n’est pas la première fois que des élus s’attaquent à cette question. En avril dernier, les sénateurs avaient adopté une proposition de loi pour «concilier la continuité du service public de transports avec l’exercice du droit de grève». Ce texte proposait de suspendre le droit de grève à «certaines périodes emblématiques, comme celle des grands départs en vacances» dans la limite de 60 jours par an.

«Les Français n’en peuvent plus»

Pour Éric Ciotti, «le droit de grève doit avoir une limite : la liberté de travailler, de circuler et de vivre». Avec cette proposition de loi, le président de l’Union des droites pour la République (UDR) veut défendre «les Français qui n’en peuvent plus que des gens qui ont un statut relativement privilégié prennent en otage les autres qui bossent toute l’année».

Alors que la niche parlementaire – journée lors de laquelle un groupe a la main sur l’ordre du jour de l’Assemblée nationale – du groupe UDR aura seulement lieu en juin, Éric Ciotti «appelle le gouvernement» à se saisir de cette question. «Nous l’avons souvent demandé à LR. Je dis à Michel Barnier "allez chiche !"», a-t-il lancé. Le député nationaliste se dit convaincu qu’une majorité se dégagera pour «arrêter ces dérives». «Ce n’est pas parce que ça fait très longtemps que ça dure qu’il faut que ça continue indéfiniment», a-t-il conclu, appelant à mettre fin à «l’impuissance» et «l’immobilisme»."

https://www.lefigaro.fr/politique/contr ... e-20241113

Sur le principe, la proposition de Ciotti est pertinente : l'exigence de continuité du service public implique une limitation du droit de grève.

Le problème, c'est que tout ceci sent un peu le réchauffé. Pour rappel, Sarkozy avait entendu lui aussi limiter le droit de grève dans les transports publics. Serait-ce à dire que la loi qu'il a fait voter à l'époque n'a servi à rien ?

[Fonck1]

"Le président de l’UDR souhaite s’inspirer de l’Italie et interdire la grève durant la quinzaine de Noël, les premiers et derniers jours des départs en vacances et les jours fériés.

À une semaine de la grève des cheminots, l’opportunité d’encadrer ce droit constitutionnel fait son retour dans le débat public. «Il faut du courage politique et s’attaquer à ce problème», a affirmé Éric Ciotti sur TF1, en guerre contre la «gréviculture des syndicats de gauche et d’extrême gauche». Le député nationaliste des Alpes-Maritimes a ainsi annoncé le dépôt d’une proposition de loi visant à limiter le droit de grève.

L’allié de Marine Le Pen souhaite s’inspirer de ce qui se fait en Italie, où il n’est pas possible de faire grève à certaines périodes de l’année, en raison de «l’intensité particulière du trafic». Comme de l’autre côté des Alpes, Éric Ciotti ambitionne d’interdire la grève pendant «les quinze jours de la trêve de Noël» ainsi que les premiers et derniers jours de toutes les vacances scolaires. Les jours fériés, un «service minimum de 50%» serait assuré.

Ce n’est pas la première fois que des élus s’attaquent à cette question. En avril dernier, les sénateurs avaient adopté une proposition de loi pour «concilier la continuité du service public de transports avec l’exercice du droit de grève». Ce texte proposait de suspendre le droit de grève à «certaines périodes emblématiques, comme celle des grands départs en vacances» dans la limite de 60 jours par an.

«Les Français n’en peuvent plus»

Pour Éric Ciotti, «le droit de grève doit avoir une limite : la liberté de travailler, de circuler et de vivre». Avec cette proposition de loi, le président de l’Union des droites pour la République (UDR) veut défendre «les Français qui n’en peuvent plus que des gens qui ont un statut relativement privilégié prennent en otage les autres qui bossent toute l’année».

Alors que la niche parlementaire – journée lors de laquelle un groupe a la main sur l’ordre du jour de l’Assemblée nationale – du groupe UDR aura seulement lieu en juin, Éric Ciotti «appelle le gouvernement» à se saisir de cette question. «Nous l’avons souvent demandé à LR. Je dis à Michel Barnier "allez chiche !"», a-t-il lancé. Le député nationaliste se dit convaincu qu’une majorité se dégagera pour «arrêter ces dérives». «Ce n’est pas parce que ça fait très longtemps que ça dure qu’il faut que ça continue indéfiniment», a-t-il conclu, appelant à mettre fin à «l’impuissance» et «l’immobilisme»."

https://www.lefigaro.fr/politique/contr ... e-20241113

Sur le principe, la proposition de Ciotti est pertinente : l'exigence de continuité du service public implique une limitation du droit de grève.

Le problème, c'est que tout ceci sent un peu le réchauffé. Pour rappel, Sarkozy avait entendu lui aussi limiter le droit de grève dans les transports publics. Serait-ce à dire que la loi qu'il a fait voter à l'époque n'a servi à rien ?

Le droit de grève en France est un droit à valeur constitutionnelle.
vous n'aimez décidément pas votre pays.

[gare au gorille]

J'adore voir les fans du RN lécher le c*l de leurs leaders qui proposent des lois qui vont à l'encontre de leur discours censé protéger les classes populaires contre les méchants riches. Surtout de la part d'ex-gauchistes qui ont rejoint le RN parce que ce parti protège les classes populaires, lui, pas comme la gauche.

Ca montre juste une fois de plus qu'on n'est absolument pas dans de l'adhésion réfléchie et pragmatique, mais bien dans de la croyance et du fanatisme.

Ben justement, c'est pour protéger les classes populaire et permettre aux gens de ne pas se retrouver pris en otage par les syndicats au moment ou les français ont le plus besoin de se déplacer que j'approuve la proposition de monsieur Ciotti. Il y a longtemps que la gauche ne défend plus les classes populaires qui d'ailleurs l'ont bien compris et ont préféré rejoindre en masse le RN. Cela montre tout simplement que vous êtes encore dans la croyance et le fanatisme et que la défense des classes populaires se passe sans vous.

[Mesoke]

Le droit de grève c'est la protection des classes populaires. Commencer à le remettre en question c'est nuire aux classes populaires. Parce que ça commence par 15 jours à Noël, mais après on trouvera bien autre chose pour mettre au pas ces râleurs qui en veulent aux saints dividendes des très riches.

[Patchouli38]

J'adore voir les fans du RN lécher le c*l de leurs leaders qui proposent des lois qui vont à l'encontre de leur discours censé protéger les classes populaires contre les méchants riches. Surtout de la part d'ex-gauchistes qui ont rejoint le RN parce que ce parti protège les classes populaires, lui, pas comme la gauche.

Ca montre juste une fois de plus qu'on n'est absolument pas dans de l'adhésion réfléchie et pragmatique, mais bien dans de la croyance et du fanatisme.

Ben justement, c'est pour protéger les classes populaire et permettre aux gens de ne pas se retrouver pris en otage par les syndicats au moment ou les français ont le plus besoin de se déplacer que j'approuve la proposition de monsieur Ciotti. Il y a longtemps que la gauche ne défend plus les classes populaires qui d'ailleurs l'ont bien compris et ont préféré rejoindre en masse le RN. Cela montre tout simplement que vous êtes encore dans la croyance et le fanatisme et que la défense des classes populaires se passe sans vous.

Les grévistes viennent aussi des classes populaires et qui défendent leurs droits, tout comme ceux manifestant dans les rues (et bloquant les bus, les trams, les voitures, etc.). Les gilets jaune ont foutu la merde dans les ronds-points en bloquant tout trafic, empêchant les français d'aller bosser ou se faire soigner, provoquant des ruptures d'approvisionnement dans les magasins, et vous les applaudissiez.

Aujourd'hui, vous condamnez les blocages de train parce que cela empêche les français d'aller en vacances. Pourtant, ce sont aussi les classes populaires qui défendent leurs droits.

[gare au gorille]

Le droit de grève c'est la protection des classes populaires. Commencer à le remettre en question c'est nuire aux classes populaires. Parce que ça commence par 15 jours à Noël, mais après on trouvera bien autre chose pour mettre au pas ces râleurs qui en veulent aux saints dividendes des très riches.

Personne ne parle de remettre en question le droit de grève, ce qui mérite d'être remis en question ce sont les abus qui permettent à une minorité de prendre en otage chaque année au moment des fêtes de Noël les classes populaires qui ont le plus besoin des transports publics pour se déplacer.
Mais vu que la gauche a depuis longtemps laissé tomber les classes populaires..