ANTICOR*ruption est nécessaire. Avec cet agrément elle pouvait dénoncer les trafics et se porter partie civile. Par exemple, elle est à l'oeuvre dans l'affaire jugée en ce moment contre notre excellent ministre de la justice!
Devant la CA administratif, le GVT avait déposé des conclusions allant dans le sens du MAINTIEN de l'agrément . Cet égrément n'était pas coontesté par les pouvoirs publics (encore qu'ils devaient la trouver saumâtre que des ministres, foncs, élus soient "emmerdés" par ces bénévoles anti corruption!)
C'est une plainte d'un des membres de cette bienfaitrice portant sur la gestion interne de l'assoc. qui a entraîné cette procédure de retrait d'agrément; et je ne dis pas que certaines victimes de son zèle poussaient ce membre à agir
Fonck devrait s'intéeresser aux actions de ces membres avant d'avoir des réactions dignes d'un poutinien néo stalinien: les démocraties ont besoin de contre pouvoirs! Anticor doit exister!
Un extrait plus explicite du jugement dans Le Monde, cet excellent journal d'information!
https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html
...Pour Anticor, les planètes semblaient alignées. Comme l’a révélé Le Monde en octobre, la première ministre,
Elisabeth Borne, avait souligné, dans une note de cinq pages d’observations envoyée le 3 octobre à la Cour administrative d’appel,
que l’association avait bel et bien mis en place, avant avril 2021, un certain nombre de mesures en ce qui concerne la transparence et l’information sur ses donateurs, ainsi qu’une « réforme participative des statuts visant à améliorer les procédures internes », la création d’un comité d’éthique et le « recours à un commissaire aux comptes ».
« Le premier ministre ne pouvait [en 2021], sans commettre d’erreur de droit, se fonder sur la circonstance que l’association se serait engagée à prendre des mesures correctives visant à se mettre en conformité avec ses obligations postérieurement à la date de la décision d’agrément »,
conclut toutefois la Cour administrative d’appel tout en rejetant la requête d’Anticor, qui réclamait une modulation dans le temps des effets de l’annulation de l’agrément.
Et pour Fonck qui se demande à quoi "ça sert" ces machins:
...suite de l'artcle
Projecteurs braqués sur Borne
Les projecteurs sont désormais braqués sur la première ministre, Elisabeth Borne, dont les services instruisent actuellement une demande de renouvellement d’agrément déposée cet été par Anticor. Une procédure qui était suspendue dans l’attente de l’arrêt de la Cour administrative d’appel. Contacté par Le Monde, le cabinet de Mme Borne n’a pas réagi.
Matignon pourrait rendre, cet automne, sa décision concernant le renouvellement ou non de l’agrément. Jugé du 6 au 16 novembre pour « prise illégale d’intérêts » par la Cour de justice de la République, le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, avait dû se déporter du dossier Anticor dans la mesure où l’association a déposé une plainte contre lui, en octobre 2020.
Engagée dans plusieurs procédures brûlantes (affaires Alexis Kohler, Benalla, de la tour Triangle à Paris…), Anticor souhaite récupérer son agrément avant la fin 2023 pour notamment se constituer partie civile lors du procès, le 14 décembre, pour « prise illégale d’intérêts et faux administratifs », de Pierre-André Périssol, ex-ministre de Jacques Chirac et maire (Les Républicains, LR) de Moulins depuis 1995.
Tout en regrettant que Mme Borne « n’a pas formulé officiellement de demande de substitution de motifs » devant la Cour administrative d’appel,
l’association soupçonne les services de Jean Castex d’avoir « intentionnellement » mal motivé l’arrêté d’avril 2021 renouvelant son agrément.
Anticor, qui a le sentiment d’irriter le pouvoir exécutif, estime que « les conditions qui permettent le renouvellement de l’agrément sont juridiquement réunies, mais la décision est politique ». Elle observe que « la décision d’agrément devrait relever non du gouvernement mais d’une autorité indépendante ».