Elle a bien augmenté cette dette sous le règne des premiers ministres des PDR depuis 1974.
Sauf sous le gouvernement de Lionel Jospin, contrairement à ce que l'on a entendu de la bouche de Bayrou le mardi 14 janvier 2025!
Je suis de gauche, et c'est bon de le rappeler, hein mon Chimple
https://www.liberation.fr/politique/lio ... ZR24GP4DE/Il y en a un qui a écouté, mardi 14 janvier, la déclaration de politique générale de François Bayrou avec attention. Et il n’est pas content. «Surpris par l’imprécision et l’inexactitude» des affirmations du Premier ministre concernant l’augmentation de la dette sous son gouvernement, Lionel Jospin tient à faire savoir à Libération que, pendant ses 5 années à Matignon, le déficit des finances publiques est passé au-dessous de 3 % et que le poids de la dette a diminué (en % du PIB).
En entame de son long discours devant l’Assemblée nationale, François Bayrou avait en effet fait le résumé de l’évolution de l’endettement de la France ces dernières décennies, son sujet préféré, gauche et droite en prenant pour leur grade. «Pourquoi cette situation de surendettement nous oblige-t-elle collectivement ? C’est parce que tous les courants dits de gouvernement y ont pris leur part», a lancé le Premier ministre, en remontant à François Mitterrand : «Quand la France est l’un des pays les moins endettés du monde» au début de son mandat, avant les «trente points d’endettement supplémentaire en 14 ans». Evoquant le gouvernement Jospin, François Bayrou a ce mot : «Les courbes se cassent.»
Si les courbes se cassent, elles le font en effet mais vers le bas. Selon les chiffres de l’Insee, entre le deuxième trimestre de 1997 et le premier trimestre de 2002, c’est-à-dire la période pendant laquelle Lionel Jospin était locataire de Matignon, la dette est passée de 63 % à 59,6 % du PIB. «C’est la seule période quinquennale où la France a réduit sa dette en % du PIB», insiste l’ancien Premier ministre socialiste, graphique à l’appui. Avec l’espoir qu’on lise Chez Pol à Matignon et qu’on rectifie le tir dans la version sénatoriale du discours de politique générale qui sera prononcée ce mercredi après-midi.
Bravo à Lionel...qui a par ailleurs écrit un excellent essai sur Napoléon. Il remet les pendules à l'heure sur le tyran