Face à la «menace existentielle» russe, l’extrême droite s’accroche à son vieux logiciel
- Corvo
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Face à la «menace existentielle» russe, l’extrême droite s’accroche à son vieux logiciel
Sale temps pour le RN...
Si Marine Le Pen et ses alliés fustigent l’idée d’un péril venu de Russie, avec qui ils partagent une vision identitaire et autoritaire, c’est aussi parce qu’ils refusent qu’il prenne le pas dans l’opinion sur la peur de l’islam et de l’immigré, leur principal carburant.
La réalité de la menace russe est une très mauvaise nouvelle pour l’extrême droite. Parce que les extrêmes droites françaises et européennes, dans leur diversité, partagent avec le régime poutinien la même vision identitaire, blanche, chrétienne, machiste et autoritaire de la société ; parce que pour contrer cette menace sans l’aide des Américains (qui font maintenant partie du problème), à l’évidence, seule la dimension européenne, qu’ils exècrent, paraît adaptée. Et puis, affirmer que la Russie est la première menace pour l’Europe, comme le font une partie de la droite, le bloc central, les socialistes et les écologistes, c’est passer au second plan le «péril suprême» du «grand remplacement», les menaces islamistes et «wokes».
Ce week-end, le ministre de la Défense, Sébastien Lecornu disait : «La menace russe est réelle, l’Europe doit se réveiller.» Marine Le Pen avait, au contraire, vendredi 6 mars, à la tribune de l’Assemblée, minimisé le danger russe : «Si au bout de trois ans, la Russie a du mal à avancer en Ukraine, il y a peu de chances pour qu’elle ambitionne de venir jusqu’à Paris.» La présidente du groupe RN à l’Assemblée tentait de caricaturer l’exécutif en l’accusant de paranoïa calculée, comme la gauche ironisait, dans les années 80, quand une partie de la droite vaincue de l’époque s’effrayait, en raison de la présence de quatre ministres communistes, de voir les chars soviétiques débarquer sur la place de la Concorde. Les porte-parole du RN, de Reconquête et d’une partie de la droite en voie de trumpisation font semblant de ne pas voir la guerre hybride (désinformation, cyberattaques, manipulation des débats) menée par la Russie et maintenant aussi par la nouvelle administration américaine. En fait, cette guerre hybride est aussi la leur.
Novlangue
C’est le philosophe et juriste allemand Carl Schmitt, un temps inspirateur des nazis, qui avait le mieux théorisé la nécessité toute naturelle et vitale (selon lui) en politique de se déterminer des ennemis mortels afin de mettre en branle la société et d’affirmer puissamment son identité. Cela ne veut pas dire que toute désignation d’un ennemi est une instrumentalisation politique mais il est instructif de bien analyser la façon dont chaque camp choisit, caractérise ses ennemis et surtout les hiérarchise comme autant de menaces. Le terme poncif «existentiel» est utilisé à outrance dans le débat politique. On ne dit plus «première menace», «menace vitale» ou «essentielle». Rien à voir avec Sartre et l’existentialisme, c’est juste de la novlangue. Il s’agit d’affirmer que la menace ainsi désignée «existentielle» surpasse toutes les autres. Voilà pourquoi Emmanuel Macron s’est dit, jeudi 6 mars, satisfait du «sursaut d’investissement» européen en matière d’armement face à la «menace existentielle» que représente la Russie. Ce à quoi, devenu porte-voix de ce qu’il va bien falloir appeler le parti bolloréen (la puissante sphère médiatique de Vincent Bolloré), Philippe de Villiers a rétorqué : «La Russie n’est pas une menace existentielle, c’est un mensonge.»
L’extrême droite promeut l’idée que nous serions à la veille d’une guerre de civilisation contre l’islam, l’islamisme et leurs alliés, à l’intérieur de nos sociétés occidentales, les libéraux, les «*****propos modérés attisant la haine» et les wokes (fourre-tout de la panique conservatrice). La Russie de Poutine, comme l’Amérique de Trump, eux-mêmes nationalistes autoritaires, xénophobes, anti-woke, ne peuvent pas être la première menace et reléguer au rang de menace subalterne l’islam et l’immigré. Si tel était le cas dans l’opinion, alors le principal carburant de l’extrême droite serait tari !
La peur d’une alliance de circonstance
Pour ce qui est de ceux qui, à gauche (LFI), refusent aussi que l’on mette la Russie au top des menaces qui pèsent sur notre modèle, d’autres facteurs, moins clairs, sont en jeu : la crainte que l’on sacrifie la politique sociale au profit des dépenses militaires présentées comme vitales et la peur de voir une alliance concurrente et de circonstance se créer entre écologistes, socialistes, centristes et libéraux.
La menace russe est en train de redessiner et de redéfinir l’Europe. Elle pourrait aussi peser sur la formation des clivages de politique intérieure qui restent mouvants et mal déterminés depuis la fin de la bipolarisation classique.
https://www.liberation.fr/politique/fac ... ANHO7AV2Y/
Si Marine Le Pen et ses alliés fustigent l’idée d’un péril venu de Russie, avec qui ils partagent une vision identitaire et autoritaire, c’est aussi parce qu’ils refusent qu’il prenne le pas dans l’opinion sur la peur de l’islam et de l’immigré, leur principal carburant.
La réalité de la menace russe est une très mauvaise nouvelle pour l’extrême droite. Parce que les extrêmes droites françaises et européennes, dans leur diversité, partagent avec le régime poutinien la même vision identitaire, blanche, chrétienne, machiste et autoritaire de la société ; parce que pour contrer cette menace sans l’aide des Américains (qui font maintenant partie du problème), à l’évidence, seule la dimension européenne, qu’ils exècrent, paraît adaptée. Et puis, affirmer que la Russie est la première menace pour l’Europe, comme le font une partie de la droite, le bloc central, les socialistes et les écologistes, c’est passer au second plan le «péril suprême» du «grand remplacement», les menaces islamistes et «wokes».
Ce week-end, le ministre de la Défense, Sébastien Lecornu disait : «La menace russe est réelle, l’Europe doit se réveiller.» Marine Le Pen avait, au contraire, vendredi 6 mars, à la tribune de l’Assemblée, minimisé le danger russe : «Si au bout de trois ans, la Russie a du mal à avancer en Ukraine, il y a peu de chances pour qu’elle ambitionne de venir jusqu’à Paris.» La présidente du groupe RN à l’Assemblée tentait de caricaturer l’exécutif en l’accusant de paranoïa calculée, comme la gauche ironisait, dans les années 80, quand une partie de la droite vaincue de l’époque s’effrayait, en raison de la présence de quatre ministres communistes, de voir les chars soviétiques débarquer sur la place de la Concorde. Les porte-parole du RN, de Reconquête et d’une partie de la droite en voie de trumpisation font semblant de ne pas voir la guerre hybride (désinformation, cyberattaques, manipulation des débats) menée par la Russie et maintenant aussi par la nouvelle administration américaine. En fait, cette guerre hybride est aussi la leur.
Novlangue
C’est le philosophe et juriste allemand Carl Schmitt, un temps inspirateur des nazis, qui avait le mieux théorisé la nécessité toute naturelle et vitale (selon lui) en politique de se déterminer des ennemis mortels afin de mettre en branle la société et d’affirmer puissamment son identité. Cela ne veut pas dire que toute désignation d’un ennemi est une instrumentalisation politique mais il est instructif de bien analyser la façon dont chaque camp choisit, caractérise ses ennemis et surtout les hiérarchise comme autant de menaces. Le terme poncif «existentiel» est utilisé à outrance dans le débat politique. On ne dit plus «première menace», «menace vitale» ou «essentielle». Rien à voir avec Sartre et l’existentialisme, c’est juste de la novlangue. Il s’agit d’affirmer que la menace ainsi désignée «existentielle» surpasse toutes les autres. Voilà pourquoi Emmanuel Macron s’est dit, jeudi 6 mars, satisfait du «sursaut d’investissement» européen en matière d’armement face à la «menace existentielle» que représente la Russie. Ce à quoi, devenu porte-voix de ce qu’il va bien falloir appeler le parti bolloréen (la puissante sphère médiatique de Vincent Bolloré), Philippe de Villiers a rétorqué : «La Russie n’est pas une menace existentielle, c’est un mensonge.»
L’extrême droite promeut l’idée que nous serions à la veille d’une guerre de civilisation contre l’islam, l’islamisme et leurs alliés, à l’intérieur de nos sociétés occidentales, les libéraux, les «*****propos modérés attisant la haine» et les wokes (fourre-tout de la panique conservatrice). La Russie de Poutine, comme l’Amérique de Trump, eux-mêmes nationalistes autoritaires, xénophobes, anti-woke, ne peuvent pas être la première menace et reléguer au rang de menace subalterne l’islam et l’immigré. Si tel était le cas dans l’opinion, alors le principal carburant de l’extrême droite serait tari !
La peur d’une alliance de circonstance
Pour ce qui est de ceux qui, à gauche (LFI), refusent aussi que l’on mette la Russie au top des menaces qui pèsent sur notre modèle, d’autres facteurs, moins clairs, sont en jeu : la crainte que l’on sacrifie la politique sociale au profit des dépenses militaires présentées comme vitales et la peur de voir une alliance concurrente et de circonstance se créer entre écologistes, socialistes, centristes et libéraux.
La menace russe est en train de redessiner et de redéfinir l’Europe. Elle pourrait aussi peser sur la formation des clivages de politique intérieure qui restent mouvants et mal déterminés depuis la fin de la bipolarisation classique.
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Re: Face à la «menace existentielle» russe, l’extrême droite s’accroche à son vieux logiciel
On dirait du Jean Paul Sartre dans les années 60.Philippe de Villiers a rétorqué : «La Russie n’est pas une menace existentielle, c’est un mensonge.»
- Yaroslav
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Re: Face à la «menace existentielle» russe, l’extrême droite s’accroche à son vieux logiciel
Je ne suis même pas certain qu'il condamne la guerre en Ukraine celui-là.
«Il n'y a rien de plus terrible qu'un pouvoir illimité dans les mains d'un être borné.» Vassyl Symonenko (1935-1963)
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Re: Face à la «menace existentielle» russe, l’extrême droite s’accroche à son vieux logiciel
Non probablement pas. Devilliers considère que c'est un détail, n'est ce pas ? (Comme aurait dit JM)
- mic43121
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Re: Face à la «menace existentielle» russe, l’extrême droite s’accroche à son vieux logiciel
Moi je ne suis ni d'extrême gauche ,ni d'extrême droite ..
ET je suis persuadé que la russie se marre en constatant que la France chie dans son froc ..
Il seront content de garder la Crimée ....![Dan.San :]](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/8.gif)
ET je suis persuadé que la russie se marre en constatant que la France chie dans son froc ..
Il seront content de garder la Crimée ....
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La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
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- mic43121
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Re: Face à la «menace existentielle» russe, l’extrême droite s’accroche à son vieux logiciel


Le trouillard c'est toi ..mais dans le fond ,tout ce micmac t'intéresse

Prêt a déclarer une guerre à la russie ,qui nous anéantirait avant qu'on ait bougé un doigt de pied ....

La réalité ..pourquoi s'armer alors qu'on a une arme de dissuasion ..C'est pour éviter les guerres qu'on a fait ça ..
Mais je l'ai déjà écrit ,les marchands d'armes sautent de joie

La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
- gare au gorille
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Re: Face à la «menace existentielle» russe, l’extrême droite s’accroche à son vieux logiciel
Non, De Villiers a expliqué que l'Empire Russe est une vieille histoire, que ce qui intéresse Poutine c'est d'essayer de reformer une partie de cet empire Russe et pas vraiment d'aller conquérir Paris.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
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Re: Face à la «menace existentielle» russe, l’extrême droite s’accroche à son vieux logiciel
Franchement qui gobe ces bobards? A part les Fous du fond du puits. T'es sérieux ? Tu crois à tes salades ?gare au gorille a écrit : ↑10 mars 2025 01:41
Non, De Villiers a expliqué que l'Empire Russe est une vieille histoire, que ce qui intéresse Poutine c'est d'essayer de reformer une partie de cet empire Russe et pas vraiment d'aller conquérir Paris.
Aller jusqu'aux Pays Baltes qui ont choisi la démocratie, jusqu'à la Pologne de Solidarsnoc, Kiev, Chisinau, Tbilissi...?
Tu te rends compte qu'accepter cette thèse du mec qui installe ses Puy du Fou chez Poutine, à Moscou et en Crimée annexée c'est être un collabo du FSB?
- Corvo
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Re: Face à la «menace existentielle» russe, l’extrême droite s’accroche à son vieux logiciel
Tout le monde, sauf vous visiblement, sait que de Villiers est un poutinolâtre.gare au gorille a écrit : ↑10 mars 2025 01:41
Non, De Villiers a expliqué que l'Empire Russe est une vieille histoire, que ce qui intéresse Poutine c'est d'essayer de reformer une partie de cet empire Russe et pas vraiment d'aller conquérir Paris.
- Fonck1
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Re: Face à la «menace existentielle» russe, l’extrême droite s’accroche à son vieux logiciel
c'est bien pour cela que la pologne est en train de se préparer au pire, la pologne c'est l'europe, et donc c'est la france, aussi.gare au gorille a écrit : ↑10 mars 2025 01:41
Non, De Villiers a expliqué que l'Empire Russe est une vieille histoire, que ce qui intéresse Poutine c'est d'essayer de reformer une partie de cet empire Russe et pas vraiment d'aller conquérir Paris.
eux, ils savent ce que font les russes, que tu soutiens avec ton parti.
https://www.lindependant.fr/2025/03/08/ ... 557313.php
Guerre en Ukraine : la Pologne commence à construire 400 km de fortifications à la frontière avec la Russie et la Biélorussie
https://www.ladepeche.fr/2024/11/01/gue ... 297647.php
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Re: Face à la «menace existentielle» russe, l’extrême droite s’accroche à son vieux logiciel
J'ajouterai que le RN est contre une armée européenne de défense. Et pourquoi donc ? Pour éviter de lutter contre l'armée russe et le pouvoir expansionniste de leur chef dictateur russe. Les masques tombent les uns après les autres.Fonck1 a écrit : ↑10 mars 2025 09:12c'est bien pour cela que la pologne est en train de se préparer au pire, la pologne c'est l'europe, et donc c'est la france, aussi.gare au gorille a écrit : ↑10 mars 2025 01:41
Non, De Villiers a expliqué que l'Empire Russe est une vieille histoire, que ce qui intéresse Poutine c'est d'essayer de reformer une partie de cet empire Russe et pas vraiment d'aller conquérir Paris.
eux, ils savent ce que font les russes, que tu soutiens avec ton parti.
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Guerre en Ukraine : la Pologne commence à construire 400 km de fortifications à la frontière avec la Russie et la Biélorussie
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"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
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"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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Re: Face à la «menace existentielle» russe, l’extrême droite s’accroche à son vieux logiciel
Peut-être et vous pensez que c'est normal ? Logique ? Moral ? Acceptable ?gare au gorille a écrit : ↑10 mars 2025 01:41
Non, De Villiers a expliqué que l'Empire Russe est une vieille histoire, que ce qui intéresse Poutine c'est d'essayer de reformer une partie de cet empire Russe et pas vraiment d'aller conquérir Paris.
- gare au gorille
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Re: Face à la «menace existentielle» russe, l’extrême droite s’accroche à son vieux logiciel
papibilou a écrit : ↑10 mars 2025 13:17Peut-être et vous pensez que c'est normal ? Logique ? Moral ? Acceptable ?gare au gorille a écrit : ↑10 mars 2025 01:41
Non, De Villiers a expliqué que l'Empire Russe est une vieille histoire, que ce qui intéresse Poutine c'est d'essayer de reformer une partie de cet empire Russe et pas vraiment d'aller conquérir Paris.
Non, la réalité des choses n'a rien à voir avec la morale. Les rapports de forces n'ont rien à voir avec la morale, quand le chat martyrise une souris il n'y a rien de moral, par contre il y a une réalité qui est un rapport de force entre le chat et la souris.
Moralement je souhaiterais qu'il n'y ai plus de guerre, plus d'armée et que chacun respecte l'autre et puis il y a la réalité qui n'est pas forcément en accord avec la morale.
Moralement nous devrions chacun prendre une arme et aller défendre l'Ukraine, dans la réalité nous ne le ferons pas et vivons cette guerre par procuration. Après on peut toujours jouer les matamores depuis son canapé en expliquant ce qui est moral et ce qui ne l'est pas.
Sauf que nous savons qui est l'agresseur et qui est l'agressé et qu'il n'y a même pas débat à avoir sur le sujet.
* il pleut doucement sur la ville *
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- Corvo
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Re: Face à la «menace existentielle» russe, l’extrême droite s’accroche à son vieux logiciel
"Sauf que nous savons qui est l'agresseur et qui est l'agressé et qu'il n'y a même pas débat à avoir sur le sujet."gare au gorille a écrit : ↑10 mars 2025 13:46
Non, la réalité des choses n'a rien à voir avec la morale. Les rapports de forces n'ont rien à voir avec la morale, quand le chat martyrise une souris il n'y a rien de moral, par contre il y a une réalité qui est un rapport de force entre le chat et la souris.
Moralement je souhaiterais qu'il n'y ai plus de guerre, plus d'armée et que chacun respecte l'autre et puis il y a la réalité qui n'est pas forcément en accord avec la morale.
Moralement nous devrions chacun prendre une arme et aller défendre l'Ukraine, dans la réalité nous ne le ferons pas et vivons cette guerre par procuration. Après on peut toujours jouer les matamores depuis son canapé en expliquant ce qui est moral et ce qui ne l'est pas.
Sauf que nous savons qui est l'agresseur et qui est l'agressé et qu'il n'y a même pas débat à avoir sur le sujet.
On dirait que vous avez du mal à nommer qui est qui. En même temps on ne se demande pas pourquoi.