Face au renversement d’Assad en Syrie, un terrible réflexe xénophobe en Europe
Face au renversement d’Assad en Syrie, un terrible réflexe xénophobe en Europe
Au lieu de se rendre utiles à la Syrie dans son processus de changement de régime, plusieurs pays du Vieux Continent n’ont pas attendu pour évoquer des expulsions massives de réfugiés. En France, l’extrême droite et une partie de gauche agitent le spectre improbable d’un afflux de migrants.
L’Europe deviendrait-elle un nain politique qui, face au grand vent de l’histoire, face à la possibilité de voir un pays sortir de la nuit autoritaire la plus noire, donne l’impression, par la teneur de ses débats, de se préoccuper surtout de fermer ses frontières ?
Plutôt que de se réunir en urgence pour envisager les moyens d’aider la Syrie à réaliser sa périlleuse transition vers un régime de liberté, plusieurs pays de l’Union semblent surtout occupés à se demander comment se débarrasser de ses réfugiés. Les premiers réflexes des nations, comme des individus, face aux drames des autres révèlent la nature de ces nations et de ces individus. Nos premiers réflexes sont, de ce point de vue, affligeants. Quand l’Europe, havre proclamé de démocratie, voit une nation qui s’ouvre la possibilité, certes fragile et très incertaine, de faire des pas de géant vers un modèle de liberté, même relative, elle donne plutôt à voir sa pusillanimité, sa trouille identitaire…
Mais de quelle avalanche parle donc Bruno Retailleau ?
Alors que, justement, les nouvelles perspectives sont plutôt au retour volontaire de millions de Syriens au pays, les premiers messages envoyés par les forces d’extrême droite gouvernementales (en Autriche ou en Italie) parlent d’expulsions massives et prochaines. Les extrêmes droites d’opposition qui dominent les débats (comme en France) donnent, elles, l’impression que le continent des droits de l’homme ne comprend rien au formidable contre-pied historique réalisé par les Syriens. Nos droites identitaires et certaines de nos gauches voient dans les évènements syriens une menace plus qu’un motif d’espoir.
Ainsi, à peine vingt-quatre heures après le renversement d’une dictature parmi les plus sanguinaires de la planète par le groupe islamiste HTS, Jordan Bardella parlait de catastrophe et prévoyait un déferlement de migrants. «Afin de mettre un frein à l’avalanche d’appels sur les demandes d’asile de Syriens, nous travaillons sur une suspension des dossiers d’asile en cours provenant de Syrie», assurait de son côté le ministère de l’Intérieur lundi 9 décembre après-midi. Mais de quelle avalanche parlent donc les services de Bruno Retailleau ?
En réalité, en France, l’immigration syrienne est minime : l’Office français de protection des réfugiés et apatrides chiffre à 4 465 les demandes d’asile déposées par des Syriens en 2023, et à 2 500 celles depuis début 2024. Seules 700 demandes sont toujours en cours de traitement. La quasi-totalité des Syriens arrivés en Europe ont fui le régime de Bachar al-Assad et ses exactions plutôt que l’Etat islamique qui régnait, au plus fort de son offensive il y a huit ans, sur des zones peu peuplées. L’Etat islamique, encore résiduellement présent au centre du pays, est l’autre ennemi des nouveaux maîtres de la Syrie. Donc tout porte à croire, contrairement aux prévisions catastrophistes et délirantes de Jordan Bardella comme de la partie de la droite et de son extrême qui furent pro-Bachar al-Assad, que le nombre de Syriens souhaitant quitter leur pays sera moins important que celui des Syriens qui souhaiteraient y retourner.
Sinistre panique islamiste et terroriste
La France suspend l’étude des demandes d’asile et c’est normal, puisque l’asile était accordé aux Syriens fuyant le régime de Bachar al-Assad. Mais peut-être demain faudra-t-il étudier d’autres demandes… Celles de minorités persécutées si le nouveau régime devait s’avérer moins «libéral» qu’il semble l’être aujourd’hui. Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration explique d’ailleurs que le statut de réfugié peut être un handicap pour les Syriens qui se sont exilés en France puisque, par nature, ce statut interdit à un ressortissant de revenir dans son pays. Le gel de l’étude des demandes de droit d’asile se justifie donc.
Mais, à une question qui lui était posée sur ce gel pratiqué par la France, le communiste Fabien Roussel faisait cette réponse sur France Info ce mardi matin : «C’est une mesure de précaution, effectivement, parce qu’il y a aujourd’hui en Syrie, parmi ceux qui ont renversé Bachar al-Assad, des terroristes français…» Quel rapport ? Les terroristes français demanderaient-ils l’asile ? On nage en plein confusionnisme.
Tout et n’importe quoi se raconte dans le débat public sur ce sujet. Une sinistre panique islamiste et terroriste est devenue le réflexe courant, dans notre débat politique et pour la partie bollorisée des médias. Comme si, plutôt que d’accompagner une telle bonne nouvelle avec ce mélange d’enthousiasme et de vigilance qui devrait être de mise, certains faisaient feu de tout bois pour alimenter des psychoses d’invasions migratoires ou l’idée d’une résurgence du terrorisme. Des peurs, il est vrai, faciles à manipuler et aisément rentables électoralement.
https://www.liberation.fr/politique/fac ... 73PX2LAOE/
Re: Face au renversement d’Assad en Syrie, un terrible réflexe xénophobe en Europe
il ne s'agit pas d'expulsion mais d'invalidation de statut de demandeurs d'asile qui n'a plus lieu du fait que la cause "bachar" à disparu
l'accord de demandeur d'asile n'et pas un permis de séjour permanent mais une situation transitoire en attendant que le risque pour la personne disparaisse dans son pays
Il ne s'agit pas de xénophobie
La france et une terre d'accueil pour ceux qui sont en danger et va accueillir les demandeurs syriens qui pro bachar sont maintenant en danger avec les islamistes en Syrie
Où est la xénophobie lorsque la france et aussi l'UE va accueillir des demandeurs d'asile différents en provenance du même pays : "la syrie"
vous n'avez rien compris au sens "demandeur d'asile "
Logiquement il ne devrait y avoir que 2 statuts d'immigrants "ceux légaux d'une immigration utile " et "ceux qui sont des vrais demandeurs d'asile"
l'accord de demandeur d'asile n'et pas un permis de séjour permanent mais une situation transitoire en attendant que le risque pour la personne disparaisse dans son pays
Il ne s'agit pas de xénophobie
La france et une terre d'accueil pour ceux qui sont en danger et va accueillir les demandeurs syriens qui pro bachar sont maintenant en danger avec les islamistes en Syrie
Où est la xénophobie lorsque la france et aussi l'UE va accueillir des demandeurs d'asile différents en provenance du même pays : "la syrie"
vous n'avez rien compris au sens "demandeur d'asile "
Logiquement il ne devrait y avoir que 2 statuts d'immigrants "ceux légaux d'une immigration utile " et "ceux qui sont des vrais demandeurs d'asile"
- le chimple
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Re: Face au renversement d’Assad en Syrie, un terrible réflexe xénophobe en Europe
Désolé Corvo mais si on a les mêmes politicards qui ont oeuvré au changement de régime en Irak , en Libye , en Afghanistan qui s'occupent du changement de régime en Syrie , je suis un peu ,sceptique , vois tu ...Corvo a écrit : ↑11 décembre 2024 07:16
Au lieu de se rendre utiles à la Syrie dans son processus de changement de régime, plusieurs pays du Vieux Continent n’ont pas attendu pour évoquer des expulsions massives de réfugiés. En France, l’extrême droite et une partie de gauche agitent le spectre improbable d’un afflux de migrants.
L’Europe deviendrait-elle un nain politique qui, face au grand vent de l’histoire, face à la possibilité de voir un pays sortir de la nuit autoritaire la plus noire, donne l’impression, par la teneur de ses débats, de se préoccuper surtout de fermer ses frontières ?
Plutôt que de se réunir en urgence pour envisager les moyens d’aider la Syrie à réaliser sa périlleuse transition vers un régime de liberté, plusieurs pays de l’Union semblent surtout occupés à se demander comment se débarrasser de ses réfugiés. Les premiers réflexes des nations, comme des individus, face aux drames des autres révèlent la nature de ces nations et de ces individus. Nos premiers réflexes sont, de ce point de vue, affligeants. Quand l’Europe, havre proclamé de démocratie, voit une nation qui s’ouvre la possibilité, certes fragile et très incertaine, de faire des pas de géant vers un modèle de liberté, même relative, elle donne plutôt à voir sa pusillanimité, sa trouille identitaire…
Mais de quelle avalanche parle donc Bruno Retailleau ?
Alors que, justement, les nouvelles perspectives sont plutôt au retour volontaire de millions de Syriens au pays, les premiers messages envoyés par les forces d’extrême droite gouvernementales (en Autriche ou en Italie) parlent d’expulsions massives et prochaines. Les extrêmes droites d’opposition qui dominent les débats (comme en France) donnent, elles, l’impression que le continent des droits de l’homme ne comprend rien au formidable contre-pied historique réalisé par les Syriens. Nos droites identitaires et certaines de nos gauches voient dans les évènements syriens une menace plus qu’un motif d’espoir.
Ainsi, à peine vingt-quatre heures après le renversement d’une dictature parmi les plus sanguinaires de la planète par le groupe islamiste HTS, Jordan Bardella parlait de catastrophe et prévoyait un déferlement de migrants. «Afin de mettre un frein à l’avalanche d’appels sur les demandes d’asile de Syriens, nous travaillons sur une suspension des dossiers d’asile en cours provenant de Syrie», assurait de son côté le ministère de l’Intérieur lundi 9 décembre après-midi. Mais de quelle avalanche parlent donc les services de Bruno Retailleau ?
En réalité, en France, l’immigration syrienne est minime : l’Office français de protection des réfugiés et apatrides chiffre à 4 465 les demandes d’asile déposées par des Syriens en 2023, et à 2 500 celles depuis début 2024. Seules 700 demandes sont toujours en cours de traitement. La quasi-totalité des Syriens arrivés en Europe ont fui le régime de Bachar al-Assad et ses exactions plutôt que l’Etat islamique qui régnait, au plus fort de son offensive il y a huit ans, sur des zones peu peuplées. L’Etat islamique, encore résiduellement présent au centre du pays, est l’autre ennemi des nouveaux maîtres de la Syrie. Donc tout porte à croire, contrairement aux prévisions catastrophistes et délirantes de Jordan Bardella comme de la partie de la droite et de son extrême qui furent pro-Bachar al-Assad, que le nombre de Syriens souhaitant quitter leur pays sera moins important que celui des Syriens qui souhaiteraient y retourner.
Sinistre panique islamiste et terroriste
La France suspend l’étude des demandes d’asile et c’est normal, puisque l’asile était accordé aux Syriens fuyant le régime de Bachar al-Assad. Mais peut-être demain faudra-t-il étudier d’autres demandes… Celles de minorités persécutées si le nouveau régime devait s’avérer moins «libéral» qu’il semble l’être aujourd’hui. Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration explique d’ailleurs que le statut de réfugié peut être un handicap pour les Syriens qui se sont exilés en France puisque, par nature, ce statut interdit à un ressortissant de revenir dans son pays. Le gel de l’étude des demandes de droit d’asile se justifie donc.
Mais, à une question qui lui était posée sur ce gel pratiqué par la France, le communiste Fabien Roussel faisait cette réponse sur France Info ce mardi matin : «C’est une mesure de précaution, effectivement, parce qu’il y a aujourd’hui en Syrie, parmi ceux qui ont renversé Bachar al-Assad, des terroristes français…» Quel rapport ? Les terroristes français demanderaient-ils l’asile ? On nage en plein confusionnisme.
Tout et n’importe quoi se raconte dans le débat public sur ce sujet. Une sinistre panique islamiste et terroriste est devenue le réflexe courant, dans notre débat politique et pour la partie bollorisée des médias. Comme si, plutôt que d’accompagner une telle bonne nouvelle avec ce mélange d’enthousiasme et de vigilance qui devrait être de mise, certains faisaient feu de tout bois pour alimenter des psychoses d’invasions migratoires ou l’idée d’une résurgence du terrorisme. Des peurs, il est vrai, faciles à manipuler et aisément rentables électoralement.
https://www.liberation.fr/politique/fac ... 73PX2LAOE/
Pour nous , européens , c'est de veiller au grain à ce que tout ce beau monde qui a revu le soleil , ne vienne pas foutre le bordel chez nous , on est assez dans la merde comme ça ..
Ce n'est pas ignorer ce qui se passe là bas , c'est plutot que j'ai aucune confiance en nos conseillers et leurs solutions à la con qui de toute façon ne correspondent pas à la mentalité de ces pays !
De plus , le refus de demande d'asile , tu sais très bien que c'est de la foutaise puise qu'ils ne demandent pas notre avis pour rentrer !
Il faut admettre un truc , nous , avec ou contre les allemands , au choix , on fait des poses , eux , ça fait des millénaires qu'ils se battent , religions , territoires et ça finira jamais !
Défaitiste ??
Non , réaliste ..
Le mieux , c'est de ne pas y mettre les doigts ..
...C'est curieux chez les marins , le besoin de faire des phrases ...
Re: Face au renversement d’Assad en Syrie, un terrible réflexe xénophobe en Europe
Avons nous envie d'accueillir les nervis de Bachar ? Pas vraiment, non ?
Avons nous envie de voir revenir des djihadistes français sur notre sol ? Pas vraiment, non ?
Ce titre est donc outrancier et ne tient aucun compte d'une situation inquiétante au Proche-Orient.
Avons nous envie de voir revenir des djihadistes français sur notre sol ? Pas vraiment, non ?
Ce titre est donc outrancier et ne tient aucun compte d'une situation inquiétante au Proche-Orient.
Re: Face au renversement d’Assad en Syrie, un terrible réflexe xénophobe en Europe
Ce titre parle de la réaction xénophobe de personnalités de droite, avec moults exemples, et est donc totalement raccord avec le sujet.
La xénophobie c'est juste le rejet des étrangers, ça colle avec un rejet de l'immigration.
Et faudrait savoir : d'un côté on nous dit que la Syrie va devenir un nouveau califat islamiste, et là tu nous parles d'islamistes qui immigreraient vers l'Europe. Pourquoi quitteraient-ils leur nouvelle patrie ?
La xénophobie c'est juste le rejet des étrangers, ça colle avec un rejet de l'immigration.
Et faudrait savoir : d'un côté on nous dit que la Syrie va devenir un nouveau califat islamiste, et là tu nous parles d'islamistes qui immigreraient vers l'Europe. Pourquoi quitteraient-ils leur nouvelle patrie ?
- le chimple
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Re: Face au renversement d’Assad en Syrie, un terrible réflexe xénophobe en Europe
Je pense qu'on peut oser dire qu'on est xénophobe option islamistes , non ??Mesoke a écrit : ↑11 décembre 2024 10:34 Ce titre parle de la réaction xénophobe de personnalités de droite, avec moults exemples, et est donc totalement raccord avec le sujet.
La xénophobie c'est juste le rejet des étrangers, ça colle avec un rejet de l'immigration.
Et faudrait savoir : d'un côté on nous dit que la Syrie va devenir un nouveau califat islamiste, et là tu nous parles d'islamistes qui immigreraient vers l'Europe. Pourquoi quitteraient-ils leur nouvelle patrie ?
Et c'est de ça qu'une grande majorité de français parle ..
...C'est curieux chez les marins , le besoin de faire des phrases ...
Re: Face au renversement d’Assad en Syrie, un terrible réflexe xénophobe en Europe
Ca n'est pas de ça dont parlent les personnalités cités dans l'article, mais bien d'avalanche de syriens qui fuient les islamistes justement.
Re: Face au renversement d’Assad en Syrie, un terrible réflexe xénophobe en Europe
Ces agitateurs de peur d'extrême-droite oublie bien souvent, et même toujours, les sorties du territoires. Les réfugiés syriens, accueillis sur notre sol, n'auront qu'une envie : retourner dans le pays qui les a vu naître maintenant que le régime oppresseur n'est plus.papibilou a écrit : ↑11 décembre 2024 10:06 Avons nous envie d'accueillir les nervis de Bachar ? Pas vraiment, non ?
Avons nous envie de voir revenir des djihadistes français sur notre sol ? Pas vraiment, non ?
Ce titre est donc outrancier et ne tient aucun compte d'une situation inquiétante au Proche-Orient.
Lors de l'oppression d'Assad sur sa population, l'Europe a connu des demandes d'asiles de réfugiers syriens sans que l'extrême-droite ne s'en offusque, ce qui est normal vu qu'il a soutenu et soutient toujours le dictateurs syrien.
Et aujourd'hui, subitement, maintenant que ce régime a disparu, l'Europe dont la France, serait envahit par une submersion migratoire de syriens ? C'est se foutre de notre tête.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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Re: Face au renversement d’Assad en Syrie, un terrible réflexe xénophobe en Europe
Donc pour le RN lles opposants a Bachar étaient là bienvenue et ses soutiens le seraient moins , c' est cela ? C'est fou cette appétence du RN pour les islamistes les plus radicalisés
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Re: Face au renversement d’Assad en Syrie, un terrible réflexe xénophobe en Europe
D'après les déplacements de responsable du RN/FN en Syrie, on avait plutôt l'impression que ce parti appréciait le régime syrien et son dictateur. Je m'attendais à ce que la famille Le Pen accueille Assad à Montretout.
Je ne sais pas si Dieu existe, mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse!
Re: Face au renversement d’Assad en Syrie, un terrible réflexe xénophobe en Europe
Bah voila la au moins c' est cohérent .Pourquoi donc la dame du dessus pense que maintenant le RN ne les aime plus alors qu' avec ses opposants c':etait plus cool
Re: Face au renversement d’Assad en Syrie, un terrible réflexe xénophobe en Europe
Quel que soit le parti politique, tous avaient la crainte des attentats djihadistes sur notre sol et Bachar minimisait ces risques. Évidemment quand on considère les pratiques du bonhomme on peut se dire aujourd'hui que l'on a défendu un boucher pour éviter d'autres bouchers. Reste à espérer que les syriens deviennent végétariens.
Re: Face au renversement d’Assad en Syrie, un terrible réflexe xénophobe en Europe
Oui mais avec peu d’eau dans ce coin du monde fruits & légumes c’est compliqué. Le plus ennuyeux pour nous , c’est que la bas on change souvent de boucher et qu’on récupère toujours la viande avariée chez nous Donc entre Mercosur et Reubeupasur , ça craint pour l’élevagepapibilou a écrit : ↑11 décembre 2024 18:08 Quel que soit le parti politique, tous avaient la crainte des attentats djihadistes sur notre sol et Bachar minimisait ces risques. Évidemment quand on considère les pratiques du bonhomme on peut se dire aujourd'hui que l'on a défendu un boucher pour éviter d'autres bouchers. Reste à espérer que les syriens deviennent végétariens.
Re: Face au renversement d’Assad en Syrie, un terrible réflexe xénophobe en Europe
C'est trop tôt pour le savoir. En particulier côté chrétiens.Patchouli38 a écrit : ↑11 décembre 2024 14:44Ces agitateurs de peur d'extrême-droite oublie bien souvent, et même toujours, les sorties du territoires. Les réfugiés syriens, accueillis sur notre sol, n'auront qu'une envie : retourner dans le pays qui les a vu naître maintenant que le régime oppresseur n'est plus.papibilou a écrit : ↑11 décembre 2024 10:06 Avons nous envie d'accueillir les nervis de Bachar ? Pas vraiment, non ?
Avons nous envie de voir revenir des djihadistes français sur notre sol ? Pas vraiment, non ?
Ce titre est donc outrancier et ne tient aucun compte d'une situation inquiétante au Proche-Orient.
Lors de l'oppression d'Assad sur sa population, l'Europe a connu des demandes d'asiles de réfugiers syriens sans que l'extrême-droite ne s'en offusque, ce qui est normal vu qu'il a soutenu et soutient toujours le dictateurs syrien.
Et aujourd'hui, subitement, maintenant que ce régime a disparu, l'Europe dont la France, serait envahit par une submersion migratoire de syriens ? C'est se foutre de notre tête.
https://www.francetvinfo.fr/monde/syrie ... 48881.html
Leur nombre a baissé mais ils sont encore 500 000.
Re: Face au renversement d’Assad en Syrie, un terrible réflexe xénophobe en Europe
L'immigration syrienne n'a pas commencé le 9 décembre 2024, mais se déroule sans interruption depuis la guerre civile de 2011, qui a fait au passage 400 mille victimes sans trop attirer l'attention, de libé incluse, si on les compare à celles de Gaza dix fois moins nombreuses.
je ne m'étendrai pas sur cette étonnante compassion à géométrie variable.
Ce prétendu réflexe xénophobe terrible (brrr) m'a tout l'air d'une fiction journalistique, un genre de procès d'intention par anticipation.
je ne m'étendrai pas sur cette étonnante compassion à géométrie variable.
Ce prétendu réflexe xénophobe terrible (brrr) m'a tout l'air d'une fiction journalistique, un genre de procès d'intention par anticipation.
Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.
Hölderlin
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