#2 Guerre en Ukraine : nouvelle donne sous Trump, l'Europe réagit

[Once]

Reprise de Soudja par les Russes : le renseignement américain aurait donné aux russes les positions défensives des Ukrainiens pour accélérer la reprise de Koursk par Moscou, pour accélérer la déroute des soldats ukrainiens dans l'enclave et permettre le démarrage d'éventuelles négociations.

Le conditionnel est employé par précaution : je l'ai seulement entendu rapporter avec prudence par un "expert" de plateau de média mainstream.

On connaîtra peut-être un jour la vérité mais il y a des indices concordant quand même : Trump invitant les soldats ukrainiens à se rendre aux Russes à Koursk et Trump demandant à Poutine d'épargner les soldats ukrainiens capturés !

C'est quand même incroyable de voir un Président des Etats-Unis devenir le quasi porte-parole d'un Président russe en 2025.

Si ces faits sont avérés on pourra dire que Trump n'est rien d'autre qu"un traître à sa nation et à ses alliances traditionnelles. Et il devra devra être alors jugé un jour pour cela.

[gare au gorille]

Reprise de Soudja par les Russes : le renseignement américain aurait donné aux russes les positions défensives des Ukrainiens pour accélérer la reprise de Koursk par Moscou, pour accélérer la déroute des soldats ukrainiens dans l'enclave et permettre le démarrage d'éventuelles négociations.

Le conditionnel est employé par précaution : je l'ai seulement entendu rapporter avec prudence par un "expert" de plateau de média mainstream.

On connaîtra peut-être un jour la vérité mais il y a des indices concordant quand même : Trump invitant les soldats ukrainiens à se rendre aux Russes à Koursk et Trump demandant à Poutine d'épargner les soldats ukrainiens capturés !

C'est quand même incroyable de voir un Président des Etats-Unis devenir le quasi porte-parole d'un Président russe en 2025.

Si ces faits sont avérés on pourra dire que Trump n'est rien d'autre qu"un traître à sa nation et à ses alliances traditionnelles. Et il devra devra être alors jugé un jour pour cela.

"Le conditionnel est employé par précaution", bon après le conditionnel ça reste l'alibi des complotistes. On peut dire tout et n'importe quoi avec pour seul argument "j'ai entendu dire". Pour ma part j'imagine mal l'armée américaine en arriver à renseigner les armées russes, je n'ai pas cette fibre complotiste.

[Fonck1]

Poutine a un dossier sur Trump, il veut éviter la prison.
Poutine, c'est les services secrets Russes,à l'ancienne, dans tout son art.

[Once]

Reprise de Soudja par les Russes : le renseignement américain aurait donné aux russes les positions défensives des Ukrainiens pour accélérer la reprise de Koursk par Moscou, pour accélérer la déroute des soldats ukrainiens dans l'enclave et permettre le démarrage d'éventuelles négociations.

Le conditionnel est employé par précaution : je l'ai seulement entendu rapporter avec prudence par un "expert" de plateau de média mainstream.

On connaîtra peut-être un jour la vérité mais il y a des indices concordant quand même : Trump invitant les soldats ukrainiens à se rendre aux Russes à Koursk et Trump demandant à Poutine d'épargner les soldats ukrainiens capturés !

C'est quand même incroyable de voir un Président des Etats-Unis devenir le quasi porte-parole d'un Président russe en 2025.

Si ces faits sont avérés on pourra dire que Trump n'est rien d'autre qu"un traître à sa nation et à ses alliances traditionnelles. Et il devra devra être alors jugé un jour pour cela.

"Le conditionnel est employé par précaution", bon après le conditionnel ça reste l'alibi des complotistes. On peut dire tout et n'importe quoi avec pour seul argument "j'ai entendu dire". Pour ma part j'imagine mal l'armée américaine en arriver à renseigner les armées russes, je n'ai pas cette fibre complotiste.

Pour ma part, je l'imagine tout à fait et voici pourquoi :

"Accord pour des contacts réguliers" : les chefs de la CIA et de l'espionnage russe ont parlé au téléphone"

"Les deux services veulent "contribuer aux garanties de la stabilité et la sécurité internationales, ainsi qu'à la baisse de la confrontation dans les relations entre Moscou et Washington".

C'est leur premier échange depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump. Les chefs de la CIA, John Ratcliffe et du Service de renseignement extérieur russe (SVR), Sergueï Narychkine, ont eu un échange téléphonique, ont rapporté mercredi 12 mars les agences de presse russes.

"Le 11 mars 2025, un entretien téléphonique entre le directeur du SVR Sergueï Narychkine et le chef de la CIA américaine John Ratcliffe a eu lieu", a indiqué l'agence officielle TASS en citant un communiqué du SVR.

Il s'agit du premier contact entre les deux responsables depuis l'arrivée au pouvoir aux États-Unis de Donald Trump en janvier et d' un rare échange entre les services de renseignement russe et américain depuis le début de l'offensive russe en Ukraine en février 2022.

" Faire baisser les tensions en Washington et Moscou"

Lors de cette conversation, Narychkine et Ratcliffe se sont mis d'"accord pour des contacts réguliers" entre le SVR et la CIA "afin de contribuer aux garanties de la stabilité et la sécurité internationales, ainsi qu'à la baisse de la confrontation dans les relations entre Moscou et Washington", selon le communiqué cité par TASS."


Source : Boursorama : https://www.boursorama.com/actualite-ec ... a4f53671d7

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A noter que demain, Trump et Poutine vont se parler directement au téléphone : Trump, pressé de se débarrasser vite fait ce pot de colle que constitue pour lui l'Ukraine. Poutine, ravi lui, d'avoir toutes les cartes en mains face au leader américain le plus idiot avec lequel il n'ait jamais eu à traiter.

[Kabé]

Un nouveau pas dans la trahison de Trump :

L'administration Trump retire les États-Unis de l'organisme chargé d'enquêter sur l'invasion de l'Ukraine.

L'administration Trump se retire d'un organisme international créé pour enquêter sur les responsabilités de l'invasion de l'Ukraine, dernier signe en date de l'adoption par la Maison Blanche d'une position favorable à Vladimir Poutine.

Le ministère de la Justice a déclaré qu'il se retirait du Centre international pour la poursuite du crime d'agression contre l'Ukraine (ICPA) deux ans après que l'administration Biden l'ait rejoint en s'engageant à demander des comptes à Poutine, le président russe, pour l'invasion de 2022 et les crimes subséquents commis par les forces russes. Une annonce du ministère de la justice était attendue dans la journée de lundi.

Le centre a été créé pour que les dirigeants de la Russie et de ses alliés en Biélorussie, en Corée du Nord et en Iran répondent d'une catégorie de crimes qualifiés d'agression en vertu du droit international pour avoir entrepris et soutenu l'attaque.

Traduit avec DeepL.com

https://www.theguardian.com/us-news/202 ... ia-ukraine

[Mesoke]

"Le conditionnel est employé par précaution", bon après le conditionnel ça reste l'alibi des complotistes. On peut dire tout et n'importe quoi avec pour seul argument "j'ai entendu dire". Pour ma part j'imagine mal l'armée américaine en arriver à renseigner les armées russes, je n'ai pas cette fibre complotiste.

Non, le conditionnel est le temps utilisé par la science, le journalisme et l'esprit critique. Les complotistes sont au contraire très très affirmatifs dans leur croyance.

Que tu penses à une information complotiste c'est ton droit, perso je la classe dans une case "information peu fiable" pour le moment à défaut de plus amples informations et preuves. Mais c'est sans doute aussi pour cette raison que Once mettait du conditionnel en rapportant cette information.

Pour autant cette information n'est pas du complotisme parce que "tu imagines mal l'armée américaine en arriver à renseigner les armées russes" : les USA ont déjà à certains moments coupé l'accès à leur service de renseignement aux ukrainiens, ou l'accès à l'internet par satellite qui permet de guider leurs drones. Vu les excès permanents de l'administration américaine actuelle et sa proximité affichée avec la Russie, un pas de plus et du partage de renseignement avec la Russie n'aurait rien de surprenant.

[gare au gorille]

"Le conditionnel est employé par précaution", bon après le conditionnel ça reste l'alibi des complotistes. On peut dire tout et n'importe quoi avec pour seul argument "j'ai entendu dire". Pour ma part j'imagine mal l'armée américaine en arriver à renseigner les armées russes, je n'ai pas cette fibre complotiste.

Non, le conditionnel est le temps utilisé par la science, le journalisme et l'esprit critique. Les complotistes sont au contraire très très affirmatifs dans leur croyance.

Que tu penses à une information complotiste c'est ton droit, perso je la classe dans une case "information peu fiable" pour le moment à défaut de plus amples informations et preuves. Mais c'est sans doute aussi pour cette raison que Once mettait du conditionnel en rapportant cette information.

Pour autant cette information n'est pas du complotisme parce que "tu imagines mal l'armée américaine en arriver à renseigner les armées russes" : les USA ont déjà à certains moments coupé l'accès à leur service de renseignement aux ukrainiens, ou l'accès à l'internet par satellite qui permet de guider leurs drones. Vu les excès permanents de l'administration américaine actuelle et sa proximité affichée avec la Russie, un pas de plus et du partage de renseignement avec la Russie n'aurait rien de surprenant.

Sauf que vous êtes la assez affirmatif dans votre croyance.
Pour ma part je ne partage pas du tout votre idée d'un complot entre la Russie et l'Amérique pour abattre l'Ukraine. Je pense simplement que Trump en a plein le dos de ce conflit qui s'éternise et s'il met la pression sur l'Ukraine ce n'est pas forcément pour avantager Poutine qui a déjà toutes les cartes en main mais plutôt pour accélérer la fin des combats en figeant la situation qui de toute façon ne s'améliorera pas pour l'Ukraine à moins d'une intervention extérieure qui n'est pas du tout à l'ordre du jour.

[Yaroslav]

Ben si, la première phrase m'appartiens pleinement.

Je suppose que Kabe a attribué la phrase suivante à papibilou puiqu'elle apparaissait dans son encart.
"Mais il y a un autre choix, celui d'une Europe qui prend les armes et s'engage militairement aux cotés des Ukrainiens pour faire triompher la morale et la justice."

Il y avait un moyen de faire triompher la justice, de rendre les territoires conquis à l'Ukraine et chasser Poutine de l'Ukraine c'était de s'engager militairement aux cotés de l'Ukraine comme l'ont fait les alliées en 40.
En dehors de cela l'Ukraine reste livrée à la loi du plus fort et il se trouve que même en fournissant des armes, c'est la Russie qui grignote des territoires en Ukraine et pas l'inverse.
Après vous pouvez brandir toutes les morales et les bons sentiments, vous n'inverserez pas la réalité du rapport de force qui fait que Poutine reste le maitre du jeu et que c'est lui qui impose ses conditions et pas l'inverse.

Les choses ne sont pas aussi binaires que vous essayez de le faire croire.
On peut aussi dire que la Russie patine, que la Russie n'est pas prête de prendre Kyiv au rythme où elle avance, que plus le temps passe, plus l'économie et le social souffrent en Russie. On peut aussi dire que sans caricaturer jusqu'à la 3ème guerre nucléaire mondiale dont l'argument vise uniquement à effrayer et à tétaniser vos lecteurs, les occidentaux pourraient s'impliquer davantage. Par exemple en assurant la sécurité du ciel ukrainien, ne serait-ce que dans les territoires contrôlés par l'Ukraine. Par exemple en assurant une logistique ou une présence très éloignée de la ligne de front. Voilà quelques marges de manœuvre possibles.

[Yaroslav]

Personne ne vous dit le contraire, mais pour l'heure c'est Poutine qui est le maitre du jeu et il faut faire avec. Et je pense que Macron a tort de continuer à parler d'une Ukraine dans l'Otan, ce n'est pas du tout le moment d'en remettre une couche, il y a chaque jour des milliers de morts sur le terrain et au lieu d'essayer d'apaiser les choses pour aller vers un cesser le feu que Trump essaye d'arracher, Macron s'efforce de torpiller toute chance d'une trêve en agitant sans répit un chiffon rouge.
Je pense moi que l'urgence est à une trêve pour l'arrêt de cette boucherie et pas de jouer à celui qui pisse le plus loin. Que les armées des pays européens se remettent en ordre et après on en reparlera. Si aucune trêve durable ne peut être négociée, Poutine continuera à avancer en Ukraine au prix de milliers de cadavres et la situation deviendra de pire en pire et d'abord pour les Ukrainiens que Macron prétend défendre.

Si vous saviez seulement ce que les Ukrainiens pensent de Trump, de gens comme vous et de vos idées, comparativement à Macron et aux autres Européens.
Arrêtez de vous faire passer pour un défenseur du peuple ukrainien. Il vous cracherait au visage s'il le pouvait.

[lepicard]

Non, le conditionnel est le temps utilisé par la science, le journalisme et l'esprit critique. Les complotistes sont au contraire très très affirmatifs dans leur croyance.

Que tu penses à une information complotiste c'est ton droit, perso je la classe dans une case "information peu fiable" pour le moment à défaut de plus amples informations et preuves. Mais c'est sans doute aussi pour cette raison que Once mettait du conditionnel en rapportant cette information.

Pour autant cette information n'est pas du complotisme parce que "tu imagines mal l'armée américaine en arriver à renseigner les armées russes" : les USA ont déjà à certains moments coupé l'accès à leur service de renseignement aux ukrainiens, ou l'accès à l'internet par satellite qui permet de guider leurs drones. Vu les excès permanents de l'administration américaine actuelle et sa proximité affichée avec la Russie, un pas de plus et du partage de renseignement avec la Russie n'aurait rien de surprenant.

Sauf que vous êtes la assez affirmatif dans votre croyance.
Pour ma part je ne partage pas du tout votre idée d'un complot entre la Russie et l'Amérique pour abattre l'Ukraine. Je pense simplement que Trump en a plein le dos de ce conflit qui s'éternise et s'il met la pression sur l'Ukraine ce n'est pas forcément pour avantager Poutine qui a déjà toutes les cartes en main mais plutôt pour accélérer la fin des combats en figeant la situation qui de toute façon ne s'améliorera pas pour l'Ukraine à moins d'une intervention extérieure qui n'est pas du tout à l'ordre du jour.

ben voyons ;;; et même pas besoin de groom pour renvoyer l'ascenseur

[UBUROI]

Yalta?! Début du dépeçage ce mardi 18 mars...au téléphone.

La discussion entre Trump et Poutine portera sur ce que l'Ukraine perdra
Dans un écho à la conférence de Yalta de 1945, les dirigeants américains et russes discuteront mardi de qui obtient quoi dans le processus de fin de la guerre en Ukraine.

17 mars 2025
Si l’on en croit le président Trump, lui et le président russe Vladimir Poutine sont sur le point de vivre une sorte de Yalta, où les grandes puissances détermineront les frontières au sein de l’Europe.

Il n'a pas explicitement fait référence à la réunion de 1945, où Churchill, Staline et un Franklin D. Roosevelt gravement malade ont divisé le continent en un Ouest aligné sur les Américains et un Est dominé par les Soviétiques, créant des sphères d'influence qui sont devenues les champs de bataille de la guerre froide.

Mais en parlant aux journalistes à bord d'Air Force One à son retour de Floride dimanche soir, M. Trump a clairement indiqué que sa conversation téléphonique prévue avec M. Poutine mardi serait axée sur les terres et les actifs que la Russie conserverait dans tout cessez-le-feu avec l'Ukraine.

Il négociera essentiellement le montant de la récompense que la Russie recevra pour ses onze années d'agression ouverte contre l'Ukraine, depuis la prise de la Crimée en 2014 jusqu'à la guerre à grande échelle déclenchée par M. Poutine il y a trois ans. Les conseillers de la Maison Blanche ont clairement indiqué que la Russie conserverait certainement la Crimée – par un de ces étranges rebondissements de l'histoire, lieu de la conférence de Yalta d'une semaine en février 1945 – et ont fortement suggéré qu'elle obtiendrait la quasi-totalité du territoire qu'elle détient.

Bien que les responsables de l’administration aient souligné qu’ils avaient tenu leurs homologues ukrainiens et les dirigeants européens pleinement informés de leurs interactions avec la Russie, seuls M. Trump et M. Poutine seront présents à l’appel, vraisemblablement avec des assistants à l’écoute. Et il n’est pas certain que l’Ukraine ou les grandes puissances européennes accepteront ce sur quoi M. Trump et M. Poutine pourraient se mettre d’accord.

M. Trump et ses conseillers se sont montrés circonspects quant aux détails de l'accord négocié avec le dirigeant russe. Steve Witkoff, promoteur immobilier new-yorkais et vieil ami de M. Trump, désormais envoyé spécial au Moyen-Orient, a récemment passé des heures avec M. Poutine à Moscou pour préparer cet entretien.

« Je pense que nous nous en sortons plutôt bien avec la Russie », a déclaré M. Trump, ajoutant : « Je pense que nous avons de très bonnes chances » de parvenir à un cessez-le-feu. Mais il a ensuite abordé la question de ce que l'Ukraine pourrait devoir abandonner.

« Je pense que nous parlerons de territoire, de vastes territoires », a-t-il déclaré. « C'est très différent d'avant-guerre, comme vous le savez. Nous parlerons de territoire. Nous parlerons de centrales nucléaires », faisant apparemment référence à la centrale nucléaire de Zaporijia, le plus grand site nucléaire d'Europe. « C'est une question importante. Mais je pense que nous en avons déjà beaucoup discuté de part et d'autre. »

M. Trump s'est bien gardé de préciser les parties du territoire ukrainien dont il parlait, ni de tenter de limiter les ambitions de M. Poutine. L'administration Trump a déjà clairement indiqué qu'elle attendait de la Russie qu'elle contrôle le territoire que ses troupes contrôlent déjà, soit environ 20 % du territoire ukrainien. Mais des conseillers du président ukrainien Volodymyr Zelensky ont déclaré le mois dernier craindre que M. Trump ne cède aux autres ambitions de M. Poutine concernant certaines parties de l'Ukraine, notamment le port crucial d'Odessa.

Le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Michael Waltz, a déclaré ce week-end lors de l'émission « Meet the Press » sur NBC qu'il espérait que les discussions avec la Russie seraient pragmatiques, et il a éludé toute discussion sur la question de savoir si la Russie était récompensée pour son agression. (En tant que membre du Congrès, M. Waltz était un ardent défenseur de l'Ukraine et de sa souveraineté. En tant que président du Conseil de sécurité nationale de M. Trump, il a évité de répéter l'évidence : la Russie a déclenché la guerre.)

« Allons-nous chasser tous les Russes de chaque centimètre carré du territoire ukrainien, y compris la Crimée ? » a demandé M. Waltz lors de l’interview accordée à NBC.

Lors de ses apparitions télévisées ces dernières semaines, M. Waltz a affirmé que le résultat le plus important des négociations devrait être la fin des massacres après trois années de guerre de tranchées et de drones féroce.

Lui et d'autres collaborateurs de Trump parlent peu des conditions liées à un cessez-le-feu, mais laissent entendre qu'elles sont secondaires par rapport à cette mission plus vaste. L'alternative, a suggéré M. Waltz, était une politique plus proche de la stratégie de l'ancien président Joseph R. Biden Jr. : assurer l'Ukraine que les États-Unis et leurs alliés seraient à ses côtés « aussi longtemps qu'il le faudrait ».

C'est une prescription, a insisté M. Waltz dimanche, d'une « guerre essentiellement sans fin dans un environnement où nous perdons littéralement des centaines de milliers de personnes en quelques mois ».

Il a également averti que le conflit pourrait encore « dégénérer en Troisième Guerre mondiale », reprenant les arguments avancés par M. Trump auprès de M. Zelensky lors de leur vive discussion publique dans le Bureau ovale le mois dernier. « Nous pouvons discuter de ce qui est bien et de ce qui est mal, et nous devons aussi aborder la réalité de la situation sur le terrain », a déclaré M. Waltz.

D'autres questions pourraient devenir centrales dans les négociations. La France et la Grande-Bretagne ont proposé de déployer des troupes en Ukraine, peut-être avec d'autres puissances européennes. Mais il n'est pas certain que M. Poutine acceptera une force de maintien de la paix ou une force de « piège ». Ces forces constitueraient une garantie de sécurité pour l'Ukraine, même si l'efficacité des troupes européennes sans le soutien de Washington reste incertaine.

L'administration réduit également le travail effectué par l' équipe de responsabilisation des crimes de guerre du ministère de la Justice , créée en 2022 par Merrick B. Garland, procureur général sous M. Biden, pour demander des comptes aux Russes responsables des atrocités commises au lendemain de l'invasion totale il y a trois ans.

Prises ensemble, ces mesures constituent un recul majeur par rapport à l'effort annoncé par la vice-présidente de l'époque, Kamala Harris, en 2023, après que les États-Unis eurent conclu que la Russie avait commis des « crimes contre l'humanité ». Ces mesures semblent s'inscrire dans la volonté de M. Trump de faciliter la conclusion d'un accord avec M. Poutine.

Aucune analogie historique avec une époque antérieure n’est bien sûr exacte, et les négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine présentent de nombreuses différences avec les conditions qui prévalaient au plus profond de l’hiver 1945, lorsqu’il était clair que l’Allemagne nazie allait bientôt perdre.

Mais comme l’a écrit récemment Monica Duffy Toft, professeur de politique internationale à l’Université Tufts, dans Foreign Affairs, « le paysage géopolitique actuel ressemble particulièrement à celui de la fin de la Seconde Guerre mondiale » car « les grandes puissances cherchent à négocier un nouvel ordre mondial principalement entre elles, à l’instar des dirigeants alliés lorsqu’ils ont redessiné la carte du monde » à Yalta.

Dans une interview, le professeur Toft a déclaré que l'expansion territoriale « est ce que veut Poutine, et c'est évidemment ce que veut Trump — il suffit de regarder le Groenland, le Panama et le Canada ».

Elle a poursuivi : « C’est ce que ces dirigeants pensent devoir faire pour rendre à leur pays sa grandeur. »

« La grande interrogation concerne la Chine », a-t-elle ajouté. L'issue des négociations – et notamment la question de savoir si M. Poutine sera récompensé pour cette guerre extrêmement coûteuse – « pourrait indiquer ce qui adviendra si Xi Jinping décide de s'emparer de Taïwan ».

https://www.nytimes.com/2025/03/17/us/p ... sions.html

[vivarais]

Yalta?! Début du dépeçage ce mardi 18 mars...au téléphone.

La discussion entre Trump et Poutine portera sur ce que l'Ukraine perdra
Dans un écho à la conférence de Yalta de 1945, les dirigeants américains et russes discuteront mardi de qui obtient quoi dans le processus de fin de la guerre en Ukraine.

17 mars 2025
Si l’on en croit le président Trump, lui et le président russe Vladimir Poutine sont sur le point de vivre une sorte de Yalta, où les grandes puissances détermineront les frontières au sein de l’Europe.

Il n'a pas explicitement fait référence à la réunion de 1945, où Churchill, Staline et un Franklin D. Roosevelt gravement malade ont divisé le continent en un Ouest aligné sur les Américains et un Est dominé par les Soviétiques, créant des sphères d'influence qui sont devenues les champs de bataille de la guerre froide.

Mais en parlant aux journalistes à bord d'Air Force One à son retour de Floride dimanche soir, M. Trump a clairement indiqué que sa conversation téléphonique prévue avec M. Poutine mardi serait axée sur les terres et les actifs que la Russie conserverait dans tout cessez-le-feu avec l'Ukraine.

Il négociera essentiellement le montant de la récompense que la Russie recevra pour ses onze années d'agression ouverte contre l'Ukraine, depuis la prise de la Crimée en 2014 jusqu'à la guerre à grande échelle déclenchée par M. Poutine il y a trois ans. Les conseillers de la Maison Blanche ont clairement indiqué que la Russie conserverait certainement la Crimée – par un de ces étranges rebondissements de l'histoire, lieu de la conférence de Yalta d'une semaine en février 1945 – et ont fortement suggéré qu'elle obtiendrait la quasi-totalité du territoire qu'elle détient.

Bien que les responsables de l’administration aient souligné qu’ils avaient tenu leurs homologues ukrainiens et les dirigeants européens pleinement informés de leurs interactions avec la Russie, seuls M. Trump et M. Poutine seront présents à l’appel, vraisemblablement avec des assistants à l’écoute. Et il n’est pas certain que l’Ukraine ou les grandes puissances européennes accepteront ce sur quoi M. Trump et M. Poutine pourraient se mettre d’accord.

M. Trump et ses conseillers se sont montrés circonspects quant aux détails de l'accord négocié avec le dirigeant russe. Steve Witkoff, promoteur immobilier new-yorkais et vieil ami de M. Trump, désormais envoyé spécial au Moyen-Orient, a récemment passé des heures avec M. Poutine à Moscou pour préparer cet entretien.

« Je pense que nous nous en sortons plutôt bien avec la Russie », a déclaré M. Trump, ajoutant : « Je pense que nous avons de très bonnes chances » de parvenir à un cessez-le-feu. Mais il a ensuite abordé la question de ce que l'Ukraine pourrait devoir abandonner.

« Je pense que nous parlerons de territoire, de vastes territoires », a-t-il déclaré. « C'est très différent d'avant-guerre, comme vous le savez. Nous parlerons de territoire. Nous parlerons de centrales nucléaires », faisant apparemment référence à la centrale nucléaire de Zaporijia, le plus grand site nucléaire d'Europe. « C'est une question importante. Mais je pense que nous en avons déjà beaucoup discuté de part et d'autre. »

M. Trump s'est bien gardé de préciser les parties du territoire ukrainien dont il parlait, ni de tenter de limiter les ambitions de M. Poutine. L'administration Trump a déjà clairement indiqué qu'elle attendait de la Russie qu'elle contrôle le territoire que ses troupes contrôlent déjà, soit environ 20 % du territoire ukrainien. Mais des conseillers du président ukrainien Volodymyr Zelensky ont déclaré le mois dernier craindre que M. Trump ne cède aux autres ambitions de M. Poutine concernant certaines parties de l'Ukraine, notamment le port crucial d'Odessa.

Le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Michael Waltz, a déclaré ce week-end lors de l'émission « Meet the Press » sur NBC qu'il espérait que les discussions avec la Russie seraient pragmatiques, et il a éludé toute discussion sur la question de savoir si la Russie était récompensée pour son agression. (En tant que membre du Congrès, M. Waltz était un ardent défenseur de l'Ukraine et de sa souveraineté. En tant que président du Conseil de sécurité nationale de M. Trump, il a évité de répéter l'évidence : la Russie a déclenché la guerre.)

« Allons-nous chasser tous les Russes de chaque centimètre carré du territoire ukrainien, y compris la Crimée ? » a demandé M. Waltz lors de l’interview accordée à NBC.

Lors de ses apparitions télévisées ces dernières semaines, M. Waltz a affirmé que le résultat le plus important des négociations devrait être la fin des massacres après trois années de guerre de tranchées et de drones féroce.

Lui et d'autres collaborateurs de Trump parlent peu des conditions liées à un cessez-le-feu, mais laissent entendre qu'elles sont secondaires par rapport à cette mission plus vaste. L'alternative, a suggéré M. Waltz, était une politique plus proche de la stratégie de l'ancien président Joseph R. Biden Jr. : assurer l'Ukraine que les États-Unis et leurs alliés seraient à ses côtés « aussi longtemps qu'il le faudrait ».

C'est une prescription, a insisté M. Waltz dimanche, d'une « guerre essentiellement sans fin dans un environnement où nous perdons littéralement des centaines de milliers de personnes en quelques mois ».

Il a également averti que le conflit pourrait encore « dégénérer en Troisième Guerre mondiale », reprenant les arguments avancés par M. Trump auprès de M. Zelensky lors de leur vive discussion publique dans le Bureau ovale le mois dernier. « Nous pouvons discuter de ce qui est bien et de ce qui est mal, et nous devons aussi aborder la réalité de la situation sur le terrain », a déclaré M. Waltz.

D'autres questions pourraient devenir centrales dans les négociations. La France et la Grande-Bretagne ont proposé de déployer des troupes en Ukraine, peut-être avec d'autres puissances européennes. Mais il n'est pas certain que M. Poutine acceptera une force de maintien de la paix ou une force de « piège ». Ces forces constitueraient une garantie de sécurité pour l'Ukraine, même si l'efficacité des troupes européennes sans le soutien de Washington reste incertaine.

L'administration réduit également le travail effectué par l' équipe de responsabilisation des crimes de guerre du ministère de la Justice , créée en 2022 par Merrick B. Garland, procureur général sous M. Biden, pour demander des comptes aux Russes responsables des atrocités commises au lendemain de l'invasion totale il y a trois ans.

Prises ensemble, ces mesures constituent un recul majeur par rapport à l'effort annoncé par la vice-présidente de l'époque, Kamala Harris, en 2023, après que les États-Unis eurent conclu que la Russie avait commis des « crimes contre l'humanité ». Ces mesures semblent s'inscrire dans la volonté de M. Trump de faciliter la conclusion d'un accord avec M. Poutine.

Aucune analogie historique avec une époque antérieure n’est bien sûr exacte, et les négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine présentent de nombreuses différences avec les conditions qui prévalaient au plus profond de l’hiver 1945, lorsqu’il était clair que l’Allemagne nazie allait bientôt perdre.

Mais comme l’a écrit récemment Monica Duffy Toft, professeur de politique internationale à l’Université Tufts, dans Foreign Affairs, « le paysage géopolitique actuel ressemble particulièrement à celui de la fin de la Seconde Guerre mondiale » car « les grandes puissances cherchent à négocier un nouvel ordre mondial principalement entre elles, à l’instar des dirigeants alliés lorsqu’ils ont redessiné la carte du monde » à Yalta.

Dans une interview, le professeur Toft a déclaré que l'expansion territoriale « est ce que veut Poutine, et c'est évidemment ce que veut Trump — il suffit de regarder le Groenland, le Panama et le Canada ».

Elle a poursuivi : « C’est ce que ces dirigeants pensent devoir faire pour rendre à leur pays sa grandeur. »

« La grande interrogation concerne la Chine », a-t-elle ajouté. L'issue des négociations – et notamment la question de savoir si M. Poutine sera récompensé pour cette guerre extrêmement coûteuse – « pourrait indiquer ce qui adviendra si Xi Jinping décide de s'emparer de Taïwan ».

https://www.nytimes.com/2025/03/17/us/p ... sions.html

Trump va se faire rouler par poutine
De plus il aura fait perdre la confiance dan l'arment militaire que l'Amérique vend et qu'un président peut rendre inutile en appuyant sur un bouton
Les annulations de commandes doivent pleuvoir

[mic43121]

L'Europe n'a plus qu'a fermer sa gueule ..//
Cet e....é de trump va mettre le feu à la terre ..

[Patchouli38]

Ce coup de fil n'est qu'un simulacre dont le contenu est déjà défini à l'avance. D. Trump veut faire croire à tout le monde qu'il est le Sauveur de l'Ukraine alors qu'il n'a eu de cesse de soutenir la Russie et diffuser sa propagande. Il dira oui à toutes les exigences du Kremlin et si l'Ukraine et l'Europe refuse cet accord, elles seront accusées de vouloir continuer la guerre.

[Mesoke]

Sauf que vous êtes la assez affirmatif dans votre croyance.
Pour ma part je ne partage pas du tout votre idée d'un complot entre la Russie et l'Amérique pour abattre l'Ukraine. Je pense simplement que Trump en a plein le dos de ce conflit qui s'éternise et s'il met la pression sur l'Ukraine ce n'est pas forcément pour avantager Poutine qui a déjà toutes les cartes en main mais plutôt pour accélérer la fin des combats en figeant la situation qui de toute façon ne s'améliorera pas pour l'Ukraine à moins d'une intervention extérieure qui n'est pas du tout à l'ordre du jour.

Quelle croyance où je serais affirmatif ? Je ne crois pas qui quiconque mette autant de conditionnel que moi sur ce forum ...

On ne parle pas de complot entre la Russie et les USA : un complot ça s'organise dans l'ombre et là on voit à peu près tout, Trump communique très bien sur son rapprochement avec la Russie.

Trump n'en a rien à faire de ce conflit loin de son territoire. Il n'est pas un humaniste, un pacifiste, vu qu'il menace d'invasion plusieurs pays et que sa politique économique est en train de mettre des millions d'américains, son propre peuple, dans la mouise. La seule explication restante est une paix rapide pour favoriser une Russie économiquement à bout de souffle.

Poutine n'a pas toute les cartes en main, bien au contraire : il dépense des sommes astronomiques pour entretenir son armée, sachant que plusieurs indicateurs semblent montrer de grosses difficultés économiques et que certains économistes prévoient un effondrement économique de la Russie dans l'année ou l'année prochaine, son pays perd des milliers d'hommes dans la fleur de l'âge chaque mois pour envahir des bouts de champs et des hameaux paumés, il est obligé d'importer des soldats et du matos étrangers pour entretenir sa guerre. Rien dans la situation militaire actuelle ne montre une domination de la Russie sur le champ de bataille. A part les territoires occupés illégalement en 2014 et les petites conquêtes russes au sud-est de l'Ukraine à partir de ces territoires et via l'attaque surprise initiale, la Russie n'a pas gagné de terrain en 3 ans. La Russie n'est pas du tout en position de force pour négocier. Sauf si les américains retirent leur soutien à l'Ukraine ou aident la Russie.

L'Ukraine ne pourra pas reconquérir son territoire. Mais l'Ukraine peut jouer le statu-quo et attendre un potentiel effondrement économique russe ou une lassitude de guerre russe. Malgré la censure en Russie, le peuple russe gronde de plus en plus, ça commence à se savoir que la stratégie russe consiste à envoyer des soldats se faire hacher pour épuiser les munitions ukrainiennes. Si la Russie s'épuise elle sera plus motivée à négocier pour de vrai au lieu de continuer à demander à annexer des territoires qu'elle ne contrôle même pas entièrement.

Mais, donc, ça c'est avec la continuité du soutien américain actuel. Si les USA retournent leur veste forcément le rapport de force bougera. Tout n'est que rapport de force dans une négociation de paix, on négocie par rapport à la situation militaro-économico-opinion-publique actuelle et en prévision de celle à venir.