Lieux « no kids » : La société n’aime pas les enfants et tout le monde trouve ça normal
Lieux « no kids » : La société n’aime pas les enfants et tout le monde trouve ça normal
"INFANTISME•Le « no kids » devient un argument de vente pour de plus en plus de restaurants, transports et lieux de vacances
"Je n’aime pas les enfants ». Il n’est pas rare d’entendre cette phrase dans la bouche d’un adulte et de constater un silence convenu dans l’auditoire. La formule serait pourtant inacceptable si cette même personne remplaçait l’occurrence « enfants » par une autre population vulnérable. Imaginez quelqu’un dire sans rougir : « Je n’aime pas les personnes racisées ou les individus porteurs d’un handicap ». Tout le monde s’étoufferait. A raison. Mais on peut pointer les enfants du doigt, s’agacer de leur agitation dans les transports, les exclure des lieux comme de vulgaires objets sans que personne ne réagisse. Et cette tendance semble prendre de l’ampleur avec un marketing « no kids » qui séduit de plus en plus de monde.
Les lieux de vacances, restaurants, voyages certifiés sans enfants de moins de 15 ans se multiplient. Dernière en date, la compagnie de croisières de luxe Virgin Voyages, qui exclut les moins de 18 ans, a annoncé son arrivée en France et en Italie. Qu’est-ce que cette mode du « no kids » dit de notre société ?
« Les enfants sont un groupe social opprimé »
« L’enfance est une cause orpheline du militantisme », dénonce Lyes Louffok dans En Marge sur France Inter. Forcément, ils n’ont pas les moyens de se protéger. « Les enfants eux-mêmes ne connaissent pas leurs droits, il n’existe pas de syndicats d’enfants », égraine Agnès Florin, professeur émérite en psychologie de l’enfant et de l’éducation à Nantes Université.
L'« infantisme », traduit de l’anglais « childism » par la pédopsychiatre Laelia Benoit dans son livre Infantisme (Seuil, 2023), « désigne le préjugé envers les enfants fondé sur la croyance qu’ils appartiennent aux adultes, qu’ils peuvent et doivent être contrôlés, asservis, voire supprimés, pour servir les besoins des adultes. C’est une notion qui a été développée un peu avant les années 1970 aux Etats-Unis par des personnes qui ont compris que les enfants sont un groupe social opprimé, au même titre que les minorités ethniques ou les femmes », pointait Laelia Benoit sur France Culture en octobre 2023.
« Aujourd’hui, dans les discours médiatiques, politiques et sociaux en général, les enfants ont une place que l’on peut qualifier de "sacrée", notent Hélène Oehmichen et Simon Protar, sociologues et enseignants à l’université de Tours. Un ensemble de dispositifs ont été mis en place pour les protéger (pas de travail pénible, suivi de leur santé, pas de responsabilité pénale pour les plus jeunes…). Qui plus est, un grand nombre d’injonctions pèsent sur les parents, et surtout sur les mères, pour qu’elles prennent soin de leurs enfants, qu’elles soient disponibles pour eux de façon constante et non-violente, et qu’elles respectent leurs choix ».
Une atteinte grave aux droits de l’enfant
Et pourtant, les enfants sont plus souvent victimes de violences, de privations de droits et de pauvreté que les adultes. « Ce paradoxe n’est qu’apparent, car protection et domination sont souvent les deux facettes d’une même médaille, l’une justifiant l’autre », soulignent Hélène Oehmichen et Simon Protar.
Souvent, quand un adulte lance « je n’aime pas les enfants », il exprime un rejet de la norme parentale. Je refuse de me soumettre à l’injonction d’avoir un enfant, dans les pas du mouvement « childfree » (sans enfant par choix). Mais il n’est pas toujours question de cela. Pour d’autres, cette formule renvoie au refus d’être en contact avec l’ensemble des enfants. « Il ne s’agit pas tant de refuser d’avoir des enfants que de leur nier un ensemble de droits. Ce second registre est d’autant plus toléré que la domination adulte est structurelle : cela paraît naturel que les enfants aient moins de droits. On peut penser aux parlementaires qui ont dit boycotter le discours de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale, au nom de sa jeunesse », décrivent les deux chercheurs."
https://www.20minutes.fr/tempo/4113493- ... -ca-normal
Ma fille me disait je ne veux pas d'enfant car "je n'aime pas les enfants". Aujourd'hui elle a trouvé un travail à temps partiel (service civique) en qualité d'animatrice découverte nature dont le public est.... de jeunes enfants, avec ballades en poney (elle a fait 4 années d'équitation) et animation. Elle adore son métier. Comme quoi, on peut très vite changer d'avis.
J'ai déjà lu ou il est existe des lieux de vacances pour les seniors dont les petits-enfants ne sont pas les bienvenus, mais j'ignorai qu'il en était de même pour d'autres lieux tels que les restaurants. J'ai du mal à comprendre ce nouveau fait de sociétés. Il est vrai qu'il existe des enfants malpolis, sans limite qui là tient plutôt d'un défaut d'éducation, mais le plus grave est de généraliser à l'ensemble des enfants.
Les enfants, ça crie, ça bouge beaucoup, c'est plein de vitalité. C'est dire que beaucoup d'adultes d'aujourd'hui ont oublié qu'ils furent eux-mêmes des enfants.
"Je n’aime pas les enfants ». Il n’est pas rare d’entendre cette phrase dans la bouche d’un adulte et de constater un silence convenu dans l’auditoire. La formule serait pourtant inacceptable si cette même personne remplaçait l’occurrence « enfants » par une autre population vulnérable. Imaginez quelqu’un dire sans rougir : « Je n’aime pas les personnes racisées ou les individus porteurs d’un handicap ». Tout le monde s’étoufferait. A raison. Mais on peut pointer les enfants du doigt, s’agacer de leur agitation dans les transports, les exclure des lieux comme de vulgaires objets sans que personne ne réagisse. Et cette tendance semble prendre de l’ampleur avec un marketing « no kids » qui séduit de plus en plus de monde.
Les lieux de vacances, restaurants, voyages certifiés sans enfants de moins de 15 ans se multiplient. Dernière en date, la compagnie de croisières de luxe Virgin Voyages, qui exclut les moins de 18 ans, a annoncé son arrivée en France et en Italie. Qu’est-ce que cette mode du « no kids » dit de notre société ?
« Les enfants sont un groupe social opprimé »
« L’enfance est une cause orpheline du militantisme », dénonce Lyes Louffok dans En Marge sur France Inter. Forcément, ils n’ont pas les moyens de se protéger. « Les enfants eux-mêmes ne connaissent pas leurs droits, il n’existe pas de syndicats d’enfants », égraine Agnès Florin, professeur émérite en psychologie de l’enfant et de l’éducation à Nantes Université.
L'« infantisme », traduit de l’anglais « childism » par la pédopsychiatre Laelia Benoit dans son livre Infantisme (Seuil, 2023), « désigne le préjugé envers les enfants fondé sur la croyance qu’ils appartiennent aux adultes, qu’ils peuvent et doivent être contrôlés, asservis, voire supprimés, pour servir les besoins des adultes. C’est une notion qui a été développée un peu avant les années 1970 aux Etats-Unis par des personnes qui ont compris que les enfants sont un groupe social opprimé, au même titre que les minorités ethniques ou les femmes », pointait Laelia Benoit sur France Culture en octobre 2023.
« Aujourd’hui, dans les discours médiatiques, politiques et sociaux en général, les enfants ont une place que l’on peut qualifier de "sacrée", notent Hélène Oehmichen et Simon Protar, sociologues et enseignants à l’université de Tours. Un ensemble de dispositifs ont été mis en place pour les protéger (pas de travail pénible, suivi de leur santé, pas de responsabilité pénale pour les plus jeunes…). Qui plus est, un grand nombre d’injonctions pèsent sur les parents, et surtout sur les mères, pour qu’elles prennent soin de leurs enfants, qu’elles soient disponibles pour eux de façon constante et non-violente, et qu’elles respectent leurs choix ».
Une atteinte grave aux droits de l’enfant
Et pourtant, les enfants sont plus souvent victimes de violences, de privations de droits et de pauvreté que les adultes. « Ce paradoxe n’est qu’apparent, car protection et domination sont souvent les deux facettes d’une même médaille, l’une justifiant l’autre », soulignent Hélène Oehmichen et Simon Protar.
Souvent, quand un adulte lance « je n’aime pas les enfants », il exprime un rejet de la norme parentale. Je refuse de me soumettre à l’injonction d’avoir un enfant, dans les pas du mouvement « childfree » (sans enfant par choix). Mais il n’est pas toujours question de cela. Pour d’autres, cette formule renvoie au refus d’être en contact avec l’ensemble des enfants. « Il ne s’agit pas tant de refuser d’avoir des enfants que de leur nier un ensemble de droits. Ce second registre est d’autant plus toléré que la domination adulte est structurelle : cela paraît naturel que les enfants aient moins de droits. On peut penser aux parlementaires qui ont dit boycotter le discours de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale, au nom de sa jeunesse », décrivent les deux chercheurs."
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J'ai déjà lu ou il est existe des lieux de vacances pour les seniors dont les petits-enfants ne sont pas les bienvenus, mais j'ignorai qu'il en était de même pour d'autres lieux tels que les restaurants. J'ai du mal à comprendre ce nouveau fait de sociétés. Il est vrai qu'il existe des enfants malpolis, sans limite qui là tient plutôt d'un défaut d'éducation, mais le plus grave est de généraliser à l'ensemble des enfants.
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"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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Re: Lieux « no kids » : La société n’aime pas les enfants et tout le monde trouve ça normal
le pire, c'est que c'est les même qui se plaindront de ne plus avoir de personnel pour s'occuper d'eux....
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"nul bien sans peine".....
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Re: Lieux « no kids » : La société n’aime pas les enfants et tout le monde trouve ça normal
Il faut bien reconnaître qu'il est insupportable d'entendre des chiards brailler durant des heures. Au bout d'un moment on a envie d'une bonne distribution de coups pied au derche.
Re: Lieux « no kids » : La société n’aime pas les enfants et tout le monde trouve ça normal
c'est aussi insupportable que de torcher des vieux.
ça va dans les deux sens !
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Re: Lieux « no kids » : La société n’aime pas les enfants et tout le monde trouve ça normal
Je préfère voir un gamin plein de vie qu'un gamin apathique et malheureux. Vous oubliez que vous étiez, un jour, l'un de ces gamins chiards braillant durant des heures.
J'ai surtout envie de distribuer des coups de pied au derche des français qui se plaignent de tout, même celui d'entendre les enfants vivre, tout simplement.
Le soir, dans le bus, il m'arrive de voir monter des dizaines de collégiens parlant fort, rigolant. Cela donne de la vie dans un bus d'habitude trop silencieux à mon goût, ou les gens ne se parlent plus entre eux.
Quand j'ai eu mes petits-enfants par alliance, (une fille de 3 ans et un garçon de 5 ans), cela mettait de la vie dans ma maison d'habitude trop calme suite au décès de mon mari. Leur innocence, leur joie de vivre ont mis de la lumière dans ma vie.
Les enfants d'aujourd'hui seront les adultes de demain, et ce n'est pas en les rejetant que vous construisez une société sur de bonnes bases car vous aurez votre responsabilité sur le futur de la société.
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Re: Lieux « no kids » : La société n’aime pas les enfants et tout le monde trouve ça normal
Pourquoi insupportable
vous n'avez pas d'enfants , pas de petits enfant ? pas d'arrières petits enfants
Torcher les vieux ..ça ce serait insupportable ..mais les enfants ..
Vos parents ne vous aimaient pas ?
Quand ils pleurent on trouve un moyen de les arrêter ..
Evidemment le top c'est quand il ne pleure jamais il ne salit pas sa couche ,il fait chauffer son biberon ,il va faire les courses ;
Il va chercher sa soeur a l'école , i passe le bac avec mention et devient ministre des bébés ...
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
Re: Lieux « no kids » : La société n’aime pas les enfants et tout le monde trouve ça normal
Bon après je ne connais pas de parents " bêtement normaux "qui ne reconnaissent qu ’1 jour par ci ou bien par la ou même une semaine de temps en temps ," sans les gamins on est bien tout de même " alors oui il faut bien s’organiser pour que ça soit possible de pouvoir le faire et si possible sans les enfants des autres .Perso , un resto ou une piscine d’hôtel sans que ça gigote ou que ça hurle trop , moi ça me va très bien , pas vous ?Patchouli38 a écrit : ↑09 octobre 2024 13:16 "INFANTISME•Le « no kids » devient un argument de vente pour de plus en plus de restaurants, transports et lieux de vacances
"Je n’aime pas les enfants ». Il n’est pas rare d’entendre cette phrase dans la bouche d’un adulte et de constater un silence convenu dans l’auditoire. La formule serait pourtant inacceptable si cette même personne remplaçait l’occurrence « enfants » par une autre population vulnérable. Imaginez quelqu’un dire sans rougir : « Je n’aime pas les personnes racisées ou les individus porteurs d’un handicap ». Tout le monde s’étoufferait. A raison. Mais on peut pointer les enfants du doigt, s’agacer de leur agitation dans les transports, les exclure des lieux comme de vulgaires objets sans que personne ne réagisse. Et cette tendance semble prendre de l’ampleur avec un marketing « no kids » qui séduit de plus en plus de monde.
Les lieux de vacances, restaurants, voyages certifiés sans enfants de moins de 15 ans se multiplient. Dernière en date, la compagnie de croisières de luxe Virgin Voyages, qui exclut les moins de 18 ans, a annoncé son arrivée en France et en Italie. Qu’est-ce que cette mode du « no kids » dit de notre société ?
« Les enfants sont un groupe social opprimé »
« L’enfance est une cause orpheline du militantisme », dénonce Lyes Louffok dans En Marge sur France Inter. Forcément, ils n’ont pas les moyens de se protéger. « Les enfants eux-mêmes ne connaissent pas leurs droits, il n’existe pas de syndicats d’enfants », égraine Agnès Florin, professeur émérite en psychologie de l’enfant et de l’éducation à Nantes Université.
L'« infantisme », traduit de l’anglais « childism » par la pédopsychiatre Laelia Benoit dans son livre Infantisme (Seuil, 2023), « désigne le préjugé envers les enfants fondé sur la croyance qu’ils appartiennent aux adultes, qu’ils peuvent et doivent être contrôlés, asservis, voire supprimés, pour servir les besoins des adultes. C’est une notion qui a été développée un peu avant les années 1970 aux Etats-Unis par des personnes qui ont compris que les enfants sont un groupe social opprimé, au même titre que les minorités ethniques ou les femmes », pointait Laelia Benoit sur France Culture en octobre 2023.
« Aujourd’hui, dans les discours médiatiques, politiques et sociaux en général, les enfants ont une place que l’on peut qualifier de "sacrée", notent Hélène Oehmichen et Simon Protar, sociologues et enseignants à l’université de Tours. Un ensemble de dispositifs ont été mis en place pour les protéger (pas de travail pénible, suivi de leur santé, pas de responsabilité pénale pour les plus jeunes…). Qui plus est, un grand nombre d’injonctions pèsent sur les parents, et surtout sur les mères, pour qu’elles prennent soin de leurs enfants, qu’elles soient disponibles pour eux de façon constante et non-violente, et qu’elles respectent leurs choix ».
Une atteinte grave aux droits de l’enfant
Et pourtant, les enfants sont plus souvent victimes de violences, de privations de droits et de pauvreté que les adultes. « Ce paradoxe n’est qu’apparent, car protection et domination sont souvent les deux facettes d’une même médaille, l’une justifiant l’autre », soulignent Hélène Oehmichen et Simon Protar.
Souvent, quand un adulte lance « je n’aime pas les enfants », il exprime un rejet de la norme parentale. Je refuse de me soumettre à l’injonction d’avoir un enfant, dans les pas du mouvement « childfree » (sans enfant par choix). Mais il n’est pas toujours question de cela. Pour d’autres, cette formule renvoie au refus d’être en contact avec l’ensemble des enfants. « Il ne s’agit pas tant de refuser d’avoir des enfants que de leur nier un ensemble de droits. Ce second registre est d’autant plus toléré que la domination adulte est structurelle : cela paraît naturel que les enfants aient moins de droits. On peut penser aux parlementaires qui ont dit boycotter le discours de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale, au nom de sa jeunesse », décrivent les deux chercheurs."
https://www.20minutes.fr/tempo/4113493- ... -ca-normal
Ma fille me disait je ne veux pas d'enfant car "je n'aime pas les enfants". Aujourd'hui elle a trouvé un travail à temps partiel (service civique) en qualité d'animatrice découverte nature dont le public est.... de jeunes enfants, avec ballades en poney (elle a fait 4 années d'équitation) et animation. Elle adore son métier. Comme quoi, on peut très vite changer d'avis.
J'ai déjà lu ou il est existe des lieux de vacances pour les seniors dont les petits-enfants ne sont pas les bienvenus, mais j'ignorai qu'il en était de même pour d'autres lieux tels que les restaurants. J'ai du mal à comprendre ce nouveau fait de sociétés. Il est vrai qu'il existe des enfants malpolis, sans limite qui là tient plutôt d'un défaut d'éducation, mais le plus grave est de généraliser à l'ensemble des enfants.
Les enfants, ça crie, ça bouge beaucoup, c'est plein de vitalité. C'est dire que beaucoup d'adultes d'aujourd'hui ont oublié qu'ils furent eux-mêmes des enfants.
Modifié en dernier par oups le 09 octobre 2024 17:07, modifié 1 fois.
Re: Lieux « no kids » : La société n’aime pas les enfants et tout le monde trouve ça normal
Je ne vois pas où est le problème : si ces lieux indiquent clairement qu'ils sont no kids et que les gens qui y vont le savent et sont d'accord avec ce principe où est le problème ? Personne n'est forcé de se rendre dans ces lieux. Si vous voulez voir des mioches allez dans d'autres endroits qui acceptent les mioches, soit l'immense majorité.
Re: Lieux « no kids » : La société n’aime pas les enfants et tout le monde trouve ça normal
Re: Lieux « no kids » : La société n’aime pas les enfants et tout le monde trouve ça normal
Si on remplace "enfants" par "noirs", "vieux", "moches", "homos" ou "gros", tout le monde comprendrait bien le problème. A l'origine, ce genre de comportement était l'apanage des pays nordiques ou germaniques, mais ça se répand lentement en France, pays vieillissant en voie de liquéfaction. Je suis frappé par le contraste quand je voyage avec ma fille de 4 ans dans certains pays étrangers : en Espagne, dans les pays arabes, dans les Balkans... l'enfant est toujours perçu comme une bénédiction, ils sont les bienvenus partout. Dans les pays du Nord de l'Europe, et de plus en plus en France, c'est loin d'être une généralité.Mesoke a écrit : ↑09 octobre 2024 15:14 Je ne vois pas où est le problème : si ces lieux indiquent clairement qu'ils sont no kids et que les gens qui y vont le savent et sont d'accord avec ce principe où est le problème ? Personne n'est forcé de se rendre dans ces lieux. Si vous voulez voir des mioches allez dans d'autres endroits qui acceptent les mioches, soit l'immense majorité.
Un pays sans enfant est un pays qui meurt. Ce n'est pas le chemin que je souhaite pour le France, dans lequel les vieux ont déjà trop de pouvoir de de privilèges.
Re: Lieux « no kids » : La société n’aime pas les enfants et tout le monde trouve ça normal
Bon bah voila nous y sommes , malin le préambule , bien ouej
Re: Lieux « no kids » : La société n’aime pas les enfants et tout le monde trouve ça normal
Oui, mais là on ne remplace "enfants" par aucun de ces mots, surtout pas ceux aboutissant au racisme et compagnie. L'interdiction aux moches ça se fait depuis des décennies dans des boites de nuit, et je n'ai jamais entendu quiconque s'en plaindre alors que ça me semble pourtant pire qu'une interdiction aux mioches.Kelenner a écrit : ↑09 octobre 2024 18:42 Si on remplace "enfants" par "noirs", "vieux", "moches", "homos" ou "gros", tout le monde comprendrait bien le problème. A l'origine, ce genre de comportement était l'apanage des pays nordiques ou germaniques, mais ça se répand lentement en France, pays vieillissant en voie de liquéfaction. Je suis frappé par le contraste quand je voyage avec ma fille de 4 ans dans certains pays étrangers : en Espagne, dans les pays arabes, dans les Balkans... l'enfant est toujours perçu comme une bénédiction, ils sont les bienvenus partout. Dans les pays du Nord de l'Europe, et de plus en plus en France, c'est loin d'être une généralité.
Un pays sans enfant est un pays qui meurt. Ce n'est pas le chemin que je souhaite pour le France, dans lequel les vieux ont déjà trop de pouvoir de de privilèges.
Interdiction aux mioches qui est mise en place pour être tranquille, pas à cause du statut de mioche lui-même. C'est juste que, pour certains, parfois un mioche d'autrui peut gâcher une soirée.
Re: Lieux « no kids » : La société n’aime pas les enfants et tout le monde trouve ça normal
C'est du Kelenner... Piquer les vieux ..et vivre dans un pays arabisé ..
le pied ..
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
Re: Lieux « no kids » : La société n’aime pas les enfants et tout le monde trouve ça normal
Mais c'est la même chose. Les enfants sont par nature exclus des lieux où ils n'ont rien à faire, il n'y aucune raison valable de les virer d'endroits où ils ont pleinement leur place. En faisant, on exclut également leurs parents, c'est de la discrimination et rien d'autre. Que cela dérange quelques abrutis n'est en aucune façon un argument, moi il y a beaucoup de vieux cons dont je me passerais volontiers, pour autant je ne demande pas à ce qu'on leur interdise l'accès de tout un tas d'endroits.Mesoke a écrit : ↑09 octobre 2024 19:26Oui, mais là on ne remplace "enfants" par aucun de ces mots, surtout pas ceux aboutissant au racisme et compagnie. L'interdiction aux moches ça se fait depuis des décennies dans des boites de nuit, et je n'ai jamais entendu quiconque s'en plaindre alors que ça me semble pourtant pire qu'une interdiction aux mioches.Kelenner a écrit : ↑09 octobre 2024 18:42 Si on remplace "enfants" par "noirs", "vieux", "moches", "homos" ou "gros", tout le monde comprendrait bien le problème. A l'origine, ce genre de comportement était l'apanage des pays nordiques ou germaniques, mais ça se répand lentement en France, pays vieillissant en voie de liquéfaction. Je suis frappé par le contraste quand je voyage avec ma fille de 4 ans dans certains pays étrangers : en Espagne, dans les pays arabes, dans les Balkans... l'enfant est toujours perçu comme une bénédiction, ils sont les bienvenus partout. Dans les pays du Nord de l'Europe, et de plus en plus en France, c'est loin d'être une généralité.
Un pays sans enfant est un pays qui meurt. Ce n'est pas le chemin que je souhaite pour le France, dans lequel les vieux ont déjà trop de pouvoir de de privilèges.
Interdiction aux mioches qui est mise en place pour être tranquille, pas à cause du statut de mioche lui-même. C'est juste que, pour certains, parfois un mioche d'autrui peut gâcher une soirée.
Re: Lieux « no kids » : La société n’aime pas les enfants et tout le monde trouve ça normal
Ce sont les mômes mal éduqués ou pas éduqué du tout, qui pose problème. Ceux qui restent calme sont les bienvenus, mais comme pour pleins d'autres sujets, il suffit de quelques braillards pour que tous les gamins se retrouvent bannis de certains établissements.