Le mari congelé" depuis 18 mois"...

[Crapulax]

Secret d’une vie de couple tumultueuse vécue entre les 4 murs d’un immeuble bourgeois du 6 e arrondissement. Car la liaison entre l’ancien restaurateur de l’hôtel de Paris à côté du musée de l’automobile à Rochetaillée et cette femme rencontrée quelques années auparavant à Cannes après son divorce a peu à peu abouti à un huis clos. Fait de reproches, de jalousies, de conflits et parfois de coups, de griffures réciproques. Jusqu’à cette journée du 9 novembre 2010. Guylaine Collober, 51 ans, est excédée et reconnaît avoir porté un coup-de-poing à la poitrine de son concubin. Assez violent pour briser une côte mais pas forcément suffisant pour provoquer la mort car le rapport d’autopsie fait état d’un décès conséquence d’une déficience cardiaque. C’est sans doute pour cette raison que l’accusée comparaîtra à partir ce jour et jusqu’à jeudi devant la cour d’assises du Rhône pour « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Bien loin de la thèse du meurtre retenue à l’origine. Une mise en accusation qui lui fait encourir une peine maximale de 20 années de réclusion. Pour envisager cette affaire si particulière, les jurés auront la lourde tâche de se concentrer sur les circonstances de la mort de Jean-François. Mais pourront-ils faire l’économie de songer à son « inhumation » surréaliste, à l’achat le lendemain d’un congélateur adapté à sa grande taille, à sa toilette, à son habillage ? Surtout aux raisons pour lesquelles Guylaine a choisi la pire des solutions tout en donnant le change en imitant la signature de son conjoint pour régler les loyers et encaisser sa petite retraite. Bien sûr dans la torpeur de l’été 2010 tout le monde s’est étonné de ce faits divers hors du commun. D’autant que la victime était un homme de contact ayant une famille, des voisins et de très nombreux amis dans le monde la restauration et bien au-delà. Comment sa disparation pendant des mois n’a-t-elle pas suscité des inquiétudes ou à tout le moins des interrogations ? Le couple avait peut-être fait à ce point le vide autour de lui pour vivre et mourir en vase clos ?

Palais des 24 colonnes audience à partir de 9 h 30. Verdict attendu jeudi dans la soirée.

Source:Le Progrès.

[tisiphoné]

mais c'est lui ou c'est elle qui est mort ?

[Fonck1]

il semble que ce soit lui.crapu était mal réveillé ou s'est couché trop tard

[scully81]

Voilà l'article paru dans la dépêche du midi :

C'est le procès d'une affaire sordide qui s'ouvre devant les assises du Rhône ce mardi. Une femme âgée de 53 ans est jugée pour le meurtre de son compagnon, commis en 2008, à Lyon. Elle est également accusée d'avoir caché son coprs dans le congélateur.
Le crime a eu lieu en 2008, mais la macabre découverte n'a été faite qu'en 2010. Un soir de novembre, Guylaine Collober se dispute avec son compagnon, de vingt ans son aîné. A la suite de violents coups, celui-ci décède. Guylaine Collober décide alors d'acheter un congélateur pour y dissimuler le corps.
Au mois d'août 2010, la fille de l'accusée contacte la police et lui fait part de ses soupçons concernant sa mère. Un an plus tôt, la jeune femme avait reçu un appel téléphonique de son oncle maternel. Celui-ci lui aurait confié les confidences faites par sa soeur au moment du drame : Guylaine Collober l'aurait appelé en pleurs pour qu'il l'aide à faire disparaître le corps, en louant un camion frigorifique. Il avait alors refusé.
Le corps du septuagénaire recroquevillé dans le congélateur
Lors de la perquisition des policiers au domicile du couple, ils trouvent le congélateur dans le salon. A l'intérieur, le corps du compagnon de Guylaine Collober, maigre, un sac plastique sur la tête.
L'autopsie révélera plus tard que la victime, qui souffrait de graves problèmes cardiaques, a succombé à une fracture avec hémorragie pulmonaire, consécutive à des coups.
Dans un premier temps, l'accusée explique que son compagnon a été victime des violences répétées d'un homme voulant leur extorquer de l'argent et qu'elle n'avait jamais parlé du meurtre par peur de représailles pour sa fille. Puis, plus tard, elle revient sur ses déclarations et avoue avoir battu à mort son compagnon. Envisageant tout d'abord le suicide, elle a finalement opté pour l'achat d'un congélateur et la dissimulation du corps.
Selon les experts psychiatriques, l'accusée ne souffre d'aucune pathologie mentale. Elle a toutefois connu une histoire familiale chaotique.


Donc c'est bien elle qui a tué son mari…

[tisiphoné]

merci Scully, c'est un peu plus clair là

en tout cas, elle doit avoir une bonne droite

[Crapulax]

:oops: Veuillez m'excuser,je crois que Fonck avait raison.

[tisiphoné]

:oops: Veuillez m'excuser,je crois que Fonck avait raison.

ben Crapulax, on a eu une longuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue nuit

[Fonck1]

ben Crapulax, on a eu une longuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue nuit

tu veux dire une journée normale