Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
On peut suivre en direct l'audition de Marine Le Pen sur BFMTV via le lien ci-dessous.
https://www.bfmtv.com/politique/front-n ... 40504.html
Ce que je peux dire est que Marine Le Pen reprend les phrases de des collisters déjà entendus ou par exemple, elle défend la mutualisation des contrats.
Par ailleurs, "15h37
Pour Marine Le Pen, "l'activité politique" d'un député européen en France "fait partie intégrante de son mandat"
Marine Le Pen continue de se défendre lors de son interrogatoire devant le tribunal correctionnel de Paris.
"L'activité politique" en France d'un député européenne "fait partie intégrante du mandat", assure la présidente des députés RN.
Une vingtaine d'assistants parlementaires du Front national, recrutés pour assister les eurodéputés ces dernières années, occupaient également des fonctions officielles au sein du parti.
Problème pour le mouvement à la flamme: la règle du Parlement européen est très claire. Les enveloppes allouées par Strasbourg pour rémunérer les assistants des députés européens ne peuvent financer un contrat signé avec le parti.
"Je ne vois pas de différence entre le mandat d’un assistant national ou européen si ce n’est la différence d’échelle", avance encore Marine Le Pen.
Finalement, elle reste sur la même ligne de défense mais je doute que ce soit la meilleure défense qui soit.
https://www.bfmtv.com/politique/front-n ... 40504.html
Ce que je peux dire est que Marine Le Pen reprend les phrases de des collisters déjà entendus ou par exemple, elle défend la mutualisation des contrats.
Par ailleurs, "15h37
Pour Marine Le Pen, "l'activité politique" d'un député européen en France "fait partie intégrante de son mandat"
Marine Le Pen continue de se défendre lors de son interrogatoire devant le tribunal correctionnel de Paris.
"L'activité politique" en France d'un député européenne "fait partie intégrante du mandat", assure la présidente des députés RN.
Une vingtaine d'assistants parlementaires du Front national, recrutés pour assister les eurodéputés ces dernières années, occupaient également des fonctions officielles au sein du parti.
Problème pour le mouvement à la flamme: la règle du Parlement européen est très claire. Les enveloppes allouées par Strasbourg pour rémunérer les assistants des députés européens ne peuvent financer un contrat signé avec le parti.
"Je ne vois pas de différence entre le mandat d’un assistant national ou européen si ce n’est la différence d’échelle", avance encore Marine Le Pen.
Finalement, elle reste sur la même ligne de défense mais je doute que ce soit la meilleure défense qui soit.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
Sœur Emmanuelle
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
eh bien , ses activités bidons d'avocaillon ne peuvent en aucun cas lui servir de prérequisPatchouli38 a écrit : ↑14 octobre 2024 17:14 On peut suivre en direct l'audition de Marine Le Pen sur BFMTV via le lien ci-dessous.
https://www.bfmtv.com/politique/front-n ... 40504.html
Ce que je peux dire est que Marine Le Pen reprend les phrases de des collisters déjà entendus ou par exemple, elle défend la mutualisation des contrats.
Par ailleurs, "15h37
Pour Marine Le Pen, "l'activité politique" d'un député européen en France "fait partie intégrante de son mandat"
Marine Le Pen continue de se défendre lors de son interrogatoire devant le tribunal correctionnel de Paris.
"L'activité politique" en France d'un député européenne "fait partie intégrante du mandat", assure la présidente des députés RN.
Une vingtaine d'assistants parlementaires du Front national, recrutés pour assister les eurodéputés ces dernières années, occupaient également des fonctions officielles au sein du parti.
Problème pour le mouvement à la flamme: la règle du Parlement européen est très claire. Les enveloppes allouées par Strasbourg pour rémunérer les assistants des députés européens ne peuvent financer un contrat signé avec le parti.
"Je ne vois pas de différence entre le mandat d’un assistant national ou européen si ce n’est la différence d’échelle", avance encore Marine Le Pen.
Finalement, elle reste sur la même ligne de défense mais je doute que ce soit la meilleure défense qui soit.
Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
Vivement la suite...
Marine Le Pen au procès des assistants parlementaires du RN : à la barre, elle tente de faire une leçon politique
Alors qu’elle risque cinq ans d’inéligibilité, l’ancienne présidente du Rassemblement national a répondu à son premier interrogatoire sur le terrain politique et non juridique.
JUSTICE - « Alors, c’est le grand oral aujourd’hui ? » Sur le banc des prévenus avant le début de l’audience, Marine Le Pen relève furtivement la tête de ses notes. Ce lundi 14 octobre, elle est arrivée vingt minutes en avance dans la salle 2.01 du tribunal de Paris, où les journalistes se serrent déjà. Après avoir rongé son frein lors des précédentes audiences, voilà la leader du RN enfin à la barre pour entamer la troisième semaine de ce procès hors norme.
Dans ses mains, une ribambelle de dossiers colorés. Des post-it dépassent des feuilles volantes, et attestent des longues heures de travail qui ont précédé cette journée singulière qui s’ouvre pour elle. Signe de nervosité, ou empressement d’en découdre, l’audience n’est pas encore ouverte que Marine Le Pen commence à disposer ses feuilles sur le pupitre… avant de finalement tout ranger.
...
À quoi sert un assistant parlementaire ?
Alors que deux visions de la mission de l’eurodéputé et de son assistant parlementaire s’affrontent dans un dialogue de sourds, la présidente peine à obtenir davantage de précisions. La mémoire de Marine Le Pen se veut parfois brouillonne. « Vous ne vous souvenez pas de vos assistants parlementaires ? » lui demande-t-elle, lorsqu’elle aborde ses premières années d’eurodéputé. « Pourquoi vous dites ça ? » bredouille la députée du Pas de Calais avant de finalement lancer quelques noms.
Ce lundi, Marine Le Pen devait répondre de faits concernant l’embauche de Catherine Griset, assistante parlementaire de cette dernière entre 2010 et 2016, qui est aussi sur la même période assistante puis cheffe de cabinet de la présidente du RN à Paris. Mais lorsque le tribunal rentre finalement dans l’examen des faits, Marine Le Pen préfère disserter sur l’enquête interne du Parlement européen… Une diversion recadrée par la présidente. « Restons sur madame Griset », lui intime-t-elle.
Une chose est sûre, il faudra plus que des leçons de philosophie politique pour que Marine Le Pen puisse convaincre le tribunal de sa bonne foi, et de celle du Rassemblement national. La cheffe de file du parti d’extrême droite risque gros avec un procès qui pourrait bien compromettre ses ambitions politiques. Marine Le Pen encourt notamment une peine d’inéligibilité de cinq à dix ans.
https://www.huffingtonpost.fr/justice/a ... 40845.html
Marine Le Pen au procès des assistants parlementaires du RN : à la barre, elle tente de faire une leçon politique
Alors qu’elle risque cinq ans d’inéligibilité, l’ancienne présidente du Rassemblement national a répondu à son premier interrogatoire sur le terrain politique et non juridique.
JUSTICE - « Alors, c’est le grand oral aujourd’hui ? » Sur le banc des prévenus avant le début de l’audience, Marine Le Pen relève furtivement la tête de ses notes. Ce lundi 14 octobre, elle est arrivée vingt minutes en avance dans la salle 2.01 du tribunal de Paris, où les journalistes se serrent déjà. Après avoir rongé son frein lors des précédentes audiences, voilà la leader du RN enfin à la barre pour entamer la troisième semaine de ce procès hors norme.
Dans ses mains, une ribambelle de dossiers colorés. Des post-it dépassent des feuilles volantes, et attestent des longues heures de travail qui ont précédé cette journée singulière qui s’ouvre pour elle. Signe de nervosité, ou empressement d’en découdre, l’audience n’est pas encore ouverte que Marine Le Pen commence à disposer ses feuilles sur le pupitre… avant de finalement tout ranger.
...
À quoi sert un assistant parlementaire ?
Alors que deux visions de la mission de l’eurodéputé et de son assistant parlementaire s’affrontent dans un dialogue de sourds, la présidente peine à obtenir davantage de précisions. La mémoire de Marine Le Pen se veut parfois brouillonne. « Vous ne vous souvenez pas de vos assistants parlementaires ? » lui demande-t-elle, lorsqu’elle aborde ses premières années d’eurodéputé. « Pourquoi vous dites ça ? » bredouille la députée du Pas de Calais avant de finalement lancer quelques noms.
Ce lundi, Marine Le Pen devait répondre de faits concernant l’embauche de Catherine Griset, assistante parlementaire de cette dernière entre 2010 et 2016, qui est aussi sur la même période assistante puis cheffe de cabinet de la présidente du RN à Paris. Mais lorsque le tribunal rentre finalement dans l’examen des faits, Marine Le Pen préfère disserter sur l’enquête interne du Parlement européen… Une diversion recadrée par la présidente. « Restons sur madame Griset », lui intime-t-elle.
Une chose est sûre, il faudra plus que des leçons de philosophie politique pour que Marine Le Pen puisse convaincre le tribunal de sa bonne foi, et de celle du Rassemblement national. La cheffe de file du parti d’extrême droite risque gros avec un procès qui pourrait bien compromettre ses ambitions politiques. Marine Le Pen encourt notamment une peine d’inéligibilité de cinq à dix ans.
https://www.huffingtonpost.fr/justice/a ... 40845.html
Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
J'en connais un ici qui risque d'être déçu.
Marine Le Pen, interrogée au procès des assistants parlementaires, ne pourra pas miser sur ce précédent
L’interrogatoire de la députée RN du Pas-de-Calais commence ce lundi 14 octobre au tribunal judiciaire de Paris. La cheffe de file d’extrême droite risque gros.
POLITIQUE - Les choses sérieuses commencent pour Marine Le Pen. Mise en examen pour détournement de fonds publics, la députée du Pas-de-Calais est auditionnée ce lundi 14 octobre dans le cadre du procès des assistants parlementaires du RN. Un dossier tentaculaire dans lequel elle est soupçonnée d’avoir élaboré un vaste système d’emplois fictifs et de détournement de fonds européens au profit du parti, et qui donne des sueurs froides en interne. Le rendez-vous est décisif pour la cheffe du groupe RN à l’Assemblée, qui le prépare de longue date.
« Elle est concentrée là-dessus, ça lui prend beaucoup de temps », confiait au HuffPost mi-septembre un député lepéniste, expliquant la rentrée discrète de son parti par le travail de défense entrepris par la fille de Jean-Marie Le Pen. Alors que le procès s’est ouvert le 30 septembre, Marine Le Pen jongle entre l’Assemblée et la justice, consciente que son destin politique se joue (aussi) dans l’enceinte du tribunal judiciaire de Paris. Et pour cause, elle encourt, en plus d’une peine d’emprisonnement, jusqu’à cinq ans d’inéligibilité, ce qui pourrait stopper net ses ambitions pour la présidentielle.
Raison pour laquelle elle suit les débats avec attention, quitte à mettre la pression dans les médias. « Cette première semaine m’a un peu refroidie. J’ai perçu de la part de la présidente (du tribunal) une tonalité de partialité », a-t-elle dénoncé lors d’un entretien accordé au Point, s’orientant donc vers une défense très politique.
« Jurisprudence Bayrou »
Sur le plan strictement judiciaire, le parti d’extrême droite s’accroche à la relaxe accordée à François Bayrou au mois de février. Mis en examen dans un dossier proche, le président du MoDem a été relaxé « au bénéfice du doute ». Sans attendre, les lieutenants de Marine Le Pen, à l’image de Jean-Philippe Tanguy, prédisaient une issue similaire pour la députée du Pas-de-Calais. « Ce jugement montre que c’était une mascarade montée par les technocrates et nos adversaires de l’Union européenne qui ne supportent aucune forme d’opposition de l’époque », avait-il estimé. « Pour nous, il y aura une jurisprudence Bayrou. On regardera ce qui ressortira de son procès, puisque les dossiers sont proches sur le fond », affirmait de son côté le vice-président du RN, Louis Aliot.
Pourtant, la situation du fondateur du MoDem est très différente de celle de Marine Le Pen, et à plusieurs égards. Première différence de taille, François Bayrou n’était pas eurodéputé au moment des faits, à l’inverse de la députée du Pas-de-Calais. Un détail qui a son importance, puisque plusieurs ex-eurodéputés MoDem ont été condamnés. Élu au Parlement européen et ancien vice-président du parti centriste, Jean-Luc Bennahmias a ainsi été reconnu coupable de détournement de fonds publics et condamné à 12 mois de prison avec sursis, 30 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité avec sursis.
https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 40819.html
Marine Le Pen, interrogée au procès des assistants parlementaires, ne pourra pas miser sur ce précédent
L’interrogatoire de la députée RN du Pas-de-Calais commence ce lundi 14 octobre au tribunal judiciaire de Paris. La cheffe de file d’extrême droite risque gros.
POLITIQUE - Les choses sérieuses commencent pour Marine Le Pen. Mise en examen pour détournement de fonds publics, la députée du Pas-de-Calais est auditionnée ce lundi 14 octobre dans le cadre du procès des assistants parlementaires du RN. Un dossier tentaculaire dans lequel elle est soupçonnée d’avoir élaboré un vaste système d’emplois fictifs et de détournement de fonds européens au profit du parti, et qui donne des sueurs froides en interne. Le rendez-vous est décisif pour la cheffe du groupe RN à l’Assemblée, qui le prépare de longue date.
« Elle est concentrée là-dessus, ça lui prend beaucoup de temps », confiait au HuffPost mi-septembre un député lepéniste, expliquant la rentrée discrète de son parti par le travail de défense entrepris par la fille de Jean-Marie Le Pen. Alors que le procès s’est ouvert le 30 septembre, Marine Le Pen jongle entre l’Assemblée et la justice, consciente que son destin politique se joue (aussi) dans l’enceinte du tribunal judiciaire de Paris. Et pour cause, elle encourt, en plus d’une peine d’emprisonnement, jusqu’à cinq ans d’inéligibilité, ce qui pourrait stopper net ses ambitions pour la présidentielle.
Raison pour laquelle elle suit les débats avec attention, quitte à mettre la pression dans les médias. « Cette première semaine m’a un peu refroidie. J’ai perçu de la part de la présidente (du tribunal) une tonalité de partialité », a-t-elle dénoncé lors d’un entretien accordé au Point, s’orientant donc vers une défense très politique.
« Jurisprudence Bayrou »
Sur le plan strictement judiciaire, le parti d’extrême droite s’accroche à la relaxe accordée à François Bayrou au mois de février. Mis en examen dans un dossier proche, le président du MoDem a été relaxé « au bénéfice du doute ». Sans attendre, les lieutenants de Marine Le Pen, à l’image de Jean-Philippe Tanguy, prédisaient une issue similaire pour la députée du Pas-de-Calais. « Ce jugement montre que c’était une mascarade montée par les technocrates et nos adversaires de l’Union européenne qui ne supportent aucune forme d’opposition de l’époque », avait-il estimé. « Pour nous, il y aura une jurisprudence Bayrou. On regardera ce qui ressortira de son procès, puisque les dossiers sont proches sur le fond », affirmait de son côté le vice-président du RN, Louis Aliot.
Pourtant, la situation du fondateur du MoDem est très différente de celle de Marine Le Pen, et à plusieurs égards. Première différence de taille, François Bayrou n’était pas eurodéputé au moment des faits, à l’inverse de la députée du Pas-de-Calais. Un détail qui a son importance, puisque plusieurs ex-eurodéputés MoDem ont été condamnés. Élu au Parlement européen et ancien vice-président du parti centriste, Jean-Luc Bennahmias a ainsi été reconnu coupable de détournement de fonds publics et condamné à 12 mois de prison avec sursis, 30 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité avec sursis.
Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
Est ce que votre média dit quelque chose de plus que ce que vous radotiez d'ici là ???Corvo a écrit : ↑15 octobre 2024 07:35 J'en connais un ici qui risque d'être déçu.
Marine Le Pen, interrogée au procès des assistants parlementaires, ne pourra pas miser sur ce précédent
L’interrogatoire de la députée RN du Pas-de-Calais commence ce lundi 14 octobre au tribunal judiciaire de Paris. La cheffe de file d’extrême droite risque gros.
POLITIQUE - Les choses sérieuses commencent pour Marine Le Pen. Mise en examen pour détournement de fonds publics, la députée du Pas-de-Calais est auditionnée ce lundi 14 octobre dans le cadre du procès des assistants parlementaires du RN. Un dossier tentaculaire dans lequel elle est soupçonnée d’avoir élaboré un vaste système d’emplois fictifs et de détournement de fonds européens au profit du parti, et qui donne des sueurs froides en interne. Le rendez-vous est décisif pour la cheffe du groupe RN à l’Assemblée, qui le prépare de longue date.
« Elle est concentrée là-dessus, ça lui prend beaucoup de temps », confiait au HuffPost mi-septembre un député lepéniste, expliquant la rentrée discrète de son parti par le travail de défense entrepris par la fille de Jean-Marie Le Pen. Alors que le procès s’est ouvert le 30 septembre, Marine Le Pen jongle entre l’Assemblée et la justice, consciente que son destin politique se joue (aussi) dans l’enceinte du tribunal judiciaire de Paris. Et pour cause, elle encourt, en plus d’une peine d’emprisonnement, jusqu’à cinq ans d’inéligibilité, ce qui pourrait stopper net ses ambitions pour la présidentielle.
Raison pour laquelle elle suit les débats avec attention, quitte à mettre la pression dans les médias. « Cette première semaine m’a un peu refroidie. J’ai perçu de la part de la présidente (du tribunal) une tonalité de partialité », a-t-elle dénoncé lors d’un entretien accordé au Point, s’orientant donc vers une défense très politique.
« Jurisprudence Bayrou »
Sur le plan strictement judiciaire, le parti d’extrême droite s’accroche à la relaxe accordée à François Bayrou au mois de février. Mis en examen dans un dossier proche, le président du MoDem a été relaxé « au bénéfice du doute ». Sans attendre, les lieutenants de Marine Le Pen, à l’image de Jean-Philippe Tanguy, prédisaient une issue similaire pour la députée du Pas-de-Calais. « Ce jugement montre que c’était une mascarade montée par les technocrates et nos adversaires de l’Union européenne qui ne supportent aucune forme d’opposition de l’époque », avait-il estimé. « Pour nous, il y aura une jurisprudence Bayrou. On regardera ce qui ressortira de son procès, puisque les dossiers sont proches sur le fond », affirmait de son côté le vice-président du RN, Louis Aliot.
Pourtant, la situation du fondateur du MoDem est très différente de celle de Marine Le Pen, et à plusieurs égards. Première différence de taille, François Bayrou n’était pas eurodéputé au moment des faits, à l’inverse de la députée du Pas-de-Calais. Un détail qui a son importance, puisque plusieurs ex-eurodéputés MoDem ont été condamnés. Élu au Parlement européen et ancien vice-président du parti centriste, Jean-Luc Bennahmias a ainsi été reconnu coupable de détournement de fonds publics et condamné à 12 mois de prison avec sursis, 30 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité avec sursis.
https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 40819.html
à part que l'on ne sait plus : c'est 6 millions ou 4.5 millions ???
N'espérez pas trop tout de même car comme plu que certainement pour Trump vous risquez d'être déçu et vous nous ferez un burn out
Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
Si vous ne savez pas quoi écrire abstenez vous.vivarais a écrit : ↑15 octobre 2024 08:27Est ce que votre média dit quelque chose de plus que ce que vous radotiez d'ici là ???Corvo a écrit : ↑15 octobre 2024 07:35 J'en connais un ici qui risque d'être déçu.
Marine Le Pen, interrogée au procès des assistants parlementaires, ne pourra pas miser sur ce précédent
L’interrogatoire de la députée RN du Pas-de-Calais commence ce lundi 14 octobre au tribunal judiciaire de Paris. La cheffe de file d’extrême droite risque gros.
POLITIQUE - Les choses sérieuses commencent pour Marine Le Pen. Mise en examen pour détournement de fonds publics, la députée du Pas-de-Calais est auditionnée ce lundi 14 octobre dans le cadre du procès des assistants parlementaires du RN. Un dossier tentaculaire dans lequel elle est soupçonnée d’avoir élaboré un vaste système d’emplois fictifs et de détournement de fonds européens au profit du parti, et qui donne des sueurs froides en interne. Le rendez-vous est décisif pour la cheffe du groupe RN à l’Assemblée, qui le prépare de longue date.
« Elle est concentrée là-dessus, ça lui prend beaucoup de temps », confiait au HuffPost mi-septembre un député lepéniste, expliquant la rentrée discrète de son parti par le travail de défense entrepris par la fille de Jean-Marie Le Pen. Alors que le procès s’est ouvert le 30 septembre, Marine Le Pen jongle entre l’Assemblée et la justice, consciente que son destin politique se joue (aussi) dans l’enceinte du tribunal judiciaire de Paris. Et pour cause, elle encourt, en plus d’une peine d’emprisonnement, jusqu’à cinq ans d’inéligibilité, ce qui pourrait stopper net ses ambitions pour la présidentielle.
Raison pour laquelle elle suit les débats avec attention, quitte à mettre la pression dans les médias. « Cette première semaine m’a un peu refroidie. J’ai perçu de la part de la présidente (du tribunal) une tonalité de partialité », a-t-elle dénoncé lors d’un entretien accordé au Point, s’orientant donc vers une défense très politique.
« Jurisprudence Bayrou »
Sur le plan strictement judiciaire, le parti d’extrême droite s’accroche à la relaxe accordée à François Bayrou au mois de février. Mis en examen dans un dossier proche, le président du MoDem a été relaxé « au bénéfice du doute ». Sans attendre, les lieutenants de Marine Le Pen, à l’image de Jean-Philippe Tanguy, prédisaient une issue similaire pour la députée du Pas-de-Calais. « Ce jugement montre que c’était une mascarade montée par les technocrates et nos adversaires de l’Union européenne qui ne supportent aucune forme d’opposition de l’époque », avait-il estimé. « Pour nous, il y aura une jurisprudence Bayrou. On regardera ce qui ressortira de son procès, puisque les dossiers sont proches sur le fond », affirmait de son côté le vice-président du RN, Louis Aliot.
Pourtant, la situation du fondateur du MoDem est très différente de celle de Marine Le Pen, et à plusieurs égards. Première différence de taille, François Bayrou n’était pas eurodéputé au moment des faits, à l’inverse de la députée du Pas-de-Calais. Un détail qui a son importance, puisque plusieurs ex-eurodéputés MoDem ont été condamnés. Élu au Parlement européen et ancien vice-président du parti centriste, Jean-Luc Bennahmias a ainsi été reconnu coupable de détournement de fonds publics et condamné à 12 mois de prison avec sursis, 30 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité avec sursis.
https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 40819.html
à part que l'on ne sait plus : c'est 6 millions ou 4.5 millions ???
N'espérez pas trop tout de même car comme plu que certainement pour Trump vous risquez d'être déçu et vous nous ferez un burn out
Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
"Au procès du RN, les louvoiements de Marine Le Pen : « Moi, mon rôle était de leur dire : “Coucou, on fait de la politique ! Il faut que tu ailles voir les électeurs”»
Récit Au premier jour de son interrogatoire, Marine Le Pen a développé une défense très politique, tentant de s’éloigner d’un dossier souvent accablant. Elle encourt une peine d’inéligibilité.
Au premier rang du tribunal correctionnel de Paris, peu de caciques du RN ou de l’ex-FN ont fait le déplacement ce lundi après-midi. Au premier rang, en début d’audience, Louis Aliot, ancien vice-président du parti semble bien seul. Julien Odoul, actuel porte-parole du mouvement, arrive en retard. Bruno Gollnisch, ancien numéro deux du FN longuement interrogé la semaine dernière, n’est pas venu entendre la cheffe de file du parti. Des « obligations médicales », a-t-il fait savoir, il sera là « les autres jours ». Sur la vingtaine d’assistants parlementaires jugés depuis fin septembre, seule une poignée est là. Tailleur veste pantalon noir, Marine Le Pen n’en semble pas chagrinée. Pour le premier jour de son interrogatoire, prévu pour en durer trois, sans jamais se retourner vers le public et à peine perturbé par un « bon rhume », l’ancienne candidate à la présidentielle a opté pour une défense 100 % politique.
Le cas de la cheffe de cabinet
L’audience de ce lundi débute avec le cas de Catherine Griset. Très proche de Marine Le Pen, celle-ci a été rémunérée comme son assistante parlementaire européenne de décembre 2010 à février 2016. A la même période, elle figure pourtant dans des organigrammes publics comme assistante personnelle puis cheffe de cabinet de Marine Le Pen. L’enquête a également montré que sur toute cette période, d’après les registres, Madame Griset n’a « badgé » qu’une poignée de fois au parlement européen où elle n’a passé plus de 12 heures.
Le dossier est donc accablant, mais Marine Le Pen ne l’est pas du tout. Très calme, puis de plus en plus véhémente ou agacée au fil de l’après-midi, elle est intarissable sur les activités de son ancienne assistante parlementaire. « Je pense qu’il est difficile de soutenir que Catherine Griset n’ait pas travaillé, elle a travaillé auprès de la députée européenne que j’étais », débute Marine Le Pen. Et plus précisément ? « Catherine, elle a fait, euh, beaucoup de choses avec moi. Elle reçoit les courriers qui me sont adressés, elle y apporte des réponses, soit des réponses types soit elle se tourne vers moi… Elle a la main haute sur mes boîtes mail auxquelles je ne touche pas. »
Un peu plus tard, Marine Le Pen expliquera même que son assistante était au « cœur névralgique » de son « mandat » : « Si dans notre esprit il y avait un risque est-ce que vous pensez sérieusement qu’on aurait publié l’organigramme ? », interroge-t-elle.
Pourtant, et même si Marine Le Pen a délaissé la robe, elle le sait pertinemment : ce travail de secrétariat très politique n’est pas celui d’un assistant accrédité qui doit participer au travail parlementaire européen. Le tribunal lui fait remarquer, elle s’agace."
https://www.nouvelobs.com/justice/20241 ... teurs.html
Je doute que son prologue ait convaincu le tribunal et il y a de quoi. Elle lui a surtout donné des éléments qui le renforce sur le fait qu'il y a bien eu emplois fictifs.
Récit Au premier jour de son interrogatoire, Marine Le Pen a développé une défense très politique, tentant de s’éloigner d’un dossier souvent accablant. Elle encourt une peine d’inéligibilité.
Au premier rang du tribunal correctionnel de Paris, peu de caciques du RN ou de l’ex-FN ont fait le déplacement ce lundi après-midi. Au premier rang, en début d’audience, Louis Aliot, ancien vice-président du parti semble bien seul. Julien Odoul, actuel porte-parole du mouvement, arrive en retard. Bruno Gollnisch, ancien numéro deux du FN longuement interrogé la semaine dernière, n’est pas venu entendre la cheffe de file du parti. Des « obligations médicales », a-t-il fait savoir, il sera là « les autres jours ». Sur la vingtaine d’assistants parlementaires jugés depuis fin septembre, seule une poignée est là. Tailleur veste pantalon noir, Marine Le Pen n’en semble pas chagrinée. Pour le premier jour de son interrogatoire, prévu pour en durer trois, sans jamais se retourner vers le public et à peine perturbé par un « bon rhume », l’ancienne candidate à la présidentielle a opté pour une défense 100 % politique.
Le cas de la cheffe de cabinet
L’audience de ce lundi débute avec le cas de Catherine Griset. Très proche de Marine Le Pen, celle-ci a été rémunérée comme son assistante parlementaire européenne de décembre 2010 à février 2016. A la même période, elle figure pourtant dans des organigrammes publics comme assistante personnelle puis cheffe de cabinet de Marine Le Pen. L’enquête a également montré que sur toute cette période, d’après les registres, Madame Griset n’a « badgé » qu’une poignée de fois au parlement européen où elle n’a passé plus de 12 heures.
Le dossier est donc accablant, mais Marine Le Pen ne l’est pas du tout. Très calme, puis de plus en plus véhémente ou agacée au fil de l’après-midi, elle est intarissable sur les activités de son ancienne assistante parlementaire. « Je pense qu’il est difficile de soutenir que Catherine Griset n’ait pas travaillé, elle a travaillé auprès de la députée européenne que j’étais », débute Marine Le Pen. Et plus précisément ? « Catherine, elle a fait, euh, beaucoup de choses avec moi. Elle reçoit les courriers qui me sont adressés, elle y apporte des réponses, soit des réponses types soit elle se tourne vers moi… Elle a la main haute sur mes boîtes mail auxquelles je ne touche pas. »
Un peu plus tard, Marine Le Pen expliquera même que son assistante était au « cœur névralgique » de son « mandat » : « Si dans notre esprit il y avait un risque est-ce que vous pensez sérieusement qu’on aurait publié l’organigramme ? », interroge-t-elle.
Pourtant, et même si Marine Le Pen a délaissé la robe, elle le sait pertinemment : ce travail de secrétariat très politique n’est pas celui d’un assistant accrédité qui doit participer au travail parlementaire européen. Le tribunal lui fait remarquer, elle s’agace."
https://www.nouvelobs.com/justice/20241 ... teurs.html
Je doute que son prologue ait convaincu le tribunal et il y a de quoi. Elle lui a surtout donné des éléments qui le renforce sur le fait qu'il y a bien eu emplois fictifs.
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
de toute façon , fictifs ou pas ,, milliers ou millions d'€ ,,,, le RN n'est qu'une vaste supercherie ourdie par des revanchards(de toute époque) à la botte de ceux dont le but est de torpiller la démocratie (quelle que soit l'époque)Patchouli38 a écrit : ↑15 octobre 2024 08:54 "Au procès du RN, les louvoiements de Marine Le Pen : « Moi, mon rôle était de leur dire : “Coucou, on fait de la politique ! Il faut que tu ailles voir les électeurs”»
Récit Au premier jour de son interrogatoire, Marine Le Pen a développé une défense très politique, tentant de s’éloigner d’un dossier souvent accablant. Elle encourt une peine d’inéligibilité.
Au premier rang du tribunal correctionnel de Paris, peu de caciques du RN ou de l’ex-FN ont fait le déplacement ce lundi après-midi. Au premier rang, en début d’audience, Louis Aliot, ancien vice-président du parti semble bien seul. Julien Odoul, actuel porte-parole du mouvement, arrive en retard. Bruno Gollnisch, ancien numéro deux du FN longuement interrogé la semaine dernière, n’est pas venu entendre la cheffe de file du parti. Des « obligations médicales », a-t-il fait savoir, il sera là « les autres jours ». Sur la vingtaine d’assistants parlementaires jugés depuis fin septembre, seule une poignée est là. Tailleur veste pantalon noir, Marine Le Pen n’en semble pas chagrinée. Pour le premier jour de son interrogatoire, prévu pour en durer trois, sans jamais se retourner vers le public et à peine perturbé par un « bon rhume », l’ancienne candidate à la présidentielle a opté pour une défense 100 % politique.
Le cas de la cheffe de cabinet
L’audience de ce lundi débute avec le cas de Catherine Griset. Très proche de Marine Le Pen, celle-ci a été rémunérée comme son assistante parlementaire européenne de décembre 2010 à février 2016. A la même période, elle figure pourtant dans des organigrammes publics comme assistante personnelle puis cheffe de cabinet de Marine Le Pen. L’enquête a également montré que sur toute cette période, d’après les registres, Madame Griset n’a « badgé » qu’une poignée de fois au parlement européen où elle n’a passé plus de 12 heures.
Le dossier est donc accablant, mais Marine Le Pen ne l’est pas du tout. Très calme, puis de plus en plus véhémente ou agacée au fil de l’après-midi, elle est intarissable sur les activités de son ancienne assistante parlementaire. « Je pense qu’il est difficile de soutenir que Catherine Griset n’ait pas travaillé, elle a travaillé auprès de la députée européenne que j’étais », débute Marine Le Pen. Et plus précisément ? « Catherine, elle a fait, euh, beaucoup de choses avec moi. Elle reçoit les courriers qui me sont adressés, elle y apporte des réponses, soit des réponses types soit elle se tourne vers moi… Elle a la main haute sur mes boîtes mail auxquelles je ne touche pas. »
Un peu plus tard, Marine Le Pen expliquera même que son assistante était au « cœur névralgique » de son « mandat » : « Si dans notre esprit il y avait un risque est-ce que vous pensez sérieusement qu’on aurait publié l’organigramme ? », interroge-t-elle.
Pourtant, et même si Marine Le Pen a délaissé la robe, elle le sait pertinemment : ce travail de secrétariat très politique n’est pas celui d’un assistant accrédité qui doit participer au travail parlementaire européen. Le tribunal lui fait remarquer, elle s’agace."
https://www.nouvelobs.com/justice/20241 ... teurs.html
Je doute que son prologue ait convaincu le tribunal et il y a de quoi. Elle lui a surtout donné des éléments qui le renforce sur le fait qu'il y a bien eu emplois fictifs.
Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
elle va se faire dégonder....
Procès du RN: Marine Le Pen dénonce une "tonalité de partialité" de la juge
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"nul bien sans peine".....
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
Au procès du RN, une ex-assistante parlementaire se définit comme "la porte d'entrée de Marine Le Pen" pour justifier son travail
Catherine Griset, devenue elle-même eurodéputée en 2019, a peiné à convaincre le tribunal qu'elle effectuait des missions en lien avec le Parlement européen et non pas pour le Front national, comme la justice le lui reproche.
"Je n'ai jamais travaillé pour le parti, j'ai travaillé pour Marine Le Pen." Perchée sur des escarpins à hauts talons, Catherine Griset se tient droite et se veut pleine d'assurance à la barre : entre 2010 et 2016, période à laquelle Marine Le Pen était eurodéputée, ses missions étaient bien celles d'une assistante parlementaire européenne, explique-t-elle. Pour appuyer sa démonstration, elle a adressé plusieurs centaines de courriels au tribunal correctionnel de Paris, devant lequel elle est jugée pour recel de détournement de fonds publics. La justice lui reproche d'avoir perçu des salaires de la part du Parlement européen pour un emploi d'assistant parlementaire accréditée, "alors qu'elle occupait en réalité" un poste d'assistante puis de cheffe de cabinet au sein du Front national, quand Marine Le Pen présidait le parti d'extrême droite.
Catherine Griset estime avoir fait "le lien", "la relation", "quand il y avait des choses à faire pour la présidente" du Front national entre les deux fonctions de Marine Le Pen, celle de présidente du FN et celle d'eurodéputée. Une position qui interroge Bénédicte de Perthuis, la présidente de la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris. La magistrate insiste pour comprendre le travail de l'ancienne assistante parlementaire, elle-même élue eurodéputée en 2019, notamment dans la préparation des discours de Marine Le Pen. "Je les reçois, je les mets en forme d'une façon très précise, je lui remets et elle les corrige", développe Catherine Griset. Cette dernière affirme aussi avoir géré à l'époque l'agenda de Marine Le Pen, parmi les autres missions qui lui étaient confiées. "Je suis la porte d'entrée de Marine Le Pen en fait. Les gens qui veulent lui parler, la voir : ils s'adressent à moi."
"Je suis désolée mais je n'avais pas compris"
Autre point soulevé par la présidente du tribunal : pourquoi Catherine Griset ne vivait-elle pas en permanence à Bruxelles ? C'est pourtant ce que le contrat d'assistant parlementaire accrédité (APA), qu'elle a signé, impose, contrairement à d'autres types de contrats. "Je voulais partir à Bruxelles, c'est moi qui ai demandé à partir et vivre là-bas", affirme d'abord Catherine Griset. Puis elle explique qu'elle rentrait régulièrement à Paris, où sa fille vivait toujours. Et finit par reconnaître qu'elle n'y était pas en permanence : "Je n'avais pas compris que je devais vivre tout le temps à Bruxelles, je suis désolée mais je n'avais pas compris ça."
La présidente du tribunal s'engouffre dans la brèche : "Vous y étiez à quelle fréquence ?" "Je dirais deux nuits par semaine", répond Catherine Griset. "Donc quand vous habitez deux nuits à un endroit et que vous dormez cinq nuits à un autre, vous habitez plutôt à un autre endroit, on est d'accord ?" poursuit Bénédicte de Perthuis. Pas de réponse. "En réalité, vous n'avez jamais vécu de façon principale à Bruxelles", conclut la magistrate.
"Je n'ai peut-être pas compris qu'il fallait être à Bruxelles mais j'ai fait mon travail. Je n'ai pas l'impression d'être une criminelle."
Catherine Griset
devant le tribunal correctionnel de Paris
Pour le prouver, les courriels envoyés au tribunal sont projetés sur le grand écran installé dans la salle d'audience. Catherine Griset affirme qu'elle en recevait 500 par jour et qu'une grande partie de son travail était dédiée à leur traitement. "Ce sont des échanges de mails qui parlent du travail européen", souligne Catherine Griset. Plus hésitante, elle essaie tout de même de garder une contenance. Son avocat, resté à ses côtés pendant l'interrogatoire, intervient à sa place. "Chacune de ces 500 pages est en relation avec le Parlement européen", insiste Georges Sauveur. La présidente du tribunal s'agace de son intervention – "Vous n'êtes pas obligé de lui souffler les réponses !" – tandis que l'accusation s'étonne de voir certains passages effacés dans ces messages.
"Je ne me moque pas des règles"
L'avocat du Parlement européen, Patrick Maisonneuve, rebondit : "Vous avez été l'assistante parlementaire de Marine Le Pen, est-ce que vous n'avez pas été aussi l'assistante de Marine Le Pen présidente du Front national ?" Catherine Griset répond par une pirouette : "J'étais l'assistante parlementaire de Marine Le Pen, qui était aussi présidente et députée européenne." Une double casquette que Catherine Griset résume avec cette formule : "Je travaille pour Marine Le Pen personnalité."
Face aux journalistes, Marine Le Pen, interrogée longuement la veille, se félicite des réponses de son ancienne collaboratrice. "Catherine Griset a versé au débat des centaines de preuves du fait qu'elle était mon assistante parlementaire. Je pense que plus personne ne peut [le] contester", déclare-t-elle à la suspension. Quand l'audience reprend, elle s'avance vers la barre et affirme :
"On n'a pas à rougir du travail de nos assistants parlementaires. [Ils] ont fait le travail que l'on attendait d'eux."
Marine Le Pen, ancienne présidente du FN
devant le tribunal correctionnel de Paris
D'une voix forte, la leader d'extrême droite reprend son ton politique et l'assure à la présidente : "La vérité est têtue, voilà ce que ça m'inspire !" A l'entendre, elle non plus n'a rien à se reprocher. "Je ne me moque pas des règles, lance-t-elle. A chaque fois que nous les avons vues, nous les avons appliquées."
Catherine Griset, devenue elle-même eurodéputée en 2019, a peiné à convaincre le tribunal qu'elle effectuait des missions en lien avec le Parlement européen et non pas pour le Front national, comme la justice le lui reproche.
"Je n'ai jamais travaillé pour le parti, j'ai travaillé pour Marine Le Pen." Perchée sur des escarpins à hauts talons, Catherine Griset se tient droite et se veut pleine d'assurance à la barre : entre 2010 et 2016, période à laquelle Marine Le Pen était eurodéputée, ses missions étaient bien celles d'une assistante parlementaire européenne, explique-t-elle. Pour appuyer sa démonstration, elle a adressé plusieurs centaines de courriels au tribunal correctionnel de Paris, devant lequel elle est jugée pour recel de détournement de fonds publics. La justice lui reproche d'avoir perçu des salaires de la part du Parlement européen pour un emploi d'assistant parlementaire accréditée, "alors qu'elle occupait en réalité" un poste d'assistante puis de cheffe de cabinet au sein du Front national, quand Marine Le Pen présidait le parti d'extrême droite.
Catherine Griset estime avoir fait "le lien", "la relation", "quand il y avait des choses à faire pour la présidente" du Front national entre les deux fonctions de Marine Le Pen, celle de présidente du FN et celle d'eurodéputée. Une position qui interroge Bénédicte de Perthuis, la présidente de la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris. La magistrate insiste pour comprendre le travail de l'ancienne assistante parlementaire, elle-même élue eurodéputée en 2019, notamment dans la préparation des discours de Marine Le Pen. "Je les reçois, je les mets en forme d'une façon très précise, je lui remets et elle les corrige", développe Catherine Griset. Cette dernière affirme aussi avoir géré à l'époque l'agenda de Marine Le Pen, parmi les autres missions qui lui étaient confiées. "Je suis la porte d'entrée de Marine Le Pen en fait. Les gens qui veulent lui parler, la voir : ils s'adressent à moi."
"Je suis désolée mais je n'avais pas compris"
Autre point soulevé par la présidente du tribunal : pourquoi Catherine Griset ne vivait-elle pas en permanence à Bruxelles ? C'est pourtant ce que le contrat d'assistant parlementaire accrédité (APA), qu'elle a signé, impose, contrairement à d'autres types de contrats. "Je voulais partir à Bruxelles, c'est moi qui ai demandé à partir et vivre là-bas", affirme d'abord Catherine Griset. Puis elle explique qu'elle rentrait régulièrement à Paris, où sa fille vivait toujours. Et finit par reconnaître qu'elle n'y était pas en permanence : "Je n'avais pas compris que je devais vivre tout le temps à Bruxelles, je suis désolée mais je n'avais pas compris ça."
La présidente du tribunal s'engouffre dans la brèche : "Vous y étiez à quelle fréquence ?" "Je dirais deux nuits par semaine", répond Catherine Griset. "Donc quand vous habitez deux nuits à un endroit et que vous dormez cinq nuits à un autre, vous habitez plutôt à un autre endroit, on est d'accord ?" poursuit Bénédicte de Perthuis. Pas de réponse. "En réalité, vous n'avez jamais vécu de façon principale à Bruxelles", conclut la magistrate.
"Je n'ai peut-être pas compris qu'il fallait être à Bruxelles mais j'ai fait mon travail. Je n'ai pas l'impression d'être une criminelle."
Catherine Griset
devant le tribunal correctionnel de Paris
Pour le prouver, les courriels envoyés au tribunal sont projetés sur le grand écran installé dans la salle d'audience. Catherine Griset affirme qu'elle en recevait 500 par jour et qu'une grande partie de son travail était dédiée à leur traitement. "Ce sont des échanges de mails qui parlent du travail européen", souligne Catherine Griset. Plus hésitante, elle essaie tout de même de garder une contenance. Son avocat, resté à ses côtés pendant l'interrogatoire, intervient à sa place. "Chacune de ces 500 pages est en relation avec le Parlement européen", insiste Georges Sauveur. La présidente du tribunal s'agace de son intervention – "Vous n'êtes pas obligé de lui souffler les réponses !" – tandis que l'accusation s'étonne de voir certains passages effacés dans ces messages.
"Je ne me moque pas des règles"
L'avocat du Parlement européen, Patrick Maisonneuve, rebondit : "Vous avez été l'assistante parlementaire de Marine Le Pen, est-ce que vous n'avez pas été aussi l'assistante de Marine Le Pen présidente du Front national ?" Catherine Griset répond par une pirouette : "J'étais l'assistante parlementaire de Marine Le Pen, qui était aussi présidente et députée européenne." Une double casquette que Catherine Griset résume avec cette formule : "Je travaille pour Marine Le Pen personnalité."
Face aux journalistes, Marine Le Pen, interrogée longuement la veille, se félicite des réponses de son ancienne collaboratrice. "Catherine Griset a versé au débat des centaines de preuves du fait qu'elle était mon assistante parlementaire. Je pense que plus personne ne peut [le] contester", déclare-t-elle à la suspension. Quand l'audience reprend, elle s'avance vers la barre et affirme :
"On n'a pas à rougir du travail de nos assistants parlementaires. [Ils] ont fait le travail que l'on attendait d'eux."
Marine Le Pen, ancienne présidente du FN
devant le tribunal correctionnel de Paris
D'une voix forte, la leader d'extrême droite reprend son ton politique et l'assure à la présidente : "La vérité est têtue, voilà ce que ça m'inspire !" A l'entendre, elle non plus n'a rien à se reprocher. "Je ne me moque pas des règles, lance-t-elle. A chaque fois que nous les avons vues, nous les avons appliquées."
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
Fonck1 a écrit : ↑15 octobre 2024 22:50 Au procès du RN, une ex-assistante parlementaire se définit comme "la porte d'entrée de Marine Le Pen" pour justifier son travail
Catherine Griset, devenue elle-même eurodéputée en 2019, a peiné à convaincre le tribunal qu'elle effectuait des missions en lien avec le Parlement européen et non pas pour le Front national, comme la justice le lui reproche.
"Je n'ai jamais travaillé pour le parti, j'ai travaillé pour Marine Le Pen." Perchée sur des escarpins à hauts talons, Catherine Griset se tient droite et se veut pleine d'assurance à la barre : entre 2010 et 2016, période à laquelle Marine Le Pen était eurodéputée, ses missions étaient bien celles d'une assistante parlementaire européenne, explique-t-elle. Pour appuyer sa démonstration, elle a adressé plusieurs centaines de courriels au tribunal correctionnel de Paris, devant lequel elle est jugée pour recel de détournement de fonds publics. La justice lui reproche d'avoir perçu des salaires de la part du Parlement européen pour un emploi d'assistant parlementaire accréditée, "alors qu'elle occupait en réalité" un poste d'assistante puis de cheffe de cabinet au sein du Front national, quand Marine Le Pen présidait le parti d'extrême droite.
Catherine Griset estime avoir fait "le lien", "la relation", "quand il y avait des choses à faire pour la présidente" du Front national entre les deux fonctions de Marine Le Pen, celle de présidente du FN et celle d'eurodéputée. Une position qui interroge Bénédicte de Perthuis, la présidente de la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris. La magistrate insiste pour comprendre le travail de l'ancienne assistante parlementaire, elle-même élue eurodéputée en 2019, notamment dans la préparation des discours de Marine Le Pen. "Je les reçois, je les mets en forme d'une façon très précise, je lui remets et elle les corrige", développe Catherine Griset. Cette dernière affirme aussi avoir géré à l'époque l'agenda de Marine Le Pen, parmi les autres missions qui lui étaient confiées. "Je suis la porte d'entrée de Marine Le Pen en fait. Les gens qui veulent lui parler, la voir : ils s'adressent à moi."
"Je suis désolée mais je n'avais pas compris"
Autre point soulevé par la présidente du tribunal : pourquoi Catherine Griset ne vivait-elle pas en permanence à Bruxelles ? C'est pourtant ce que le contrat d'assistant parlementaire accrédité (APA), qu'elle a signé, impose, contrairement à d'autres types de contrats. "Je voulais partir à Bruxelles, c'est moi qui ai demandé à partir et vivre là-bas", affirme d'abord Catherine Griset. Puis elle explique qu'elle rentrait régulièrement à Paris, où sa fille vivait toujours. Et finit par reconnaître qu'elle n'y était pas en permanence : "Je n'avais pas compris que je devais vivre tout le temps à Bruxelles, je suis désolée mais je n'avais pas compris ça."
La présidente du tribunal s'engouffre dans la brèche : "Vous y étiez à quelle fréquence ?" "Je dirais deux nuits par semaine", répond Catherine Griset. "Donc quand vous habitez deux nuits à un endroit et que vous dormez cinq nuits à un autre, vous habitez plutôt à un autre endroit, on est d'accord ?" poursuit Bénédicte de Perthuis. Pas de réponse. "En réalité, vous n'avez jamais vécu de façon principale à Bruxelles", conclut la magistrate.
"Je n'ai peut-être pas compris qu'il fallait être à Bruxelles mais j'ai fait mon travail. Je n'ai pas l'impression d'être une criminelle."
Catherine Griset
devant le tribunal correctionnel de Paris
Pour le prouver, les courriels envoyés au tribunal sont projetés sur le grand écran installé dans la salle d'audience. Catherine Griset affirme qu'elle en recevait 500 par jour et qu'une grande partie de son travail était dédiée à leur traitement. "Ce sont des échanges de mails qui parlent du travail européen", souligne Catherine Griset. Plus hésitante, elle essaie tout de même de garder une contenance. Son avocat, resté à ses côtés pendant l'interrogatoire, intervient à sa place. "Chacune de ces 500 pages est en relation avec le Parlement européen", insiste Georges Sauveur. La présidente du tribunal s'agace de son intervention – "Vous n'êtes pas obligé de lui souffler les réponses !" – tandis que l'accusation s'étonne de voir certains passages effacés dans ces messages.
"Je ne me moque pas des règles"
L'avocat du Parlement européen, Patrick Maisonneuve, rebondit : "Vous avez été l'assistante parlementaire de Marine Le Pen, est-ce que vous n'avez pas été aussi l'assistante de Marine Le Pen présidente du Front national ?" Catherine Griset répond par une pirouette : "J'étais l'assistante parlementaire de Marine Le Pen, qui était aussi présidente et députée européenne." Une double casquette que Catherine Griset résume avec cette formule : "Je travaille pour Marine Le Pen personnalité."
Face aux journalistes, Marine Le Pen, interrogée longuement la veille, se félicite des réponses de son ancienne collaboratrice. "Catherine Griset a versé au débat des centaines de preuves du fait qu'elle était mon assistante parlementaire. Je pense que plus personne ne peut [le] contester", déclare-t-elle à la suspension. Quand l'audience reprend, elle s'avance vers la barre et affirme :
"On n'a pas à rougir du travail de nos assistants parlementaires. [Ils] ont fait le travail que l'on attendait d'eux."
Marine Le Pen, ancienne présidente du FN
devant le tribunal correctionnel de Paris
D'une voix forte, la leader d'extrême droite reprend son ton politique et l'assure à la présidente : "La vérité est têtue, voilà ce que ça m'inspire !" A l'entendre, elle non plus n'a rien à se reprocher. "Je ne me moque pas des règles, lance-t-elle. A chaque fois que nous les avons vues, nous les avons appliquées."
C'est bien, au moins ça occupe votre vie.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
Ce que l'on peut constater est que les accusés ont été longuement briefer avant le procès vu qu'ils racontent tous la même histoire tout en esquivant les questions précises des jurés.
Il est clair que Marine Le Pen et ses acolytes ont donné des consignes, à savoir quelles réponses donner aux questions, entretenir le flou et manier l'art de l'esquive.
Lors de la rétroprojection des mails sensés prouver le travail de l'"assistante parlementaire" de Marine Le Pen, l'opposition remarquera que certains passages ont été effacés. Ce détail renvoie à l'article de Libération révélant la construction de fausses preuves de travail par Jordan Bardella et Nicolas Bay.
Il est clair que Marine Le Pen et ses acolytes ont donné des consignes, à savoir quelles réponses donner aux questions, entretenir le flou et manier l'art de l'esquive.
Lors de la rétroprojection des mails sensés prouver le travail de l'"assistante parlementaire" de Marine Le Pen, l'opposition remarquera que certains passages ont été effacés. Ce détail renvoie à l'article de Libération révélant la construction de fausses preuves de travail par Jordan Bardella et Nicolas Bay.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
ça démontre juste le vers qui est dans cette pomme.gare au gorille a écrit : ↑16 octobre 2024 01:11Fonck1 a écrit : ↑15 octobre 2024 22:50 Au procès du RN, une ex-assistante parlementaire se définit comme "la porte d'entrée de Marine Le Pen" pour justifier son travail
Catherine Griset, devenue elle-même eurodéputée en 2019, a peiné à convaincre le tribunal qu'elle effectuait des missions en lien avec le Parlement européen et non pas pour le Front national, comme la justice le lui reproche.
"Je n'ai jamais travaillé pour le parti, j'ai travaillé pour Marine Le Pen." Perchée sur des escarpins à hauts talons, Catherine Griset se tient droite et se veut pleine d'assurance à la barre : entre 2010 et 2016, période à laquelle Marine Le Pen était eurodéputée, ses missions étaient bien celles d'une assistante parlementaire européenne, explique-t-elle. Pour appuyer sa démonstration, elle a adressé plusieurs centaines de courriels au tribunal correctionnel de Paris, devant lequel elle est jugée pour recel de détournement de fonds publics. La justice lui reproche d'avoir perçu des salaires de la part du Parlement européen pour un emploi d'assistant parlementaire accréditée, "alors qu'elle occupait en réalité" un poste d'assistante puis de cheffe de cabinet au sein du Front national, quand Marine Le Pen présidait le parti d'extrême droite.
Catherine Griset estime avoir fait "le lien", "la relation", "quand il y avait des choses à faire pour la présidente" du Front national entre les deux fonctions de Marine Le Pen, celle de présidente du FN et celle d'eurodéputée. Une position qui interroge Bénédicte de Perthuis, la présidente de la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris. La magistrate insiste pour comprendre le travail de l'ancienne assistante parlementaire, elle-même élue eurodéputée en 2019, notamment dans la préparation des discours de Marine Le Pen. "Je les reçois, je les mets en forme d'une façon très précise, je lui remets et elle les corrige", développe Catherine Griset. Cette dernière affirme aussi avoir géré à l'époque l'agenda de Marine Le Pen, parmi les autres missions qui lui étaient confiées. "Je suis la porte d'entrée de Marine Le Pen en fait. Les gens qui veulent lui parler, la voir : ils s'adressent à moi."
"Je suis désolée mais je n'avais pas compris"
Autre point soulevé par la présidente du tribunal : pourquoi Catherine Griset ne vivait-elle pas en permanence à Bruxelles ? C'est pourtant ce que le contrat d'assistant parlementaire accrédité (APA), qu'elle a signé, impose, contrairement à d'autres types de contrats. "Je voulais partir à Bruxelles, c'est moi qui ai demandé à partir et vivre là-bas", affirme d'abord Catherine Griset. Puis elle explique qu'elle rentrait régulièrement à Paris, où sa fille vivait toujours. Et finit par reconnaître qu'elle n'y était pas en permanence : "Je n'avais pas compris que je devais vivre tout le temps à Bruxelles, je suis désolée mais je n'avais pas compris ça."
La présidente du tribunal s'engouffre dans la brèche : "Vous y étiez à quelle fréquence ?" "Je dirais deux nuits par semaine", répond Catherine Griset. "Donc quand vous habitez deux nuits à un endroit et que vous dormez cinq nuits à un autre, vous habitez plutôt à un autre endroit, on est d'accord ?" poursuit Bénédicte de Perthuis. Pas de réponse. "En réalité, vous n'avez jamais vécu de façon principale à Bruxelles", conclut la magistrate.
"Je n'ai peut-être pas compris qu'il fallait être à Bruxelles mais j'ai fait mon travail. Je n'ai pas l'impression d'être une criminelle."
Catherine Griset
devant le tribunal correctionnel de Paris
Pour le prouver, les courriels envoyés au tribunal sont projetés sur le grand écran installé dans la salle d'audience. Catherine Griset affirme qu'elle en recevait 500 par jour et qu'une grande partie de son travail était dédiée à leur traitement. "Ce sont des échanges de mails qui parlent du travail européen", souligne Catherine Griset. Plus hésitante, elle essaie tout de même de garder une contenance. Son avocat, resté à ses côtés pendant l'interrogatoire, intervient à sa place. "Chacune de ces 500 pages est en relation avec le Parlement européen", insiste Georges Sauveur. La présidente du tribunal s'agace de son intervention – "Vous n'êtes pas obligé de lui souffler les réponses !" – tandis que l'accusation s'étonne de voir certains passages effacés dans ces messages.
"Je ne me moque pas des règles"
L'avocat du Parlement européen, Patrick Maisonneuve, rebondit : "Vous avez été l'assistante parlementaire de Marine Le Pen, est-ce que vous n'avez pas été aussi l'assistante de Marine Le Pen présidente du Front national ?" Catherine Griset répond par une pirouette : "J'étais l'assistante parlementaire de Marine Le Pen, qui était aussi présidente et députée européenne." Une double casquette que Catherine Griset résume avec cette formule : "Je travaille pour Marine Le Pen personnalité."
Face aux journalistes, Marine Le Pen, interrogée longuement la veille, se félicite des réponses de son ancienne collaboratrice. "Catherine Griset a versé au débat des centaines de preuves du fait qu'elle était mon assistante parlementaire. Je pense que plus personne ne peut [le] contester", déclare-t-elle à la suspension. Quand l'audience reprend, elle s'avance vers la barre et affirme :
"On n'a pas à rougir du travail de nos assistants parlementaires. [Ils] ont fait le travail que l'on attendait d'eux."
Marine Le Pen, ancienne présidente du FN
devant le tribunal correctionnel de Paris
D'une voix forte, la leader d'extrême droite reprend son ton politique et l'assure à la présidente : "La vérité est têtue, voilà ce que ça m'inspire !" A l'entendre, elle non plus n'a rien à se reprocher. "Je ne me moque pas des règles, lance-t-elle. A chaque fois que nous les avons vues, nous les avons appliquées."
C'est bien, au moins ça occupe votre vie.
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"nul bien sans peine".....
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"nul bien sans peine".....
Re: Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
Patchouli38 a écrit : ↑16 octobre 2024 08:09 Ce que l'on peut constater est que les accusés ont été longuement briefer avant le procès vu qu'ils racontent tous la même histoire tout en esquivant les questions précises des jurés.
Il est clair que Marine Le Pen et ses acolytes ont donné des consignes, à savoir quelles réponses donner aux questions, entretenir le flou et manier l'art de l'esquive.
Lors de la rétroprojection des mails sensés prouver le travail de l'"assistante parlementaire" de Marine Le Pen, l'opposition remarquera que certains passages ont été effacés. Ce détail renvoie à l'article de Libération révélant la construction de fausses preuves de travail par Jordan Bardella et Nicolas Bay.
mais j'espère qu'ils vont les convoquer et les mettre devant leur perfidie, de faux et usage de faux.
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