Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
Le procès du Front National et de Marine le pen commence aujourd'hui.
«Par la grâce d’un deal avec Emmanuel Macron - officiellement négocié avec Thierry Solère le conseiller spécial du président -, elle est désormais l’arbitre du jeu. Mais Marine Le Pen, à la fin de ce mois, va se retrouver dans le prétoire du tribunal correctionnel de Paris”… Voici l’éditorial de CL de ce lundi 9 septembre 2024.
Marine Le Pen jubile. Deux mois après sa défaite aux élections législatives qui l’avait écartée du pouvoir, elle a entre ses mains l’avenir politique de Michel Barnier. Par la grâce d’un deal avec Emmanuel Macron - officiellement négocié avec Thierry Solère le conseiller spécial du président -, elle est désormais l’arbitre du jeu, feignant aujourd’hui d’accorder sa bienveillance au nouveau Premier ministre ou choisissant demain de le censurer si d’aventure il ne répond pas à ses exigences. Dans la posture de responsabilité contre des rivaux de gauche décrits en artisans du chaos, mais avec en poche ce droit de vie ou de mort sur le gouvernement, la cheffe de l’extrême droite sort sans conteste vainqueur de la séquence. Et nul doute qu’elle saura en tirer profit, en monnayant la neutralité du RN à l’Assemblée comme elle l’avait déjà esquissée sous la précédente législature lors de la loi sur l’immigration.
Mais la réalité de cette fin d’été ne dessine pas forcément l’avenir glorieux dont rêve Marine Le Pen. Sur la forme, tout d’abord, l’accord secret conclu la semaine dernière avec l’Élysée pourrait bien vite apparaître comme une compromission avec un chef de l’État pourtant voué à toutes les gémonies. En atteste le démenti qu’elle a vigoureusement mais vainement tenté d’apporter hier, depuis son fief d’Hénin-Beaumont. Sur le fond, ensuite, si Michel Barnier engage une politique clairement ancrée à droite avec l’immigration et la sécurité comme pierre angulaire, la présidente du Rassemblement national risque d’avoir du mal à justifier le retrait du blanc-seing qu’elle vient de lui accorder. Et au bout du compte, sans être mortel, le baiser échangé avec Emmanuel Macron pourrait bien se révéler, pour elle aussi, empoisonné.
Mais il est un autre élément qui risque de gâcher la perspective triomphante de Marine Le Pen. À la fin de ce mois et pour de longues semaines, c’est dans le prétoire du tribunal correctionnel de Paris qu’elle et une kyrielle de ténors de l’extrême droite (du FN au RN) vont comparaître dans une affaire d’emplois fictifs et de détournements de fonds publics au Parlement européen. Le procès sera l’occasion d’un vaste déballage avec, à la clé, la menace sérieuse d’une peine d’inéligibilité. Mais, autant que la sanction pénale, c’est la crédibilité politique et morale des dirigeants du parti qui risque de sortir profondément ternie des audiences.
https://www.charentelibre.fr/politique/ ... 306657.php
Marine Le Pen jubile. Deux mois après sa défaite aux élections législatives qui l’avait écartée du pouvoir, elle a entre ses mains l’avenir politique de Michel Barnier. Par la grâce d’un deal avec Emmanuel Macron - officiellement négocié avec Thierry Solère le conseiller spécial du président -, elle est désormais l’arbitre du jeu, feignant aujourd’hui d’accorder sa bienveillance au nouveau Premier ministre ou choisissant demain de le censurer si d’aventure il ne répond pas à ses exigences. Dans la posture de responsabilité contre des rivaux de gauche décrits en artisans du chaos, mais avec en poche ce droit de vie ou de mort sur le gouvernement, la cheffe de l’extrême droite sort sans conteste vainqueur de la séquence. Et nul doute qu’elle saura en tirer profit, en monnayant la neutralité du RN à l’Assemblée comme elle l’avait déjà esquissée sous la précédente législature lors de la loi sur l’immigration.
Mais la réalité de cette fin d’été ne dessine pas forcément l’avenir glorieux dont rêve Marine Le Pen. Sur la forme, tout d’abord, l’accord secret conclu la semaine dernière avec l’Élysée pourrait bien vite apparaître comme une compromission avec un chef de l’État pourtant voué à toutes les gémonies. En atteste le démenti qu’elle a vigoureusement mais vainement tenté d’apporter hier, depuis son fief d’Hénin-Beaumont. Sur le fond, ensuite, si Michel Barnier engage une politique clairement ancrée à droite avec l’immigration et la sécurité comme pierre angulaire, la présidente du Rassemblement national risque d’avoir du mal à justifier le retrait du blanc-seing qu’elle vient de lui accorder. Et au bout du compte, sans être mortel, le baiser échangé avec Emmanuel Macron pourrait bien se révéler, pour elle aussi, empoisonné.
Mais il est un autre élément qui risque de gâcher la perspective triomphante de Marine Le Pen. À la fin de ce mois et pour de longues semaines, c’est dans le prétoire du tribunal correctionnel de Paris qu’elle et une kyrielle de ténors de l’extrême droite (du FN au RN) vont comparaître dans une affaire d’emplois fictifs et de détournements de fonds publics au Parlement européen. Le procès sera l’occasion d’un vaste déballage avec, à la clé, la menace sérieuse d’une peine d’inéligibilité. Mais, autant que la sanction pénale, c’est la crédibilité politique et morale des dirigeants du parti qui risque de sortir profondément ternie des audiences.
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Re: Marine Le Pen l’arbitre attend son procès
"On" se demande comment il a pu passer entre les gouttes...
Enquête
Assistants fictifs du Rassemblement national : les faux documents de Jordan Bardella
En 2015, comme d’autres petites mains dont le procès s’ouvre le 30 septembre à Paris, le jeune lepéniste était payé par l’Europe mais employé par le RN. Pour camoufler cet emploi fictif, l’actuel président du parti a aidé à produire de fausses preuves de travail, révèle un livre à paraître.
Agenda bidon, revue de presse antidatée et paraphée de sa main… De fausses preuves de travail ont été fabriquées par l’ex-FN pour berner la justice et justifier l’emploi que Jordan Bardella a occupé à l’époque où il était l’assistant parlementaire d’un député européen frontiste, en 2015. Le 30 septembre s’ouvre devant le tribunal correctionnel de Paris le procès de l’ex-Front national, devenu Rassemblement national, dans lequel le parti d’extrême droite et 27 de ses membres ou ex-membres, dont Marine Le Pen, seront jugés pour avoir participé à un vaste système supposé de détournement de fonds publics. Ces cadres ou ex-cadres du mouvement lepéniste risquent jusqu’à dix ans d’emprisonnement et une amende pouvant aller jusqu’à 1 million d’euros, assortis d’une peine d’inéligibilité de cinq ans, qui pourrait être décisive pour l’avenir politique de Marine Le Pen. Onze eurodéputés ou anciens eurodéputés RN sont concernés, et treize de leurs assistants. Jordan Bardella, actuel président du parti, aurait pu lui aussi faire partie de la longue liste des personnes renvoyées.
https://www.liberation.fr/politique/ass ... HD5UHJAIA/
Enquête
Assistants fictifs du Rassemblement national : les faux documents de Jordan Bardella
En 2015, comme d’autres petites mains dont le procès s’ouvre le 30 septembre à Paris, le jeune lepéniste était payé par l’Europe mais employé par le RN. Pour camoufler cet emploi fictif, l’actuel président du parti a aidé à produire de fausses preuves de travail, révèle un livre à paraître.
Agenda bidon, revue de presse antidatée et paraphée de sa main… De fausses preuves de travail ont été fabriquées par l’ex-FN pour berner la justice et justifier l’emploi que Jordan Bardella a occupé à l’époque où il était l’assistant parlementaire d’un député européen frontiste, en 2015. Le 30 septembre s’ouvre devant le tribunal correctionnel de Paris le procès de l’ex-Front national, devenu Rassemblement national, dans lequel le parti d’extrême droite et 27 de ses membres ou ex-membres, dont Marine Le Pen, seront jugés pour avoir participé à un vaste système supposé de détournement de fonds publics. Ces cadres ou ex-cadres du mouvement lepéniste risquent jusqu’à dix ans d’emprisonnement et une amende pouvant aller jusqu’à 1 million d’euros, assortis d’une peine d’inéligibilité de cinq ans, qui pourrait être décisive pour l’avenir politique de Marine Le Pen. Onze eurodéputés ou anciens eurodéputés RN sont concernés, et treize de leurs assistants. Jordan Bardella, actuel président du parti, aurait pu lui aussi faire partie de la longue liste des personnes renvoyées.
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Modifié en dernier par Corvo le 09 septembre 2024 11:38, modifié 1 fois.
Re: Marine Le Pen l’arbitre attend son procès
qui se ressemble s'assemble.
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« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
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Re: Marine Le Pen l’arbitre attend son procès
C'est le troisième sujet ouvert sur ce fait, y en aura t il un quatrième le jour de l'ouverture du procès? Ce flood est pénible pour la clarté du forum, ca fait fuir les membres et a ne donne pas envie de lire tes diatribes redondantes.
L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne
Pierre Desproges
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Re: Marine Le Pen l’arbitre attend son procès
Quels sont donc les deux autres sujets ouverts sur ce fait ?...sofasurfer a écrit : ↑09 septembre 2024 09:00 C'est le troisième sujet ouvert sur ce fait, y en aura t il un quatrième le jour de l'ouverture du procès? Ce flood est pénible pour la clarté du forum, ca fait fuir les membres et a ne donne pas envie de lire tes diatribes redondantes.
Re: Marine Le Pen l’arbitre attend son procès
Il s'agit d'un forum politique. Le RN est un parti politique dont le procès fera la une de tous les médias et donc un fait d'actualité.sofasurfer a écrit : ↑09 septembre 2024 09:00 C'est le troisième sujet ouvert sur ce fait, y en aura t il un quatrième le jour de l'ouverture du procès? Ce flood est pénible pour la clarté du forum, ca fait fuir les membres et a ne donne pas envie de lire tes diatribes redondantes.
Ensuite, si ce post ne plait pas à certains, libre à eux de passer leur chemin.
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Re: Marine Le Pen l’arbitre attend son procès
Long et édifant. Je me suis toujours demandé pourquoi Jordan Bardella était passé entre les gouttes. Ben voilà un début de réponse.
Affaire des assistants parlementaires : le RN a-t-il berné la justice pour éviter un procès à Jordan Bardella ?
Selon le livre-enquête « la Machine à gagner » du journaliste Tristan Berteloot, le parti d’extrême droite a créé de faux documents pour justifier a posteriori de l’activité d’assistant parlementaire en 2015 de son actuel président. Et lui éviter de s’asseoir sur les bancs des prévenus dans quelques semaines, aux côtés notamment de Marine Le Pen.
Le Rassemblement national (RN) a-t-il cherché à berner les enquêteurs pour éviter à Jordan Bardella de s’expliquer devant la justice ? Alors que doit s’ouvrir le 30 septembre le procès de l’affaire dite des assistants parlementaires, le livre « la Machine à gagner » (à paraître le 13 septembre au Seuil), de notre confrère de « Libération » Tristan Berteloot, avance que le Front national (FN, devenu RN en 2018) a, au cours de l’enquête, constitué un « faux dossier de preuves de travail » afin de laver l’actuel président du parti d’extrême droite des soupçons d’emploi fictif lors de son passage auprès de l’ancien eurodéputé Jean-François Jalkh il y a une dizaine d’années.
Pour rappel, Marine Le Pen et le RN sont suspectés d’avoir mis en place un système de détournement des fonds versés par Bruxelles pour les frais d’assistants parlementaires de députés européens, entre 2004 et 2016, au profit du fonctionnement de la formation d’extrême droite. Estimation du préjudice : environ 7 millions d’euros. L’affaire avait démarré en 2015 à la suite de la publication par le RN d’un organigramme du parti sur lequel apparaissaient les noms d’une vingtaine d’assistants – dont celui de Jordan Bardella, désigné en tant que « chargé de mission » auprès du vice-président d’alors, Florian Philippot. Une double casquette, au RN et au Parlement européen, qui avait motivé la justice à se pencher sur le cadre légal de ces embauches…
...
A l’époque, petite main du parti, Jordan Bardella, alors âgé de 19 ans, bénéficiait lui aussi d’un contrat d’assistant parlementaire local sur la période concernée par l’enquête. Un CDD à mi-temps auprès de l’ancien eurodéputé Jean-François Jalkh, courant du 16 février au 30 juin 2015 pour un salaire de 1 200 euros net par mois. Mais il n’a jamais été entendu dans ce dossier. Aucune convocation à l’horizon, ni par les juges ni par la police. Pourquoi ?
Dans son livre-enquête, notre confrère Tristan Berteloot avance une explication. Fin 2017, au cours des investigations, le parti d’extrême droite apprend que le nom de Jordan Bardella figure bien au dossier des enquêteurs et qu’il est, lui aussi, considéré comme susceptible d’avoir effectué « des activités incompatibles avec [un] contrat d’assistance parlementaire ». Problème, Jordan Bardella a, entre-temps, changé de dimension : il vient de participer à la campagne présidentielle et a gagné ses galons de porte-parole. Il n’est pas encore celui que Marine Le Pen présentera bientôt comme son poulain, mais la perspective de la voir éclaboussée embarrasse, à l’évidence, la direction.
...
Qu’en sera-t-il pour le RN ? Dans ses réquisitions, datées de septembre 2023, le parquet notait que les détournements « se sont inscrits dans le cadre d’une gestion pilotée par les dirigeants successifs du RN et peu à peu structurée en véritable système centralisé et organisé pour lui bénéficier ». Lors de ses perquisitions, en 2016 et 2017, l’OLAF (saisie par Martin Schulz, alors président du Parlement européen) avait également mis la main sur des écrits de Marine Le Pen, enjoignant le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, à réaliser « des économies importantes grâce au Parlement européen ». Le même Wallerand de Saint-Just et l’eurodéputé Jean-Luc Schaffhauser s’inquiétaient dans un autre écrit tombé entre les mains des limiers de l’OLAF : « Ce que Marine nous demande équivaut qu’on signe pour des emplois fictifs. »
https://www.nouvelobs.com/politique/202 ... della.html
Affaire des assistants parlementaires : le RN a-t-il berné la justice pour éviter un procès à Jordan Bardella ?
Selon le livre-enquête « la Machine à gagner » du journaliste Tristan Berteloot, le parti d’extrême droite a créé de faux documents pour justifier a posteriori de l’activité d’assistant parlementaire en 2015 de son actuel président. Et lui éviter de s’asseoir sur les bancs des prévenus dans quelques semaines, aux côtés notamment de Marine Le Pen.
Le Rassemblement national (RN) a-t-il cherché à berner les enquêteurs pour éviter à Jordan Bardella de s’expliquer devant la justice ? Alors que doit s’ouvrir le 30 septembre le procès de l’affaire dite des assistants parlementaires, le livre « la Machine à gagner » (à paraître le 13 septembre au Seuil), de notre confrère de « Libération » Tristan Berteloot, avance que le Front national (FN, devenu RN en 2018) a, au cours de l’enquête, constitué un « faux dossier de preuves de travail » afin de laver l’actuel président du parti d’extrême droite des soupçons d’emploi fictif lors de son passage auprès de l’ancien eurodéputé Jean-François Jalkh il y a une dizaine d’années.
Pour rappel, Marine Le Pen et le RN sont suspectés d’avoir mis en place un système de détournement des fonds versés par Bruxelles pour les frais d’assistants parlementaires de députés européens, entre 2004 et 2016, au profit du fonctionnement de la formation d’extrême droite. Estimation du préjudice : environ 7 millions d’euros. L’affaire avait démarré en 2015 à la suite de la publication par le RN d’un organigramme du parti sur lequel apparaissaient les noms d’une vingtaine d’assistants – dont celui de Jordan Bardella, désigné en tant que « chargé de mission » auprès du vice-président d’alors, Florian Philippot. Une double casquette, au RN et au Parlement européen, qui avait motivé la justice à se pencher sur le cadre légal de ces embauches…
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A l’époque, petite main du parti, Jordan Bardella, alors âgé de 19 ans, bénéficiait lui aussi d’un contrat d’assistant parlementaire local sur la période concernée par l’enquête. Un CDD à mi-temps auprès de l’ancien eurodéputé Jean-François Jalkh, courant du 16 février au 30 juin 2015 pour un salaire de 1 200 euros net par mois. Mais il n’a jamais été entendu dans ce dossier. Aucune convocation à l’horizon, ni par les juges ni par la police. Pourquoi ?
Dans son livre-enquête, notre confrère Tristan Berteloot avance une explication. Fin 2017, au cours des investigations, le parti d’extrême droite apprend que le nom de Jordan Bardella figure bien au dossier des enquêteurs et qu’il est, lui aussi, considéré comme susceptible d’avoir effectué « des activités incompatibles avec [un] contrat d’assistance parlementaire ». Problème, Jordan Bardella a, entre-temps, changé de dimension : il vient de participer à la campagne présidentielle et a gagné ses galons de porte-parole. Il n’est pas encore celui que Marine Le Pen présentera bientôt comme son poulain, mais la perspective de la voir éclaboussée embarrasse, à l’évidence, la direction.
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Qu’en sera-t-il pour le RN ? Dans ses réquisitions, datées de septembre 2023, le parquet notait que les détournements « se sont inscrits dans le cadre d’une gestion pilotée par les dirigeants successifs du RN et peu à peu structurée en véritable système centralisé et organisé pour lui bénéficier ». Lors de ses perquisitions, en 2016 et 2017, l’OLAF (saisie par Martin Schulz, alors président du Parlement européen) avait également mis la main sur des écrits de Marine Le Pen, enjoignant le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, à réaliser « des économies importantes grâce au Parlement européen ». Le même Wallerand de Saint-Just et l’eurodéputé Jean-Luc Schaffhauser s’inquiétaient dans un autre écrit tombé entre les mains des limiers de l’OLAF : « Ce que Marine nous demande équivaut qu’on signe pour des emplois fictifs. »
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Re: Marine Le Pen l’arbitre attend son procès
Dans le deal conclu avec Macron est inclus un non-lieu pour le futur jugement ?Corvo a écrit : ↑09 septembre 2024 07:59 «Par la grâce d’un deal avec Emmanuel Macron - officiellement négocié avec Thierry Solère le conseiller spécial du président -, elle est désormais l’arbitre du jeu. Mais Marine Le Pen, à la fin de ce mois, va se retrouver dans le prétoire du tribunal correctionnel de Paris”… Voici l’éditorial de CL de ce lundi 9 septembre 2024.
Marine Le Pen jubile. Deux mois après sa défaite aux élections législatives qui l’avait écartée du pouvoir, elle a entre ses mains l’avenir politique de Michel Barnier. Par la grâce d’un deal avec Emmanuel Macron - officiellement négocié avec Thierry Solère le conseiller spécial du président -, elle est désormais l’arbitre du jeu, feignant aujourd’hui d’accorder sa bienveillance au nouveau Premier ministre ou choisissant demain de le censurer si d’aventure il ne répond pas à ses exigences. Dans la posture de responsabilité contre des rivaux de gauche décrits en artisans du chaos, mais avec en poche ce droit de vie ou de mort sur le gouvernement, la cheffe de l’extrême droite sort sans conteste vainqueur de la séquence. Et nul doute qu’elle saura en tirer profit, en monnayant la neutralité du RN à l’Assemblée comme elle l’avait déjà esquissée sous la précédente législature lors de la loi sur l’immigration.
Mais la réalité de cette fin d’été ne dessine pas forcément l’avenir glorieux dont rêve Marine Le Pen. Sur la forme, tout d’abord, l’accord secret conclu la semaine dernière avec l’Élysée pourrait bien vite apparaître comme une compromission avec un chef de l’État pourtant voué à toutes les gémonies. En atteste le démenti qu’elle a vigoureusement mais vainement tenté d’apporter hier, depuis son fief d’Hénin-Beaumont. Sur le fond, ensuite, si Michel Barnier engage une politique clairement ancrée à droite avec l’immigration et la sécurité comme pierre angulaire, la présidente du Rassemblement national risque d’avoir du mal à justifier le retrait du blanc-seing qu’elle vient de lui accorder. Et au bout du compte, sans être mortel, le baiser échangé avec Emmanuel Macron pourrait bien se révéler, pour elle aussi, empoisonné.
Mais il est un autre élément qui risque de gâcher la perspective triomphante de Marine Le Pen. À la fin de ce mois et pour de longues semaines, c’est dans le prétoire du tribunal correctionnel de Paris qu’elle et une kyrielle de ténors de l’extrême droite (du FN au RN) vont comparaître dans une affaire d’emplois fictifs et de détournements de fonds publics au Parlement européen. Le procès sera l’occasion d’un vaste déballage avec, à la clé, la menace sérieuse d’une peine d’inéligibilité. Mais, autant que la sanction pénale, c’est la crédibilité politique et morale des dirigeants du parti qui risque de sortir profondément ternie des audiences.
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Re: Marine Le Pen l’arbitre attend son procès
Vous voulez dire que les juges sont au service de Macron ?...Mickey a écrit : ↑09 septembre 2024 11:47Dans le deal conclu avec Macron est inclus un non-lieu pour le futur jugement ?Corvo a écrit : ↑09 septembre 2024 07:59 «Par la grâce d’un deal avec Emmanuel Macron - officiellement négocié avec Thierry Solère le conseiller spécial du président -, elle est désormais l’arbitre du jeu. Mais Marine Le Pen, à la fin de ce mois, va se retrouver dans le prétoire du tribunal correctionnel de Paris”… Voici l’éditorial de CL de ce lundi 9 septembre 2024.
Marine Le Pen jubile. Deux mois après sa défaite aux élections législatives qui l’avait écartée du pouvoir, elle a entre ses mains l’avenir politique de Michel Barnier. Par la grâce d’un deal avec Emmanuel Macron - officiellement négocié avec Thierry Solère le conseiller spécial du président -, elle est désormais l’arbitre du jeu, feignant aujourd’hui d’accorder sa bienveillance au nouveau Premier ministre ou choisissant demain de le censurer si d’aventure il ne répond pas à ses exigences. Dans la posture de responsabilité contre des rivaux de gauche décrits en artisans du chaos, mais avec en poche ce droit de vie ou de mort sur le gouvernement, la cheffe de l’extrême droite sort sans conteste vainqueur de la séquence. Et nul doute qu’elle saura en tirer profit, en monnayant la neutralité du RN à l’Assemblée comme elle l’avait déjà esquissée sous la précédente législature lors de la loi sur l’immigration.
Mais la réalité de cette fin d’été ne dessine pas forcément l’avenir glorieux dont rêve Marine Le Pen. Sur la forme, tout d’abord, l’accord secret conclu la semaine dernière avec l’Élysée pourrait bien vite apparaître comme une compromission avec un chef de l’État pourtant voué à toutes les gémonies. En atteste le démenti qu’elle a vigoureusement mais vainement tenté d’apporter hier, depuis son fief d’Hénin-Beaumont. Sur le fond, ensuite, si Michel Barnier engage une politique clairement ancrée à droite avec l’immigration et la sécurité comme pierre angulaire, la présidente du Rassemblement national risque d’avoir du mal à justifier le retrait du blanc-seing qu’elle vient de lui accorder. Et au bout du compte, sans être mortel, le baiser échangé avec Emmanuel Macron pourrait bien se révéler, pour elle aussi, empoisonné.
Mais il est un autre élément qui risque de gâcher la perspective triomphante de Marine Le Pen. À la fin de ce mois et pour de longues semaines, c’est dans le prétoire du tribunal correctionnel de Paris qu’elle et une kyrielle de ténors de l’extrême droite (du FN au RN) vont comparaître dans une affaire d’emplois fictifs et de détournements de fonds publics au Parlement européen. Le procès sera l’occasion d’un vaste déballage avec, à la clé, la menace sérieuse d’une peine d’inéligibilité. Mais, autant que la sanction pénale, c’est la crédibilité politique et morale des dirigeants du parti qui risque de sortir profondément ternie des audiences.
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Re: Marine Le Pen l’arbitre attend son procès
elle a dit que Macron n'etait pas son DRH. faut suivre.
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Re: Marine Le Pen l’arbitre attend son procès
Non, c'est vous qui ne suivez pas. Elle a dit exactement le contraire, à savoir qu'elle n'était pas le DRH de Macron.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
Re: Marine Le Pen l’arbitre attend son procès
oui c'est vrai, tu as tout à fait raison, ça m'étonnait aussi, elle n'a pas le niveau requis.gare au gorille a écrit : ↑09 septembre 2024 14:04Non, c'est vous qui ne suivez pas. Elle a dit exactement le contraire, à savoir qu'elle n'était pas le DRH de Macron.
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Re: Marine Le Pen l’arbitre attend son procès
Fonck1 a écrit : ↑09 septembre 2024 14:07oui c'est vrai, tu as tout à fait raison, ça m'étonnait aussi, elle n'a pas le niveau requis.gare au gorille a écrit : ↑09 septembre 2024 14:04
Non, c'est vous qui ne suivez pas. Elle a dit exactement le contraire, à savoir qu'elle n'était pas le DRH de Macron.
Non, elle est bien au dessus, puis surtout c'est pas son boulot. Mais elle va rester pour superviser et siffler la fin du gouvernement Barnier si elle l'estime nécessaire.
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Re: Marine Le Pen l’arbitre attend son procès
c'est vrai, son boulot, c'est plutôt au parloir, du côté des accusésgare au gorille a écrit : ↑09 septembre 2024 14:19
Non, elle est bien au dessus, puis surtout c'est pas son boulot. Mais elle va rester pour superviser et siffler la fin du gouvernement Barnier si elle l'estime nécessaire.
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Re: Marine Le Pen l’arbitre attend son procès
Ben voyons !!!...
Assistants d'eurodéputés du RN : Jordan Bardella dément être co-auteur de "faux documents"
"Alors que le journal Libération a révélé, lundi 9 septembre, que Jordan Bardella aurait aidé à falsifier des documents pour "camoufler" un emploi fictif qu'il occupait au Parlement européen, le président du Rassemblement national a fermement démenti ces accusations."
https://actu.orange.fr/politique/assist ... eYcWT.html
Assistants d'eurodéputés du RN : Jordan Bardella dément être co-auteur de "faux documents"
"Alors que le journal Libération a révélé, lundi 9 septembre, que Jordan Bardella aurait aidé à falsifier des documents pour "camoufler" un emploi fictif qu'il occupait au Parlement européen, le président du Rassemblement national a fermement démenti ces accusations."
https://actu.orange.fr/politique/assist ... eYcWT.html