Jarod1 a écrit : Tu étais en seconde, tu devais donc avoir une quinzaine d'année.
Tu avais à ce moment la ferme volonté d'aller en G pour des raisons nécessairement bonnes puisqu'elles n'appartenaient qu'à toi.
Mais je ne trouve pas choquant que, compte tenu de tes facultés, les enseignants t'aient incité à aller en S, puisque tu aurais pu chanter ensuite d'objectifs professionnels et que ce bac G aurait pu alors devenir un frein à ton évolution.
Tel n'a pas été le cas, mais je trouve que tes profs ont été d'assez bon conseil, même si ils ont insisté lourdement selon toi, d'autant plus que la décision finale ne t'as aucunement été volée.
Est-il trop tôt, à 15 ans, pour savoir ce que l'on veut faire, quelle voie on choisit ?
Combien, en seconde, montrent de bonnes capacités mais perdent leur temps sur les bancs des premières et terminales générales parce qu'ils n'y trouvent aucune motivation, aucune envie des rester le cul collé à la chaise alors que la seule chose qu'ils souhaitent, c'est le terrain et la pratique ?
Les maçons et les plombiers devraient-ils tous être "un peu con" ?
Je suis d'accord pour qu'un élève n'ayant pas vraiment fait son choix soit dirigé dans la voie qui corresponde au max de son potentiel. Mais si l'élève a un projet et une aspiration, pourquoi le brider au nom de "son intérêt futur", qui au final n'est qu'hypothétique ???
Et puis un gars motivé par son métier peut très bien, à partir d'un CAP, aller ensuite au bac pro puis à des équivalences bac+2 / bac+3...
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.