un référedum pour le nouveau traité européen ?

[tisiphoné]

Les 27 pays de l'Union européenne, à l'exception de la Grande-Bretagne et de la République tchèque, ont adopté fin janvier un nouveau traité renforçant leur discipline budgétaire, avec l'introduction prévue partout de "règles d'or" sur l'équilibre. Le traité budgétaire doit encore être formellement signé début mars et s'appliquera dès que 12 pays l'auront ratifié.
Hier mardi, l'Irlande a annoncé l'organisation d'un référendum sur ce nouveau pacte. La veille, Nicolas Sarkozy avait exclu de soumettre la question aux Français, s'il était réélu président, jugeant le sujet trop complexe

« Avoir le courage de consulter le peuple français »

Dans l’opposition, les avis divergent. Invitée ce mercredi sur RMC et BFMTV, Ségolène Royal se dit « favorable à un référendum qui reposerait clairement aux Français le sens de l’Europe, le contenu du traité européen. Les Français ont été trop écartés des décisions européennes, donc il y a une sorte de rejet de l’Europe aujourd’hui », explique la présidente socialiste du conseil régional de Poitou-Charentes, qui « propose une consultation populaire, qui peut se terminer par un référendum. Parce que ça obligerait les dirigeants à s’expliquer sur le sens et le contenu de l’Europe : qui va payer ? Quels types d’économies ? […] Les dirigeants maintenant sont très méfiants sur l’usage des référendums, mais je pense que sur certains grands sujets, il faut avoir le courage de consulter le peuple français ».

Jean-Luc Mélenchon y est aussi favorable. François Hollande, lui, veut renégocier le traité : « On ne va pas faire un référendum pour un traité qui ne marque pas une vraie rupture, comme pouvait l’être le traité de Maastricht ».

Et de son côté, Marine Le Pen estime que « ce Traité européen mérite un référendum, parce qu'il cadenassera pendant des années l'avenir de la France et des Français s'il est adopté. Si ce Traité passe, il retirera à la France sa souveraineté budgétaire et condamnera nos nations à l'austérité permanente », ajoute la présidente du Front national.

[Jarod1]

Que Mélenchon et Le Pen soit pour un référendum, c'est logique, ils sont contre l'Europe actuelle, et ce sujet est toujours un bon tremplin pour eux.

Hollande est ridicule (une fois de plus), il ne veut pas de référendum tout simplement parce qu'il ne veut pas trancher, d'ailleurs les socialistes se sont lamentablement abstenu lors du vote à l'assemblée. Il veut "renégocier" ? Tout seul ?

Par principe, je serais plutôt favorable à ce référendum, tant l'adoption de la règle d'or constitue un tournant. Mais bon, ça fait peur aussi...

[sacamalix]

Que Mélenchon et Le Pen soit pour un référendum, c'est logique, ils sont contre l'Europe actuelle, et ce sujet est toujours un bon tremplin pour eux.

Hollande est ridicule (une fois de plus), il ne veut pas de référendum tout simplement parce qu'il ne veut pas trancher, d'ailleurs les socialistes se sont lamentablement abstenu lors du vote à l'assemblée. Il veut "renégocier" ? Tout seul ?

Par principe, je serais plutôt favorable à ce référendum, tant l'adoption de la règle d'or constitue un tournant. Mais bon, ça fait peur aussi...

Moi, au final, ce qui me fait le plus peur, c'est que cette règle de simple bon sens ne soit pas l'objectif des gestionnaires des budgets... :roll: :roll:

Maintenant, comme dans tout traité, il y a certainement du bon et du moins bon...

[Jarod1]

C'est effectivement une règle de bon sens, mais ce dont j'ai peur, c'est que les français voient encore ce référendum comme un défouloir et ne répondent pas à la question posée.

Ceci dit, on ne devrait pas avoir peur du peuple.

[Crapulax]

Si c'est pour se moquer de l'avis du peuple comme pour le référendum du traité de Lisbonne,ca sert à quoi?

[Barbapoutre]

Les référendums ne servent qu'à se défouler sur le pouvoir en place, tous les candidats se disent favorables à ce genre de consultation, mais il est rarement répondu à la question qui d'ailleurs bien souvent n'est pas si claire.

Heureusement les derniers qui ont eu lieu n'ont pas remis en cause le mandat des présidents qui les ont faits.