gare au gorille a écrit : ↑27 décembre 2024 00:30
Vos propos sont stupides. Je n'ai jamais souhaité qu'on supprime l'éducation des jeunes personnes, j'estime simplement qu'il appartient aux enseignants d'ouvrir les esprits dans les écoles et pas aux associations lobbystes.
Quant aux psychiatres, le jour ou leur science sera exacte ils pourront prendre la responsabilité de pousser des adolescents vers la mutilation de leur sexe, opération irréversible avec de lourdes conséquences sur le futur de leur vie.
Il n'y a aucune négation du trouble dont peut souffrir une jeune personne, il y a simplement un désir de temporiser et de laisser à la maturité le choix décisif de cette mutilation.
L'opération c'est le renoncement définitif à la jouissance, le renoncement à la paternité, une décision que j'estime bien trop lourde pour la laisser à la décision d'un tiers tout psychiatre qu'il soit et qu'une trop jeune personne n'est pas en âge de prendre.
Tu ne nous as toujours pas démontré que c'étaient des "associations lobbyistes" LGBT qui s'occupaient des cours sur l'éducation sexuelle à l'école. Vu que dans les faits on a plutôt affaire à des gens spécialement formés pour ce boulot ou à des infirmiers, pas à des "lobbyistes LBGT", j'imaginais que tu étais contre l'éducation tout court.
Les psychiatres ne poussent personne à faire quoi que ce soit. Ils analysent une situation et conseillent. Leur science est méga largement plus proche de la réalité que ton ignorance réactionnaire, ils comprennent largement mieux la souffrance des personnes dysphoriques de genre que toi qui sembles t'en foutre totalement.
Il n'y a pas de mutilation, toujours pas. Un changement de genre ça n'est pas une opération chirurgicale, et ces opérations chirurgicales ne sont pas de la mutilation. On ne parle pas de circoncision là. De base c'est surtout de l'état civil et de l'acceptation de soi, et la très grande majorité des français qui ont fait ce choix en sont satisfaits.
L'opération n'est en rien un renoncement à la jouissance. On ne parle pas d'excision, juste de reformation. Il n'y a pas de renoncement à de la paternité, de nos jours on a largement les moyens stocker des gamètes. La décision n'est pas une décision de psychiatre. C'est une décision collégiale de multiples experts, du concerné et de sa famille s'il est mineur, suite à des mois de questionnement.