L’ultralibéral Javier Milei élu président, l’Argentine plonge dans l’inconnu
L’ultralibéral Javier Milei élu président, l’Argentine plonge dans l’inconnu
Ça va donner un avant goût de ce qui se passerait en France si l'extrême droite arrivait au pouvoir.
L’économiste d’extrême droite a séduit une majorité d’Argentins avec son programme pour «tronçonner» l’Etat en misant sur la privatisation de la santé et de l’éducation. Avec 55,7 % des suffrages, il bat confortablement le péroniste Sergio Massa.
C’est un séisme dont les premières secousses se sont fait sentir dès l’été dernier lors des élections primaires. Javier Milei, économiste ultralibéral de 53 ans, a été élu ce dimanche 19 novembre président de l’Argentine avec 55,7 % des voix, bien plus que ne le prévoyaient les sondages et un résultat en demi-teinte au premier tour (30 %). Il défait le péroniste Sergio Massa qui s’était lancé dans la course à la mandature suprême après le forfait du président de gauche Alberto Fernández. Ministre de l’Economie plombé par une inflation à 145 % sur douze mois, Massa a sombré face à l’homme qui a fait campagne en brandissant une tronçonneuse, symbole des coupes massives qu’il promet d’opérer dans les budgets de l’Etat.
Séisme politique, donc, pour l’Argentine tant le programme du trublion d’extrême droite pour faire face à la très grave crise économique est délirant et, en grande partie, inapplicable : abandon de la monnaie nationale, le peso, au profit du dollar, suppression de la Banque centrale, fermeture de nombreux ministères comme la Santé ou l’Education… Son discours de rupture contre ce qu’il appelle la «caste politique» a fait mouche.
Le scrutin s’annonçait tendu tant les deux hommes étaient proches dans les ultimes sondages. Ce sont a priori les indécis, qui représentaient encore 10 % de l’électorat jeudi au moment de la fermeture officielle de la campagne, qui ont fait pencher la balance. Malgré un face-à-face télévisé largement remporté par Massa.
Au premier tour, le 22 octobre, Sergio Massa avait terminé en tête avec 37 %, 7 points devant Milei que les sondages donnaient pourtant grand favori après sa percée triomphale aux primaires obligatoires du mois d’août. Le candidat antisystème avait crié à la fraude électorale en parlant de bulletins volés par l’intermédiaire de la police militaire en charge de la surveillance des bureaux de votes, accusation qu’il avait réitérée avant même le second tour. Toute la campagne entre les deux tours a tourné autour de la personnalité clivante de ce personnage bien connu des plateaux télé où il a déversé pendant des années, tel un Eric Zemmour de l’hémisphère sud, son credo ultralibéral.
Comme les Etats-Unis avec Donald Trump en 2016, puis le Brésil en 2018 avec Jair Bolsonaro, l’Argentine s’est choisi un président populiste et extrémiste. Pour la société argentine, le réveil risque d’être rude. Outre le désengagement de l’Etat des secteurs de la santé et de l’éducation pour laisser le champ libre au secteur privé, le tribun exalté a juré de supprimer progressivement les aides sociales, dans un pays où 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Admirateur proclamé de la dictature qui a tué 30 000 opposants supposés entre 1976 et 1983, il veut aussi revenir sur la liberté d’avorter. Le nouveau président entrera en fonction le 10 décembre.
https://www.liberation.fr/international ... XWWNZSWRA/
L’économiste d’extrême droite a séduit une majorité d’Argentins avec son programme pour «tronçonner» l’Etat en misant sur la privatisation de la santé et de l’éducation. Avec 55,7 % des suffrages, il bat confortablement le péroniste Sergio Massa.
C’est un séisme dont les premières secousses se sont fait sentir dès l’été dernier lors des élections primaires. Javier Milei, économiste ultralibéral de 53 ans, a été élu ce dimanche 19 novembre président de l’Argentine avec 55,7 % des voix, bien plus que ne le prévoyaient les sondages et un résultat en demi-teinte au premier tour (30 %). Il défait le péroniste Sergio Massa qui s’était lancé dans la course à la mandature suprême après le forfait du président de gauche Alberto Fernández. Ministre de l’Economie plombé par une inflation à 145 % sur douze mois, Massa a sombré face à l’homme qui a fait campagne en brandissant une tronçonneuse, symbole des coupes massives qu’il promet d’opérer dans les budgets de l’Etat.
Séisme politique, donc, pour l’Argentine tant le programme du trublion d’extrême droite pour faire face à la très grave crise économique est délirant et, en grande partie, inapplicable : abandon de la monnaie nationale, le peso, au profit du dollar, suppression de la Banque centrale, fermeture de nombreux ministères comme la Santé ou l’Education… Son discours de rupture contre ce qu’il appelle la «caste politique» a fait mouche.
Le scrutin s’annonçait tendu tant les deux hommes étaient proches dans les ultimes sondages. Ce sont a priori les indécis, qui représentaient encore 10 % de l’électorat jeudi au moment de la fermeture officielle de la campagne, qui ont fait pencher la balance. Malgré un face-à-face télévisé largement remporté par Massa.
Au premier tour, le 22 octobre, Sergio Massa avait terminé en tête avec 37 %, 7 points devant Milei que les sondages donnaient pourtant grand favori après sa percée triomphale aux primaires obligatoires du mois d’août. Le candidat antisystème avait crié à la fraude électorale en parlant de bulletins volés par l’intermédiaire de la police militaire en charge de la surveillance des bureaux de votes, accusation qu’il avait réitérée avant même le second tour. Toute la campagne entre les deux tours a tourné autour de la personnalité clivante de ce personnage bien connu des plateaux télé où il a déversé pendant des années, tel un Eric Zemmour de l’hémisphère sud, son credo ultralibéral.
Comme les Etats-Unis avec Donald Trump en 2016, puis le Brésil en 2018 avec Jair Bolsonaro, l’Argentine s’est choisi un président populiste et extrémiste. Pour la société argentine, le réveil risque d’être rude. Outre le désengagement de l’Etat des secteurs de la santé et de l’éducation pour laisser le champ libre au secteur privé, le tribun exalté a juré de supprimer progressivement les aides sociales, dans un pays où 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Admirateur proclamé de la dictature qui a tué 30 000 opposants supposés entre 1976 et 1983, il veut aussi revenir sur la liberté d’avorter. Le nouveau président entrera en fonction le 10 décembre.
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Election en Argentine : le candidat d’extrême droite Javier Milei élu président
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Election en Argentine : le candidat d’extrême droite Javier Milei élu président
L’économiste ultralibéral et polémiste, qui se présente comme « antisystème », l’a emporté avec 55,6 % des voix, selon de premiers résultats partiels, contre 44,3 % pour le centriste Sergio Massa qui a reconnu sa défaite.
Le candidat d’extrême droite Javier Milei a largement remporté dimanche 19 novembre le second tour de l’élection présidentielle en Argentine, au terme d’une campagne tendue et indécise comme rarement en quarante ans de démocratie. Son rival, le centriste Sergio Massa, a reconnu sa défaite. M. Milei assumera la présidence à partir du 10 décembre, succédant au président péroniste (centre gauche) Alberto Fernandez.
Javier Milei a réuni 55,6 % des voix contre 44,3 % pour Sergio Massa, selon des résultats partiels communiqués par le secrétariat général de la présidence après le décompte de plus de 99 % des bulletins. L’ampleur de l’écart surprend : ces dernières semaines, des sondeurs avaient donné un léger avantage à Milei, mais nombre d’analystes prédisaient un résultat se jouant « au vote près ».
« Aujourd’hui commencent la fin de la décadence » et la « reconstruction de l’Argentine », a exulté Javier Milei devant plusieurs milliers de ses partisans, à son QG de campagne à Buenos Aires.
Javier Milei « est le président que la majorité des Argentins a élu pour les quatre prochaines années », avait reconnu avant même l’annonce des résultats officiels M. Massa, l’actuel ministre de l’économie, qui était arrivé en tête au premier tour le 22 octobre. Il a déclaré avoir appelé Javier Milei pour « le féliciter et lui souhaiter bonne chance ».
Les indécis, environ 10 % selon les estimations, détenaient la clé pour départager Massa qui avait réuni près de 37 % des voix au premier tour et Milei (30 %). Les bureaux de vote ont fermé à 18 heures, avec un taux de participation de 76 %. Quelque 36 millions d’Argentins étaient appelés à se prononcer concernant deux projets d’avenir totalement opposés.
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D’un côté, Sergio Massa, 51 ans, depuis seize mois ministre de l’économie d’un exécutif à l’égard duquel il a peu à peu pris ses distances. Cet homme politique expérimenté avait promis un « gouvernement d’unité nationale » et un redressement économique graduel, préservant l’Etat providence, crucial dans la culture argentine.
Un polémiste climatosceptique
Face à lui, Javier Milei, 53 ans, économiste d’extrême droite, se présente comme « anarcho-capitaliste ». Ce polémiste de plateaux de télévision a surgi en politique il y a seulement deux ans. Décidé à débarrasser le pouvoir d’une supposée « caste parasite », il se montre résolu à « tronçonner » l’« Etat ennemi » et à « dollariser » l’économie. Le nouveau président est aussi un climatosceptique assumé, pour lequel le changement climatique est un « cycle », non une conséquence de l’activité humaine."
La suite de l'article dans le lien ci-dessous :
https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
Election en Argentine : le candidat d’extrême droite Javier Milei élu président
L’économiste ultralibéral et polémiste, qui se présente comme « antisystème », l’a emporté avec 55,6 % des voix, selon de premiers résultats partiels, contre 44,3 % pour le centriste Sergio Massa qui a reconnu sa défaite.
Le candidat d’extrême droite Javier Milei a largement remporté dimanche 19 novembre le second tour de l’élection présidentielle en Argentine, au terme d’une campagne tendue et indécise comme rarement en quarante ans de démocratie. Son rival, le centriste Sergio Massa, a reconnu sa défaite. M. Milei assumera la présidence à partir du 10 décembre, succédant au président péroniste (centre gauche) Alberto Fernandez.
Javier Milei a réuni 55,6 % des voix contre 44,3 % pour Sergio Massa, selon des résultats partiels communiqués par le secrétariat général de la présidence après le décompte de plus de 99 % des bulletins. L’ampleur de l’écart surprend : ces dernières semaines, des sondeurs avaient donné un léger avantage à Milei, mais nombre d’analystes prédisaient un résultat se jouant « au vote près ».
« Aujourd’hui commencent la fin de la décadence » et la « reconstruction de l’Argentine », a exulté Javier Milei devant plusieurs milliers de ses partisans, à son QG de campagne à Buenos Aires.
Javier Milei « est le président que la majorité des Argentins a élu pour les quatre prochaines années », avait reconnu avant même l’annonce des résultats officiels M. Massa, l’actuel ministre de l’économie, qui était arrivé en tête au premier tour le 22 octobre. Il a déclaré avoir appelé Javier Milei pour « le féliciter et lui souhaiter bonne chance ».
Les indécis, environ 10 % selon les estimations, détenaient la clé pour départager Massa qui avait réuni près de 37 % des voix au premier tour et Milei (30 %). Les bureaux de vote ont fermé à 18 heures, avec un taux de participation de 76 %. Quelque 36 millions d’Argentins étaient appelés à se prononcer concernant deux projets d’avenir totalement opposés.
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D’un côté, Sergio Massa, 51 ans, depuis seize mois ministre de l’économie d’un exécutif à l’égard duquel il a peu à peu pris ses distances. Cet homme politique expérimenté avait promis un « gouvernement d’unité nationale » et un redressement économique graduel, préservant l’Etat providence, crucial dans la culture argentine.
Un polémiste climatosceptique
Face à lui, Javier Milei, 53 ans, économiste d’extrême droite, se présente comme « anarcho-capitaliste ». Ce polémiste de plateaux de télévision a surgi en politique il y a seulement deux ans. Décidé à débarrasser le pouvoir d’une supposée « caste parasite », il se montre résolu à « tronçonner » l’« Etat ennemi » et à « dollariser » l’économie. Le nouveau président est aussi un climatosceptique assumé, pour lequel le changement climatique est un « cycle », non une conséquence de l’activité humaine."
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"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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Re: Election en Argentine : le candidat d’extrême droite Javier Milei élu président
Je l'aime déjà.
Félicitations pour sa victoire et longue vie à sa tronçonneuse.
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Re: L’ultralibéral Javier Milei élu président, l’Argentine plonge dans l’inconnu
Moi j'attends que Marine le Pen et Zemmour félicitent le nouveau Président Argentin.
Re: Election en Argentine : le candidat d’extrême droite Javier Milei élu président
Il veut privatiser la santé, les écoles, il conteste les crimes de la dictature... C'est un peu inquiétant, tout ça.
Re: L’ultralibéral Javier Milei élu président, l’Argentine plonge dans l’inconnu
Ca devient risible ces affabulations d'extrême droit dès qu'il y a une personne un peu rigoriste qui est élue a la tète d'un pays, le Français estime vraiment qu'il doit donner des leçons a tout le monde quand les choix ne lui conviennent pas.
Chaque pays a ses problèmes, chez nous on aime élire des personnes qui pratiquent le "en même temps" et on tend notre derrière pour se faire baiser sans vaseline, on a aucune leçon a donner...
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L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne
Pierre Desproges
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Re: L’ultralibéral Javier Milei élu président, l’Argentine plonge dans l’inconnu
Pourquoi le nouveau Président Argentin n'est pas d'extrême droite ?...sofasurfer a écrit : ↑20 novembre 2023 13:48 Ca devient risible ces affabulations d'extrême droit dès qu'il y a une personne un peu rigoriste qui est élue a la tète d'un pays, le Français estime vraiment qu'il doit donner des leçons a tout le monde quand les choix ne lui conviennent pas.
Chaque pays a ses problèmes, chez nous on aime élire des personnes qui pratiquent le "en même temps" et on tend notre derrière pour se faire baiser sans vaseline, on a aucune leçon a donner...
- le chimple
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Re: L’ultralibéral Javier Milei élu président, l’Argentine plonge dans l’inconnu
A qui la faute , Corvo ??Corvo a écrit : ↑20 novembre 2023 13:01 Ça va donner un avant goût de ce qui se passerait en France si l'extrême droite arrivait au pouvoir.
L’économiste d’extrême droite a séduit une majorité d’Argentins avec son programme pour «tronçonner» l’Etat en misant sur la privatisation de la santé et de l’éducation. Avec 55,7 % des suffrages, il bat confortablement le péroniste Sergio Massa.
C’est un séisme dont les premières secousses se sont fait sentir dès l’été dernier lors des élections primaires. Javier Milei, économiste ultralibéral de 53 ans, a été élu ce dimanche 19 novembre président de l’Argentine avec 55,7 % des voix, bien plus que ne le prévoyaient les sondages et un résultat en demi-teinte au premier tour (30 %). Il défait le péroniste Sergio Massa qui s’était lancé dans la course à la mandature suprême après le forfait du président de gauche Alberto Fernández. Ministre de l’Economie plombé par une inflation à 145 % sur douze mois, Massa a sombré face à l’homme qui a fait campagne en brandissant une tronçonneuse, symbole des coupes massives qu’il promet d’opérer dans les budgets de l’Etat.
Séisme politique, donc, pour l’Argentine tant le programme du trublion d’extrême droite pour faire face à la très grave crise économique est délirant et, en grande partie, inapplicable : abandon de la monnaie nationale, le peso, au profit du dollar, suppression de la Banque centrale, fermeture de nombreux ministères comme la Santé ou l’Education… Son discours de rupture contre ce qu’il appelle la «caste politique» a fait mouche.
Le scrutin s’annonçait tendu tant les deux hommes étaient proches dans les ultimes sondages. Ce sont a priori les indécis, qui représentaient encore 10 % de l’électorat jeudi au moment de la fermeture officielle de la campagne, qui ont fait pencher la balance. Malgré un face-à-face télévisé largement remporté par Massa.
Au premier tour, le 22 octobre, Sergio Massa avait terminé en tête avec 37 %, 7 points devant Milei que les sondages donnaient pourtant grand favori après sa percée triomphale aux primaires obligatoires du mois d’août. Le candidat antisystème avait crié à la fraude électorale en parlant de bulletins volés par l’intermédiaire de la police militaire en charge de la surveillance des bureaux de votes, accusation qu’il avait réitérée avant même le second tour. Toute la campagne entre les deux tours a tourné autour de la personnalité clivante de ce personnage bien connu des plateaux télé où il a déversé pendant des années, tel un Eric Zemmour de l’hémisphère sud, son credo ultralibéral.
Comme les Etats-Unis avec Donald Trump en 2016, puis le Brésil en 2018 avec Jair Bolsonaro, l’Argentine s’est choisi un président populiste et extrémiste. Pour la société argentine, le réveil risque d’être rude. Outre le désengagement de l’Etat des secteurs de la santé et de l’éducation pour laisser le champ libre au secteur privé, le tribun exalté a juré de supprimer progressivement les aides sociales, dans un pays où 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Admirateur proclamé de la dictature qui a tué 30 000 opposants supposés entre 1976 et 1983, il veut aussi revenir sur la liberté d’avorter. Le nouveau président entrera en fonction le 10 décembre.
https://www.liberation.fr/international ... XWWNZSWRA/
Il n'y a quand même pas 50 % de fachos en France ...
Par contre , des déçus de la gabegie d'incompétents qui se sont succédé au pouvoir , des déçus qui par dépit vont voter extrême droite , ça , oui , les seuls responsables sont les gouvernements précédents !
Je sais comme toi que le RN ne sera pas la panacée , d'une part parce que les 50% qui n'auront pas voté pour lui seront dans la rue , ça ne fait aucun doute !
...C'est curieux chez les marins , le besoin de faire des phrases ...
Re: L’ultralibéral Javier Milei élu président, l’Argentine plonge dans l’inconnu
Je n'ai ni jamais pensé ni jamais écrit qu'il y avait 50% de fachos je pense juste que ceux qui en 2027 pour des raisons qui leurs appartiennent pourraient porter Marine le Pen au pouvoir qu'ils, peu de temps après, le regretteront amèrement. Une fois que Marine le Pen sera confronté au mur de la réalité elle et ses électeurs pourraient rapidement déchanter. Et je ne parle pas des mouvement sociaux.le chimple a écrit : ↑20 novembre 2023 13:55A qui la faute , Corvo ??Corvo a écrit : ↑20 novembre 2023 13:01 Ça va donner un avant goût de ce qui se passerait en France si l'extrême droite arrivait au pouvoir.
L’économiste d’extrême droite a séduit une majorité d’Argentins avec son programme pour «tronçonner» l’Etat en misant sur la privatisation de la santé et de l’éducation. Avec 55,7 % des suffrages, il bat confortablement le péroniste Sergio Massa.
C’est un séisme dont les premières secousses se sont fait sentir dès l’été dernier lors des élections primaires. Javier Milei, économiste ultralibéral de 53 ans, a été élu ce dimanche 19 novembre président de l’Argentine avec 55,7 % des voix, bien plus que ne le prévoyaient les sondages et un résultat en demi-teinte au premier tour (30 %). Il défait le péroniste Sergio Massa qui s’était lancé dans la course à la mandature suprême après le forfait du président de gauche Alberto Fernández. Ministre de l’Economie plombé par une inflation à 145 % sur douze mois, Massa a sombré face à l’homme qui a fait campagne en brandissant une tronçonneuse, symbole des coupes massives qu’il promet d’opérer dans les budgets de l’Etat.
Séisme politique, donc, pour l’Argentine tant le programme du trublion d’extrême droite pour faire face à la très grave crise économique est délirant et, en grande partie, inapplicable : abandon de la monnaie nationale, le peso, au profit du dollar, suppression de la Banque centrale, fermeture de nombreux ministères comme la Santé ou l’Education… Son discours de rupture contre ce qu’il appelle la «caste politique» a fait mouche.
Le scrutin s’annonçait tendu tant les deux hommes étaient proches dans les ultimes sondages. Ce sont a priori les indécis, qui représentaient encore 10 % de l’électorat jeudi au moment de la fermeture officielle de la campagne, qui ont fait pencher la balance. Malgré un face-à-face télévisé largement remporté par Massa.
Au premier tour, le 22 octobre, Sergio Massa avait terminé en tête avec 37 %, 7 points devant Milei que les sondages donnaient pourtant grand favori après sa percée triomphale aux primaires obligatoires du mois d’août. Le candidat antisystème avait crié à la fraude électorale en parlant de bulletins volés par l’intermédiaire de la police militaire en charge de la surveillance des bureaux de votes, accusation qu’il avait réitérée avant même le second tour. Toute la campagne entre les deux tours a tourné autour de la personnalité clivante de ce personnage bien connu des plateaux télé où il a déversé pendant des années, tel un Eric Zemmour de l’hémisphère sud, son credo ultralibéral.
Comme les Etats-Unis avec Donald Trump en 2016, puis le Brésil en 2018 avec Jair Bolsonaro, l’Argentine s’est choisi un président populiste et extrémiste. Pour la société argentine, le réveil risque d’être rude. Outre le désengagement de l’Etat des secteurs de la santé et de l’éducation pour laisser le champ libre au secteur privé, le tribun exalté a juré de supprimer progressivement les aides sociales, dans un pays où 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Admirateur proclamé de la dictature qui a tué 30 000 opposants supposés entre 1976 et 1983, il veut aussi revenir sur la liberté d’avorter. Le nouveau président entrera en fonction le 10 décembre.
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Il n'y a quand même pas 50 % de fachos en France ...
Par contre , des déçus de la gabegie d'incompétents qui se sont succédé au pouvoir , des déçus qui par dépit vont voter extrême droite , ça , oui , les seuls responsables sont les gouvernements précédents !
Je sais comme toi que le RN ne sera pas la panacée , d'une part parce que les 50% qui n'auront pas voté pour lui seront dans la rue , ça ne fait aucun doute !
Ceci dit je vous laisse j'ai piscine.
Re: Election en Argentine : le candidat d’extrême droite Javier Milei élu président
Les argentins comme tous les peuples du monde veulent vivre dans une démocratie.L'avenir dira si l'herbe sera + verte à partir du 10 déc.
- le chimple
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Re: L’ultralibéral Javier Milei élu président, l’Argentine plonge dans l’inconnu
Et restez bien là ou vous avez pieds ....Corvo a écrit : ↑20 novembre 2023 14:02Je n'ai ni jamais pensé ni jamais écrit qu'il y avait 50% de fachos je pense juste que ceux qui en 2027 pour des raisons qui leurs appartiennent pourraient porter Marine le Pen au pouvoir qu'ils, peu de temps après, le regretteront amèrement. Une fois que Marine le Pen sera confronté au mur de la réalité elle et ses électeurs pourraient rapidement déchanter. Et je ne parle pas des mouvement sociaux.le chimple a écrit : ↑20 novembre 2023 13:55
A qui la faute , Corvo ??
Il n'y a quand même pas 50 % de fachos en France ...
Par contre , des déçus de la gabegie d'incompétents qui se sont succédé au pouvoir , des déçus qui par dépit vont voter extrême droite , ça , oui , les seuls responsables sont les gouvernements précédents !
Je sais comme toi que le RN ne sera pas la panacée , d'une part parce que les 50% qui n'auront pas voté pour lui seront dans la rue , ça ne fait aucun doute !
Ceci dit je vous laisse j'ai piscine.
...C'est curieux chez les marins , le besoin de faire des phrases ...
Re: L’ultralibéral Javier Milei élu président, l’Argentine plonge dans l’inconnu
C’est vrai qu’ils tardent un peu eux .Selon TV 5 Monde l’Élysée l’à fait des ce matin
Sinon ,tout petit déjà ses camarades de classe l’appelaient "El loco" .Bon après avec les démocraties ont est jamais à l’abris d’un Trump ou d’un Bolsonaro Des qu’il ya plus de cons qui votent que de pas cons qui votent ou pas ,a n’importe quel endroit ,a n’importe quel moment , a n’importe quel propos ont est jamais à l’abris , en fait ca craint
Re: L’ultralibéral Javier Milei élu président, l’Argentine plonge dans l’inconnu
Puisque vous en parlez , Mr Macron l’invitera t-il lui aussi a Bregancon ,ça on sait pas ?Corvo a écrit : ↑20 novembre 2023 14:02Je n'ai ni jamais pensé ni jamais écrit qu'il y avait 50% de fachos je pense juste que ceux qui en 2027 pour des raisons qui leurs appartiennent pourraient porter Marine le Pen au pouvoir qu'ils, peu de temps après, le regretteront amèrement. Une fois que Marine le Pen sera confronté au mur de la réalité elle et ses électeurs pourraient rapidement déchanter. Et je ne parle pas des mouvement sociaux.le chimple a écrit : ↑20 novembre 2023 13:55
A qui la faute , Corvo ??
Il n'y a quand même pas 50 % de fachos en France ...
Par contre , des déçus de la gabegie d'incompétents qui se sont succédé au pouvoir , des déçus qui par dépit vont voter extrême droite , ça , oui , les seuls responsables sont les gouvernements précédents !
Je sais comme toi que le RN ne sera pas la panacée , d'une part parce que les 50% qui n'auront pas voté pour lui seront dans la rue , ça ne fait aucun doute !
Ceci dit je vous laisse j'ai piscine.
J’entend a l’instant que Charles Michel lui aussi a félicité l’animal , comme Xi et Vladimir ........ tout pareil que not’ Elysee à nous
Re: L’ultralibéral Javier Milei élu président, l’Argentine plonge dans l’inconnu
Paraît qu'il veut tronçonner les liens de son pays avec la Chine et la Russie et qu'il soutient l'Ukraine !
Fou à lier!
Fou à lier!