Les Français parlent aux Français.
Je le répète.
Si la France n'avait pas accepté l'Armistice, elle aurait continué la guerre.
Elle n'aurait pas laissé l'Allemegne la faire toute seule.

Vous avez tord. L’armistice est un choix politique, pas la conséquence d’une défaite militaire. Nous avions perdue des batailles mais pas la guerre. On a refusé de la faire par calcul politique c’est tout.Hdelapampa a écrit : ↑23 avril 2020 18:31 Qui ne sait pas lire?
Avez-vous lu le titre du sujet?
Pour votre premier message vous devriez répondre à la question, sinon vous partez d'emblée dans le HS et venez simplement faire étalage de votre ignorance des causes de la défaite de juin 1940.
Comme si l'armistice était la CAUSE de la défaite, ce qui est proprement ridicule: l'armistice est la conséquence de la défaite militaire avant l'acte de capitulation.
Bien entendu, tout ceci s'applique également à la tartine de crepenutella.
Et pourquoi devrions-nous dominer ? (pourquoi un pays en particulier se devrait de dominer les autres d'ailleurs ?)
On est en plein délire, là.crepenutella a écrit : ↑27 avril 2020 17:37 Nous avions avec l'Algérie une profondeur stratégique qui nous aurait permis de continuer le combat. Après au final on s’en est pas trop mal sorti en laissant faire le gros du boulots aux américains et aux anglais...ce n’était peut-être pas bête. On a eu moins de gloire, mais le résultat est là non? Notons qu’on se retrouve à peu près tous au même points qu’avant la dernière guerre. L’Allemagne domine l’Europe, le RU et la France sont presque aussi puissants qu’elle, les USA sont une puissance importante mais pas encore (plus) écrasante dans un monde redevenu multipolaire. J’ai l’impression que nous avons une carte à jouer.
Il n'y avait aucune possibilité de continuer durablement le combat. Quand bien même la flotte et une partie de l'armée se seraient retirées en Algérie, au final l'on aurait plus eu d'industrie capable de nous fournir en matériel militaire et autres. Le bilan militaire aurait été le même, les Anglos-Américains auraient dû nous équiper et nous soutenir de la même façon qu'ils l'ont fait car sans eux nous n'aurions pas plus existé militairement parlant.crepenutella a écrit : ↑27 avril 2020 17:37 Nous avions avec l'Algérie une profondeur stratégique qui nous aurait permis de continuer le combat. Après au final on s’en est pas trop mal sorti en laissant faire le gros du boulots aux américains et aux anglais...ce n’était peut-être pas bête. On a eu moins de gloire, mais le résultat est là non? Notons qu’on se retrouve à peu près tous au même points qu’avant la dernière guerre. L’Allemagne domine l’Europe, le RU et la France sont presque aussi puissants qu’elle, les USA sont une puissance importante mais pas encore (plus) écrasante dans un monde redevenu multipolaire. J’ai l’impression que nous avons une carte à jouer.
Je ne parle pas de domination.
Chacun a sa propre conception de l'HistoireHdelapampa a écrit : ↑30 avril 2020 14:58 C'est comme cette "thèse" inepte de l'efficacité de la ligne Maginot que les Allemands ont bel et bien prise...à revers.
Dire qu'elle a été efficace parce que les Allemands ne l'ont pas franchie est absurde.
Ou alors c'est la volonté acharnée de créditer son auteur : la Maréchal Pétain, alors "héros de Verdun".
C'est elle qui a créé les conditions de la défaite. En effet,les forces françaises et britanniques étaient disposées plus au Nord, le long de la frontière avec la Belgique. Il a suffi que des imbéciles affirment que la forêt des Ardennes étaient infranchissables(comme la ligne Maginot) pour des blindés.
Qui avait vérifié cette hypothèse?
Seulement...les Allemands.
La valeur combative des Italiens n'avait absolument rien à voir avec celle des Allemands. Les Italiens n'ont fait que reculer durant la guerre dans les batailles dans lesquelles ils se sont engagés. Ainsi la Grèce qu'ils avaient envahie, les a raccompagnés jusqu'à ce que l'Allemagne intervienne et mate la Grèce aisément (ce qui a eu un impact considérable sur l'opération Barbarossa en la retardant de quelques mois, ce qui fera en sorte que Moscou sera atteinte en hiver et pas avant).Anne32 a écrit : ↑30 avril 2020 15:28
Une troisième réflexion:Sur la frontière des alpes, les fortifications inspirées de la Ligne Maginot ont maintenu les Italiens à distance alors qu'ils attaquaient à 10 contre un.
En conclusion, les fortifications dites "Ligne Maginot" avaient été bien conçues et bien défendues.
Donc oui, la ligne Maginot a bien été prise à revers.Mai 1940
Le 10 mai 1940, la Wehrmacht passe à l'offensive à travers le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas. Son axe principal évite les secteurs les plus puissants de la ligne Maginot, longeant la position avancée de Longwy (11 au 13 mai, finalement évacuée par les Français) avant de percer à travers le secteur défensif des Ardennes (à Monthermé) et le secteur fortifié de Montmédy (à Sedan) du 13 au 15 mai.
Les fortifications au nord-ouest de cette percée sont prises à partie au fur et à mesure de la progression allemande : d'abord le secteur de Maubeuge (du 16 et 23 mai), ensuite le secteur de l'Escaut (du 22 au 27 mai) et enfin le secteur des Flandres (lors de la bataille de Dunkerque, du 25 mai au 3 juin). Ces différents secteurs sont faiblement fortifiés, ils ne comptent aucun ouvrage d'artillerie : les casemates sont rapidement prises par les troupes allemandes attaquant sur leurs arrières tandis que les quelques ouvrages d'infanterie (Les Sarts, Bersillies, La Salmagne, Boussois et Eth) doivent se rendre après leur neutralisation par des tirs dans les embrasures et la destruction des bouches d'aération.
Il y a un cas particulier, l'ouvrage de La Ferté qui se trouve à l'extrémité du secteur de Montmédy : il s'agit d'un petit ouvrage d'infanterie (deux blocs), qui se retrouve isolé, dont tous les cuirassements (sept cloches et une tourelle) se font détruire par des pionniers allemands armés d'explosifs (17-19 mai) et dont l'équipage meurt asphyxié.
Juin 1940
Cloche GFM du bloc 2 de l'ouvrage du Kerfent, détruite par les canons de 88 mm et de 37 mm allemands le 21 juin 1940.
Façade d'une casemate percée par les obus allemands (bloc 2 de l'ouvrage du Bambesch).
Article connexe : Fall Rot.
Les 5 et 9 juin, les armées allemandes percent de nouveau le front sur la Somme et l'Aisne. Le 12 juin, les troupes françaises en Lorraine reçoivent l'ordre de décrocher progressivement vers le sud pour éviter l'encerclementN 14. Au même moment le groupe d'armée C allemand a ordre de se lancer frontalement à l'attaque des secteurs les plus faibles de la ligne Maginot en Alsace-Lorraine, c'est-à-dire dans la trouée de la Sarre et sur le Rhin. L'attaque rencontre donc un dispositif affaibli parce que, contrairement au plan de défense initial, une partie des troupes d'intervalles, censées protéger la zone entre les fortifications, a été retirée pour éviter d'être encerclée sur place.
Dans la Sarre (opération Tiger), la 1re armée allemande attaque la première ligne de casemates STGN 8 le 14 juin, avant d'emporter les deux lignes le 15 à la suite de l'évacuation des troupes d'intervalle françaises dans la nuit du 14 au 15. Les forces allemandes se déploient donc sur les arrières des ouvrages de Lorraine dès le 17 : l'évacuation des ouvrages est annulée. Sur le Rhin (opération Kleiner Bär), la 7e armée allemande établit des têtes de pont sur la rive gauche entre Rhinau et Neuf-Brisach le 15 juin, juste avant que les Français évacuent (le 17), ce qui permet la prise de Colmar, puis de Belfort le 19. Quant aux troupes françaises battant en retraite vers le sud, elles finissent par se rendre entre le 21 et le 25 juin. Les ouvrages sont désormais encerclés, ce qui va permettre aux Allemands de les attaquer plus facilement.
Le 19 juin, une percée est réussie dans le secteur des Vosges, malgré les tirs du Four-à-Chaux. Le 20, c'est au tour des casemates du plateau d'Aschbach, qui résistent grâce à l'appui de l'artillerie du Schœnenbourg. Les casemates et surtout les ouvrages sont bombardés par des stukas et par l'artillerie lourde (le Schœnenbourg reçoit 160 bombes, 50 obus de 420 mm et 33 de 280 mm)16.
Bloc 3 de l'ouvrage du Bambesch, capturé par les Allemands le 20 juin 1940.
Dans les autres secteurs, les Allemands se limitent principalement à des tirs tendus contre les murs arrière et contre les embrasures des blocs, ce qui, au bout de plusieurs heures de tir, finit par percer le béton et l'acier des cloches. Dans le secteur de Faulquemont, le Bambesch est attaqué le 20, un canon de 88 mm perce le bloc 2, ce qui entraine la reddition de l'ouvrage. Le 21, c'est au tour du Kerfent dont le bloc 3 est perforé à coups de 88 mm, tandis qu'à l'Einseling un assaut sur les dessus est repoussé par les mortiers de 81 mm du Laudrefang. Ce dernier, ainsi que le Teting, seront vivement canonnés jusqu'à la conclusion de l'armistice17.
Dans le secteur de la Crusnes, les ouvrages de la Ferme-Chappy et de Fermont sont attaqués le 21 : après une préparation d'artillerie lourde (210 mm Krupp et 305 mm Skoda), des bombardements par stukas et des tirs de canons de 88 mm, les sections d'assaut sont repoussés par les tirs du Latiremont (1 577 obus tirés en un jour)18. Dans le secteur de Boulay, l'ouvrage du Michelsberg est attaqué le 22 juin, mais les tirs des ouvrages voisins (Hackenberg et Mont-des-Welsches) nettoient rapidement les approches19. Dans le secteur de Rohrbach, après la reddition le 21 du Haut-Poirier (bloc 3 percé par un obus perforant de 150 mm), la même chose se produit au Welschhof le 24 avec le bloc 120.
L'armistice entre la France et l'Allemagne est signé le 22 juin 1940, mais il n'entre en application que le 25 juin à 0 h 35, après qu'un armistice entre la France et l'Italie ne soit signé (le 24 au soir). Les Allemands prennent possession des ouvrages du Nord-Est du 26 juin au 2 juillet, les Italiens ceux du Sud-Est, et les équipages sont faits prisonniers ; les plans des ouvrages sont livrés à l'occupant.
Je ne pense pas que le traumatisme d'Azincourt est quelque chose à voir avec les choix stratégiques des généraux Français. Les Français n'ont pas délaissé le char. Au début de la seconde guerre, les chars Français (Renault B1) étaient meilleurs que les panzers Allemands et en nombre à peu près équivalent. C'est dire si finalement les espoirs placés dans cette technologie n'étaient pas nuls.crepenutella a écrit : ↑05 mai 2020 22:57
Après dans l'impensé collectif des généraux, on peut se demander si le traumatisme, ressassé en permanence dans l'histoire militaire de la France, de la défaite d'Azincourt, n'a pas contribué à minimiser le rôle que l'on devait accorder aux chars d'assaut, cavalerie moderne? On avait autant de chars que les allemands et ils étaient à peu près aussi bon, et surtout mieux blindés, et mieux armés...pourtant on a pas voulu les lancer contre ceux des allemands, préférant l'infanterie.
Mais qu'on se le dise, aucune nation au monde ne pourra jamais lutter face à une autre nation tout entière tendue vers sa militarisation. La militarisation d'un pays suppose un contrôle total est absolu des individus, l'exploitation de leur force productive en un seul but rationalisé. Depuis le paysan jusqu'au mécaniciens, tous ont un rôle actif dans la préparation de la nation à la guerre. Cela n'a rien à voir avec le fonctionnement normal d'un pays. Soit on se met au diapason, soit on trouve de puissants alliés, soit on renonce à lutter ou on va à la défaite.
Les nazis ne se sont pas préparer à la guerre, les nazis ont construit une nation pour la guerre et la revanche. Le seul moyen d'y faire face aurait été de commencer à faire des réserves plusieurs années en amont, enrôler plusieurs dizaines de millions de jeunes et de vieux en service militaire intensif avec une propagande guerrière sans pitié, mettre en place des 1933 une économie de guerre et détourner tous les chantiers, toutes les usines vers la seule fabrication d'armes, de munitions, de blindés ect. Mais comment pourrions nous faire ça alors que nous sortions de guerre, fort de notre victoire? C'était impensable.