L'opposante birmane était jugée pour avoir reçu la visite d'un Américain dans sa résidence alors que la junte lui avait interdit. Cet homme a écopé de 7 ans de prison et de travaux forcés.
L'opposante birmane Aung San Suu Kyi a été condamnée mardi à trois ans de prison et de travaux forcés pour avoir enfreint les termes de son assignation à résidence. Mais le chef de la junte Than Shwe a commué la peine en 18 mois de résidence surveillée, selon un ministre.
De son côté, l'Américain John Yettaw, qui s'était invité chez Aung San Suu Kyi en mai dernier, a été condamné mardi au total à sept ans de prison et de travaux forcés. Yettaw avait nagé jusqu'à la maison d'Aung San Suu Kyi et avait séjourné secrètement pendant près de deux jours chez elle.
Cette affaire, particulièrement rocambolesque, avait été révélée par les autorités birmanes trois semaines avant l'expiration de l'ordre d'assignation à résidence de Mme Suu Kyi, 64 ans, lauréate du prix Nobel de la paix 1991, qui a été privée de liberté pendant 14 des 20 dernières années.
Mise à l'écart pour les élections de 2010
Le ministre malaisien des Affaires étrangères a appelé mardi à une réunion d'urgence de l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (Asean) pour "évoquer cette question qui suscite une grande inquiétude".
"Avec cette condamnation, Aung San Suu Kyi n'a aucun moyen de participer à l'élection générale de l'année prochaine, qui devrait être libre et juste", a ajouté le ministre Anifah Aman.
Si aucune mesure de clémence n'est annoncée d'ici à 2010, elle ne pourra en effet pas participer aux élections nationales fixées pour l'année prochaine par la junte
De son côté, l'Américain John Yettaw, qui s'était invité chez Aung San Suu Kyi en mai dernier, a été condamné mardi au total à sept ans de prison et de travaux forcés. Yettaw avait nagé jusqu'à la maison d'Aung San Suu Kyi et avait séjourné secrètement pendant près de deux jours chez elle.
Cette affaire, particulièrement rocambolesque, avait été révélée par les autorités birmanes trois semaines avant l'expiration de l'ordre d'assignation à résidence de Mme Suu Kyi, 64 ans, lauréate du prix Nobel de la paix 1991, qui a été privée de liberté pendant 14 des 20 dernières années.
Mise à l'écart pour les élections de 2010
Le ministre malaisien des Affaires étrangères a appelé mardi à une réunion d'urgence de l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (Asean) pour "évoquer cette question qui suscite une grande inquiétude".
"Avec cette condamnation, Aung San Suu Kyi n'a aucun moyen de participer à l'élection générale de l'année prochaine, qui devrait être libre et juste", a ajouté le ministre Anifah Aman.
Si aucune mesure de clémence n'est annoncée d'ici à 2010, elle ne pourra en effet pas participer aux élections nationales fixées pour l'année prochaine par la junte