Le Plan Sarko
- Jarod1
- Animateur
- Messages : 41523
- Enregistré le : 24 avril 2008 14:05
Le Plan Sarko
Nicolas Sarkozy a présenté jeudi un plan de relance de 26 milliards d'euros axé essentiellement sur l'investissement pour tenter d'éviter que l'économie française ne sombre dans la récession en 2009.
UN PLAN DE RELANCE DE 26 MILLIARDS D'EUROS
Le président français, qui s'exprimait à Douai, dans le nord de la France, a estimé que ce plan, qui représente l'équivalent de 1,3 point du produit intérieur brut de la France (PIB), avait pour but de "surmonter la crise pour ne pas la subir".
"Cette crise est une épreuve, une épreuve douloureuse, une épreuve redoutable, mais nous devons garder la foi en l'avenir", a-t-il lancé avec son volontarisme habituel.
Le gouvernement attend de ce plan 0,6 point de croissance supplémentaire en 2009, et même 0,8 en incluant des mesures a annoncées précédemment, alors que l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) et le Fonds monétaire international (FMI) tablent dans leurs dernières prévisions sur un recul de 0,4% ou 0,5% du PIB français en 2009.
Pour sortir du trou, Nicolas Sarkozy met surtout l'accent sur l'investissement, "parce que c'est la meilleure manière de soutenir l'activité pour sauver les emplois d'aujourd'hui, parce que c'est la seule manière de préparer les emplois de demain".
"RETARDS CONSIDÉRABLES"
Pour rattraper "les retards considérables" de la France dans ce domaine, l'Etat donnera l'exemple en mobilisant directement quatre milliards d'euros, notamment dans l'accélération de projets d'infrastructures ou de programmes militaires, et quatre milliards supplémentaires via les entreprises publiques.
S'y ajouteront 2,5 milliards au niveau des collectivités locales grâce à des remboursements anticipés de TVA, mais il n'est pas question de réduire cet impôt, comme l'a fait le Royaume-Uni, où le plan de relance insiste sur la consommation.
L'Etat accélèrera aussi ses remboursements de TVA, de trop perçu d'impôts sur les sociétés ou de crédit impôt recherche aux entreprises, ce qui devrait augmenter leur trésorerie de 11,5 milliards d'euros à bref délai.
De même, le président français n'oublie pas l'emploi avec une compensation par l'Etat des charges sociales pour les nouvelles embauches dans les petites entreprises (moins de dix salariés) en 2009, une annonce ovationnée par la salle.
Ces dernières mesures apparaissent surtout défensives dans l'environnement de crise actuel et seront complétées, comme attendu, par des aides au logement et à l'automobile, deux secteurs en panne qui pèsent d'un poids important, en production comme en emplois, dans l'économie française.
Un total de 1,8 milliard d'euros sera consacré à la construction de 100.000 logements supplémentaires et au doublement de l'enveloppe du prêt à taux zéro, qui permet de financer l'accès à la propriété pour les ménages démunis.
Outre le versement d'une "prime à la casse" de 1.000 euros pour les véhicules de plus de dix ans en échange de l'acquisition de voitures peu polluantes, en supplément du "bonus-malus" existant, l'automobile devrait bénéficier d'aides à la restructuration et de garanties publiques sur les financements des filiales de crédit des constructeurs français.
Les aides à la restructuration seront versées dans un fonds d'un montant initial de 300 millions d'euros destiné en priorité aux sous-traitants du secteur.
LA POLITIQUE EUROPÉENNE DE LA CONCURRENCE ÉPINGLÉE
Tout en soulignant que l'Etat était "prêt à tout" pour sauver l'automobile, Nicolas Sarkozy a mis en garde les groupes "qui continueraient de délocaliser leurs activités à l'étranger ou qui pousseraient leurs fournisseurs à se délocaliser".
De même, il n'a pas exclu d'augmenter les aides au secteur en fonction de ce que feront les Etats-Unis pour sauver leurs constructeurs, estimant que les groupes français ne devaient pas être pénalisés par rapport à leurs concurrents.
Au passage, le chef de l'Etat a critiqué la politique européenne en matière de concurrence qui, a-t-il dit, ne permet pas à l'UE de "jouer à armes égales avec le reste du monde".
Il faudra aussi, selon lui, poser la question du régime européen des aides d'Etat ou de celui des concentrations, trop strictement encadré selon lui, sachant qu'"on ne pourra plus y répondre après la crise comme on y répondait avant."
L'Elysée a chiffré à 15 milliards d'euros l'impact budgétaire de ce plan de relance, avec pour conséquence que le déficit public de la France, prévu jusqu'ici à 3,1% du PIB en 2009, devrait atteindre désormais 3,9%.
Dans l'entourage du président, on fait valoir que la quasi-totalité des dépenses sera engagée l'an prochain, qu'elles seront non récurrentes et que l'impact sera négligeable (0,1 point de PIB) sur le déficit public 2010.
On souligne encore que le fait d'accélérer des programmes qui étaient de toutes façons prévus aura des conséquences positives dans le temps puisque le déficit 2012, prévu jusqu'ici à 1,2% du PIB, ne devrait plus être que de 1%.
"Nous n'abandonnons pas l'objectif d'assainir le plus vite possible nos finances publiques," a assuré Nicolas Sarkozy.
UN PLAN DE RELANCE DE 26 MILLIARDS D'EUROS
Le président français, qui s'exprimait à Douai, dans le nord de la France, a estimé que ce plan, qui représente l'équivalent de 1,3 point du produit intérieur brut de la France (PIB), avait pour but de "surmonter la crise pour ne pas la subir".
"Cette crise est une épreuve, une épreuve douloureuse, une épreuve redoutable, mais nous devons garder la foi en l'avenir", a-t-il lancé avec son volontarisme habituel.
Le gouvernement attend de ce plan 0,6 point de croissance supplémentaire en 2009, et même 0,8 en incluant des mesures a annoncées précédemment, alors que l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) et le Fonds monétaire international (FMI) tablent dans leurs dernières prévisions sur un recul de 0,4% ou 0,5% du PIB français en 2009.
Pour sortir du trou, Nicolas Sarkozy met surtout l'accent sur l'investissement, "parce que c'est la meilleure manière de soutenir l'activité pour sauver les emplois d'aujourd'hui, parce que c'est la seule manière de préparer les emplois de demain".
"RETARDS CONSIDÉRABLES"
Pour rattraper "les retards considérables" de la France dans ce domaine, l'Etat donnera l'exemple en mobilisant directement quatre milliards d'euros, notamment dans l'accélération de projets d'infrastructures ou de programmes militaires, et quatre milliards supplémentaires via les entreprises publiques.
S'y ajouteront 2,5 milliards au niveau des collectivités locales grâce à des remboursements anticipés de TVA, mais il n'est pas question de réduire cet impôt, comme l'a fait le Royaume-Uni, où le plan de relance insiste sur la consommation.
L'Etat accélèrera aussi ses remboursements de TVA, de trop perçu d'impôts sur les sociétés ou de crédit impôt recherche aux entreprises, ce qui devrait augmenter leur trésorerie de 11,5 milliards d'euros à bref délai.
De même, le président français n'oublie pas l'emploi avec une compensation par l'Etat des charges sociales pour les nouvelles embauches dans les petites entreprises (moins de dix salariés) en 2009, une annonce ovationnée par la salle.
Ces dernières mesures apparaissent surtout défensives dans l'environnement de crise actuel et seront complétées, comme attendu, par des aides au logement et à l'automobile, deux secteurs en panne qui pèsent d'un poids important, en production comme en emplois, dans l'économie française.
Un total de 1,8 milliard d'euros sera consacré à la construction de 100.000 logements supplémentaires et au doublement de l'enveloppe du prêt à taux zéro, qui permet de financer l'accès à la propriété pour les ménages démunis.
Outre le versement d'une "prime à la casse" de 1.000 euros pour les véhicules de plus de dix ans en échange de l'acquisition de voitures peu polluantes, en supplément du "bonus-malus" existant, l'automobile devrait bénéficier d'aides à la restructuration et de garanties publiques sur les financements des filiales de crédit des constructeurs français.
Les aides à la restructuration seront versées dans un fonds d'un montant initial de 300 millions d'euros destiné en priorité aux sous-traitants du secteur.
LA POLITIQUE EUROPÉENNE DE LA CONCURRENCE ÉPINGLÉE
Tout en soulignant que l'Etat était "prêt à tout" pour sauver l'automobile, Nicolas Sarkozy a mis en garde les groupes "qui continueraient de délocaliser leurs activités à l'étranger ou qui pousseraient leurs fournisseurs à se délocaliser".
De même, il n'a pas exclu d'augmenter les aides au secteur en fonction de ce que feront les Etats-Unis pour sauver leurs constructeurs, estimant que les groupes français ne devaient pas être pénalisés par rapport à leurs concurrents.
Au passage, le chef de l'Etat a critiqué la politique européenne en matière de concurrence qui, a-t-il dit, ne permet pas à l'UE de "jouer à armes égales avec le reste du monde".
Il faudra aussi, selon lui, poser la question du régime européen des aides d'Etat ou de celui des concentrations, trop strictement encadré selon lui, sachant qu'"on ne pourra plus y répondre après la crise comme on y répondait avant."
L'Elysée a chiffré à 15 milliards d'euros l'impact budgétaire de ce plan de relance, avec pour conséquence que le déficit public de la France, prévu jusqu'ici à 3,1% du PIB en 2009, devrait atteindre désormais 3,9%.
Dans l'entourage du président, on fait valoir que la quasi-totalité des dépenses sera engagée l'an prochain, qu'elles seront non récurrentes et que l'impact sera négligeable (0,1 point de PIB) sur le déficit public 2010.
On souligne encore que le fait d'accélérer des programmes qui étaient de toutes façons prévus aura des conséquences positives dans le temps puisque le déficit 2012, prévu jusqu'ici à 1,2% du PIB, ne devrait plus être que de 1%.
"Nous n'abandonnons pas l'objectif d'assainir le plus vite possible nos finances publiques," a assuré Nicolas Sarkozy.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
- Fonck1
- Administrateur
- Messages : 140535
- Enregistré le : 02 mai 2006 16:22
Re: Le Plan Sarko
pitin ca va faire mal au uc quand il va falloir payer!!
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
"nul bien sans peine".....
- Jarod1
- Animateur
- Messages : 41523
- Enregistré le : 24 avril 2008 14:05
Re: Le Plan Sarko
Mais quel est donc ce libéralisme qui font comme neige au soleil !
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
- Fonck1
- Administrateur
- Messages : 140535
- Enregistré le : 02 mai 2006 16:22
Re: Le Plan Sarko
je trouve cela dégueulasse,ceux qui vont en profiter sont ceux qui seront endettés,et les autres qui tiennent bien leurs comptes auront que dalle!clint a écrit :Mais quel est donc ce libéralisme qui font comme neige au soleil !
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
"nul bien sans peine".....
-
- Posteur DIVIN
- Messages : 15071
- Enregistré le : 15 septembre 2007 23:33
Re: Le Plan Sarko
je vois pas en quoi les gens endettez vont y gagné .Fonck1 a écrit :je trouve cela dégueulasse,ceux qui vont en profiter sont ceux qui seront endettés,et les autres qui tiennent bien leurs comptes auront que dalle!
-
- Posteur d'Argent
- Messages : 329
- Enregistré le : 17 septembre 2007 17:17
Re: Le Plan Sarko
et la prime à la casse pour les voitures de plus de dix ans. Fallait il aider l'industrie automobiles ?
Et pourquoi dans ce cas ne pas aider la sidérurgie ou les agences immobilières et les tabacs.........
le doublement du prêt à taux zéro pour le logement relancera peut être le bâtiment.
heureusement que le déficit budgétaire existe :content115
Et pourquoi dans ce cas ne pas aider la sidérurgie ou les agences immobilières et les tabacs.........
le doublement du prêt à taux zéro pour le logement relancera peut être le bâtiment.
heureusement que le déficit budgétaire existe :content115
- GEORGES
- Posteur Titanesque
- Messages : 9647
- Enregistré le : 17 juillet 2006 17:32
- Localisation : Planéte TERRE
Re: Le Plan Sarko
Il ne lui manque plus que la bite et le couteau et tout est parfait dans ce plan.
"Les batailles de la vie ne sont jamais gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais."
- novisad
- Posteur VIP
- Messages : 1437
- Enregistré le : 28 mai 2008 23:24
Re: Le Plan Sarko
Beaucoup de voitures de plus de dix ans valent beaucoup plus que 1000 euros :roll:
Je crains fort qu'encore une fois ce pauvre Nicolas ... :content68
Je crains fort qu'encore une fois ce pauvre Nicolas ... :content68
-
- Posteur d'Argent
- Messages : 329
- Enregistré le : 17 septembre 2007 17:17
Re: Le Plan Sarko
et puis celui qui a une voiture qui fonctionne bien, ne va pas la changer pour une neuve qui coûte minimum 20000 euros avec tous les problèmes des voitures récentes et le passage obligatoire au garage pour les révisions. Par contre j'ai vu je ne sais plus ou, que les voitures de collection devront passer un CT en 2009, tous les 5 ans.
- Fonck1
- Administrateur
- Messages : 140535
- Enregistré le : 02 mai 2006 16:22
Re: Le Plan Sarko
parce que c'est ces société ou gens que l'on va aider!! :roll:Rananen a écrit :
je vois pas en quoi les gens endettez vont y gagné .
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
"nul bien sans peine".....
- BASTOS95
- Posteur TOP VIP
- Messages : 2288
- Enregistré le : 29 novembre 2007 11:30
- Localisation : Sur le TER TER !
Re: Le Plan Sarko
comme j'ai dit sur un autre poste
-on va donné de l'argent a de grande entreprise de construction de voiture il vont reconstuire des voitures que les francais ne pourrons meme pas s'achetté ce qu'il fait que sa va rien changé juste retardé la faillite de ces entreprises
- le probleme c'est que les francais ne conssome plus pas assez d'argent il baissent la tva et il augemente les salaire et les francais vont reconssomé et remetre l'économie en marche....
-on va donné de l'argent a de grande entreprise de construction de voiture il vont reconstuire des voitures que les francais ne pourrons meme pas s'achetté ce qu'il fait que sa va rien changé juste retardé la faillite de ces entreprises
- le probleme c'est que les francais ne conssome plus pas assez d'argent il baissent la tva et il augemente les salaire et les francais vont reconssomé et remetre l'économie en marche....
c'est l'histoire d'un homme qui tombe d'une tour pendant sa chute,
le mek se dit, jusqu'ici tous va bien, jusqu'ici tous va bien,jusqu'ici tous va bien....
Mais l'important c'est pas la chute, c'est l'atterrissage.....
le mek se dit, jusqu'ici tous va bien, jusqu'ici tous va bien,jusqu'ici tous va bien....
Mais l'important c'est pas la chute, c'est l'atterrissage.....
- Fonck1
- Administrateur
- Messages : 140535
- Enregistré le : 02 mai 2006 16:22
Re: Le Plan Sarko
il faut aider les entreprises a produire,sinon elles vont toutes mettre les gens sur la paille par les licenciement!BASTOS95 a écrit :comme j'ai dit sur un autre poste
-on va donné de l'argent a de grande entreprise de construction de voiture il vont reconstuire des voitures que les francais ne pourrons meme pas s'achetté ce qu'il fait que sa va rien changé juste retardé la faillite de ces entreprises
- le probleme c'est que les francais ne conssome plus pas assez d'argent il baissent la tva et il augemente les salaire et les francais vont reconssomé et remetre l'économie en marche....
mais il faut pas les aider n'importe comment!
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
"nul bien sans peine".....
-
- Posteur DIVIN
- Messages : 15071
- Enregistré le : 15 septembre 2007 23:33
Re: Le Plan Sarko
Fonck1 a écrit :parce que c'est ces société ou gens que l'on va aider!! :roll:
mais dans quel partie du plan tu vois ca ?
- capitaine
- Posteur Titanesque
- Messages : 7631
- Enregistré le : 19 août 2006 20:36
- Localisation : terre du milieu
Re: Le Plan Sarko
ainsi fond fond fond le petit libéralismeeeeuuuclint a écrit :Mais quel est donc ce libéralisme qui font comme neige au soleil !
Dans 2 ans, il n'y aura plus de SDF ! (Naguy de Bosca)
Dans 2 ans il n'y aura plus de Naguy de Bosca ! (gecko)
Dans 2 ans il n'y aura plus de Naguy de Bosca ! (gecko)
- tisiphoné
- Administrateur
- Messages : 124729
- Enregistré le : 19 septembre 2007 21:53
- Localisation : heavens above
- Contact :
Re: Le Plan Sarko
Le plan de relance de Nicolas Sarkozy pas "de nature à mettre un terme à la crise", selon François Bayrou
"Je ne pense pas que ce plan soit de nature à mettre un terme à la crise, ni même à créer un sursaut de croissance notable", estime dans un entretien samedi au "Figaro" le président du MoDem François Bayrou, à propos du plan de relance présenté jeudi par le président de la République Nicolas Sarkozy.
"Quand j'analyse le plan, je ne vois que quatre milliards d'euros d'investissements publics véritablement nouveaux. Et encore les liaisons ferroviaires à grande vitesse ont-elles été déjà annoncées plusieurs fois", note François Bayrou. "Les moyens de la France sont extrêmement faibles par rapport à ce qu'il faudrait mobiliser pour rétablir la croissance et la confiance. Sans doute, le gouvernement fait-il ce qu'il peut, mais il peut si peu".
Quatre milliards, déplore M. Bayrou, "c'est à peine 0,25% du PIB français", déplore M. Bayrou. "On est loin du seuil critique d'une action publique. Cela ne suffira donc pas à faire repartir une machine économique profondément encalminée".
Rappelant qu'il a "voté le plan de sauvetage des banques", le député des Pyrénées-Atlantiques souligne qu'il "ne reproche pas à Nicolas Sarkozy son comportement dans la crise".
"Mais derrière le rideau de la crise, on est en train de prendre des mesures qui portent atteinte au projet de société républicain français", met en garde M. Bayrou, citant "le travail du dimanche, la retraite à 70 ans et la main mise du pouvoir sur l'audiovisuel public".
L'ancien candidat à la présidentielle préconise un recours à "de l'investissement public massif, dans les infrastructures et la recherche. Pour financer cet effort, j'aurais voulu que nous levions un grand emprunt européen, de 3% du PIB, soit environ 400 milliards d'euros", explique-t-il. "Avec cet ordre de grandeur, nous aurions une chance de faire reculer la crise"
"Je ne pense pas que ce plan soit de nature à mettre un terme à la crise, ni même à créer un sursaut de croissance notable", estime dans un entretien samedi au "Figaro" le président du MoDem François Bayrou, à propos du plan de relance présenté jeudi par le président de la République Nicolas Sarkozy.
"Quand j'analyse le plan, je ne vois que quatre milliards d'euros d'investissements publics véritablement nouveaux. Et encore les liaisons ferroviaires à grande vitesse ont-elles été déjà annoncées plusieurs fois", note François Bayrou. "Les moyens de la France sont extrêmement faibles par rapport à ce qu'il faudrait mobiliser pour rétablir la croissance et la confiance. Sans doute, le gouvernement fait-il ce qu'il peut, mais il peut si peu".
Quatre milliards, déplore M. Bayrou, "c'est à peine 0,25% du PIB français", déplore M. Bayrou. "On est loin du seuil critique d'une action publique. Cela ne suffira donc pas à faire repartir une machine économique profondément encalminée".
Rappelant qu'il a "voté le plan de sauvetage des banques", le député des Pyrénées-Atlantiques souligne qu'il "ne reproche pas à Nicolas Sarkozy son comportement dans la crise".
"Mais derrière le rideau de la crise, on est en train de prendre des mesures qui portent atteinte au projet de société républicain français", met en garde M. Bayrou, citant "le travail du dimanche, la retraite à 70 ans et la main mise du pouvoir sur l'audiovisuel public".
L'ancien candidat à la présidentielle préconise un recours à "de l'investissement public massif, dans les infrastructures et la recherche. Pour financer cet effort, j'aurais voulu que nous levions un grand emprunt européen, de 3% du PIB, soit environ 400 milliards d'euros", explique-t-il. "Avec cet ordre de grandeur, nous aurions une chance de faire reculer la crise"