Le président syrien Bachar al-Assad affirme que son pays "ne s'inclinera pas" devant une intervention militaire internationale contre sa répression de l'opposition, dans un entretien publié dimanche 20 novembre par l'hebdomadaire britannique "The Sunday Times".
Se disant "tout à fait" prêt à combattre et à mourir s'il devait affronter des forces étrangères - "cela va sans dire et c'est indéniable" - Bachar al-Assad affirme qu'il ressent du chagrin à chaque goutte de sang versée dans son pays, mais que son régime doit faire respecter la loi face à des bandes armées.
"Mon rôle de président est dans l'action, pas dans des discours ou du chagrin. Mon rôle est de penser quelles décisions je devrais prendre pour éviter plus de sang versé", poursuit-il. "La seule solution est de chercher les gens armés, de chasser les bandes armées, d'empêcher l'entrée d'armes et de munitions depuis des pays voisins, d'empêcher le sabotage et de faire respecter la loi et l'ordre", ajoute M. Assad.
"Le conflit continuera et la pression pour assujettir la Syrie continuera", déclare le président syrien, ajoutant: "la Syrie ne s'inclinera pas".
Menace de destabilisation
Il accuse également la Ligue arabe de créer un prétexte à une intervention militaire occidentale qui, répète-t-il, provoquerait un "séisme" dans la région.
"Une intervention militaire déstabilisera la région entière et tous les pays seront touchés", prévient-il.
Les violences n'ont pas cessé samedi en Syrie, faisant au moins 17 morts dont 11 civils, avant l'expiration d'un ultimatum de la Ligue arabe sommant le régime de cesser la répression de la révolte populaire.
Cet ultimatum a été "fait pour montrer qu'il y a un problème entre les Arabes" et pour "fournir aux pays occidendaux un prétexte pour mener une intervention militaire contre la Syrie, juge-t-il.
Damas n'a pas officiellement répondu aux injonctions de la Ligue arabe qui lui avait donné mercredi trois jours pour cesser la répression des civils sous peine de sanctions économiques, après avoir suspendu la Syrie des travaux de l'organisation.
Selon une source au sein de la Ligue arabe, le délai accordé au régime expirait samedi à minuit (22 heures GMT).
Bachar al-Assad affirme qu'il "ne s'inclinera pas"
- tisiphoné
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Bachar al-Assad affirme qu'il "ne s'inclinera pas"
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Re: Bachar al-Assad affirme qu'il "ne s'inclinera pas"
Y'a un moment où tout le monde devra prendre ses responsabilités... Les différentes parties jouent à un poker menteur qui dure depuis des années, et les répercussions sont mondiales... A quoi sert un Conseil de Sécurité à l'ONU alors ? Seulement à taper sur un dictateur libyen mégalo mais isolé ? Ou à utiliser tous les moyens pour maintenir la paix (sachant qu'on ne fait pas d'omelette sans casser d'oeuf...).tisiphoné a écrit :
Par ailleurs, je serais curieux de savoir en combien "d'attaques ciblées" dans tous les camps (Israël, Iran, Syrie, Palestine..) on pourrait "régler" le problème... Je pense qu'on serait étonné de la relative facilité technique de cette solution...
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
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