J'ai employe a dessein le mot hasardeux car c'est celui de wiki a propos des doutes survenus des 1930.Barbapoutre a écrit : dangereux!
Bisphénol A , alerte sur les bibérons !
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Re: Bisphénol A , alerte sur les bibérons !
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Le bisphénol A serait présent sur les tickets de caisse
Les tickets de caisse contiendraient du bisphénol A, un composé chimique connu pour favoriser les cancers à long terme, selon une étude menée par une ONG américaine, l'Environmental Working Group, révélée par Le Parisien mardi 10 août. Les auteurs de l'étude estiment que les tickets de caisse pourraient contenir jusqu'à 12 fois la dose journalière tolérée sans risque pour un adulte. Le composé chimique pourrait également se trouver sur les tickets remis par les distributeurs de billets et les bornes de paiement de parking.
Loin de démentir l'information, la grande distribution confirme que les tickets de caisse remis aux consommateurs sont imbibés de bisphénol A. "Il y a bien du bisphénol A dans nos tickets de caisse, c'est un problème qui concerne toute la distribution et les services dans le monde", a confié l'enseigne Carrefour au quotidien français.
L'encre utilisée dans le papier "thermique" des tickets de caisse serait responsable de la présence de bisphénol A sur les factures.
De son côté, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) tient à rassurer l'ensemble des usagers. "On est là face à une voie d'exposition secondaire du bisphénol A dans l'organisme. La principale voie est l'alimentation. Il n'y a pas de raison de s'inquiéter outre mesure", a indiqué Marie-Hélène Loulergue, directrice adjointe à la santé alimentaire, au Parisien.
Le Parlement a voté à l'unanimité, le 23 juin dernier, la suspension de la fabrication, de l'importation, de l'exportation et de la mise sur le marché des biberons conçus à base de bisphénol A (BPA). Adopté par le Sénat le 24 mars dernier, le texte a également été introduit dans le projet du Grenelle 2.
Néanmoins, l'amendement du député Gérard Bapt visant à étendre l'interdiction à tous les contenants alimentaires a été rejeté par le gouvernement.
Le bisphénol A (BPA) est un composé chimique de synthèse utilisé dans la fabrication de plastiques en polycarbonate, dont les matériaux en contact avec les aliments. De nombreuses études ont révélé que le chauffage à haute température des récipients et ustensiles à base de BPA, notamment les biberons, favorise la migration du composé chimique dans les aliments.
Le composé chimique pourrait perturber le système hormonal, avoir des effets néfastes sur le cerveau et favoriser les cancers à long terme.
Re: Le bisphénol A serait présent sur les tickets de caisse
Bon le jour où on en sera à tortorer les tickets de caisses on en reparlera. En attendant un bon conseil valable d'une manière générale, lavez vous les mains avant de manger.
Re: Le bisphénol A serait présent sur les tickets de caisse
on pourrait en mettre plus sur les billets de 500 euros pour la haute société,plutôt que le bon peuple....
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Re: Le bisphénol A serait présent sur les tickets de caisse
en voilà une bonne idéeFonck1 a écrit : on pourrait en mettre plus sur les billets de 500 euros pour la haute société,plutôt que le bon peuple....
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L'Union européenne interdit les biberons contenant du bisphé
Les pays de l'UE ont décidé jeudi d'interdire à partir du printemps prochain la production puis la commercialisation de biberons contenant du bisphénol A. Ce composé chimique controversé est utilisé dans la fabrication de plastiques alimentaires. Il fait également débat en Suisse, où il n'est pas interdit pour l'heure.
La production de ces biberons sera interdite à partir du 1er mars 2011, puis leur commercialisation et leur importation à partir du 1er juin, a précisé l'exécutif européen dans un communiqué.
La France et le Danemark ont déjà décidé unilatéralement d'interdire la fabrication et la commercialisation de biberons contenant du bisphénol A. Le bisphénol A est par ailleurs interdit au Canada, en Australie et dans plusieurs Etats américains.
Nombreux risques
Le bisphénol A est soupçonné d'augmenter les risques de puberté précoce chez les femmes, de cancer de la prostate ou du sein et d'anomalies de reproduction. De tels effets ont été observés chez des rongeurs en laboratoire, mais les industriels estiment que ces craintes ne sont pas scientifiquement fondées chez l'Homme.
Le composé chimique est utilisé par l'industrie pour la fabrication de biberons, d'amalgames dentaires, de bombonnes d'eau rechargeable, de bouteilles en plastique, d'emballages alimentaires ou de CD.
En Suisse
En Suisse aussi, le sujet fait débat. Au début de l'année, le WWF a demandé l'interdiction de cette substance. L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) s'y est opposé, estimant qu'elle ne constitue aucun risque pour les consommateurs.
Ce n'est qu'à hautes doses que le BPA développe des effets négatifs sur la fécondité et le développement foetal, écrivait l'OFSP. Selon lui, une interdiction conduirait les fabricants à se tourner vers d'autres matières plastiques, dont la toxicité est moins bien connue.
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femmes enceintes, bébés : alerte au bisphénol A
Les conserves jugées responsables et coupables. Tout comme les bonbonnes d'eau et les tickets de caisse. Telles sont conclusions d'un rapport décisif de l'Anses sur la contamination au Bisphénol A.
Le Bisphénol A est cerné. Et c’est même du jamais vu. Près de 200 experts mobilisés pendant trois ans par l’Anses, l'Agence nationale de sécurité sanitaire, ont mis à plat avec une exactitude d’entomologiste les risques lourds de ce plastifiant "ubiquitaire" que l’on retrouve partout depuis les années 1960. Dans nos conserves, sur nos tickets de caisse et même parfois dans les sex-toys !
Dans leur giga-rapport, les responsables de l’Anses justifient donc pleinement l’interdiction à la vente par le Parlement, le 24 décembre 2012, de tout contenant alimentaire, imprégné de Bisphénol A. A quelle échéance ? Début 2015. A lire les conclusions de l’Agence, on souhaiterait des délais nettement plus brefs, dès lors que les industriels seront parvenus à mettre au point des substituts sans danger. C’est-à-dire sans Bisphénol A mais aussi S, F, M ou B. Pas gagné.
L'alimentation est jugée responsable à 78% du passage de ce perturbateur endocrinien dans l’organisme. Les autres modes de pénétration, indique le rapport, sont l’air qu’on respire (16%) et les poussières domestiques (6%).
Conserves, bonbonnes, tickets...
Les coupables de premier rang sont d’ailleurs parfaitement identifiés : les boîtes de conserves. Nappées de résine blanche époxy à base de bisphénol, elles sont tenues pour responsables de 50% du transfert de la molécule par la nourriture. L’Agence, c’est une première, recommande donc aux femmes enceintes, catégorie jugée la plus vulnérable, "de réduire ces expositions", "considérant la mise en évidence de situations à risque pour la descendance". Une injonction dont on aimerait retrouver la trace rapidement. Par exemple dans les carnets de santé.
Le jeu de piste dans les cuisines s’annonce cependant sportif pour savoir si vos mixeurs, vos boîtes hermétiques pour micro-ondes ou vos cuves d’autocuiseurs sont "bisphénolisés" ou non. Jetez un œil, conseille l’Anses, sur le marquage, qui n’est d’ailleurs pas obligatoire, de l’appareil. Si vous trouvez un chiffre qui se situe entre 1 et 6, pas de souci. Si c’est un 7 et que le sigle PC est mentionné en dessous, votre matériel peut être mis sans remords en quarantaine.
Et vous n’êtes pas au bout de vos peines. L’Anses a également confié une étude auprès d’un labo spécialisé français sur une autre source de contamination : l’eau. Si celle du robinet semble, sauf rares exceptions, hors de cause, il n’en va pas de même des bombonnes en polycarbonate qui équipent les entreprises et les lieux d’accueil au public (hôpitaux, maternités...) : "L’exposition moyenne au bisphénol d’un adulte consommant quotidiennement un litre d’eau par ce moyen est approximativement 280 fois plus importante qu’avec une consommation équivalente via les eaux de distribution ou embouteillées."
S’agissant des reçus des cartes de crédit et de caisse, majoritairement traités au bisphénol A en France, le risque est plus critique encore, notamment pour les caissières. Leur manipulation, selon les calcul d’exposition, est en mesure d'impacter, précise l’Anses, 'la glande mammaire, le cerveau et le comportement, l’appareil reproducteur féminin, le métabolisme et l’obésité' pour les enfants à naître des femmes enceintes. D’abord, parce que les imprégnations de ces papiers thermiques peuvent se révéler particulièrement élevées et se propager par voie cutanée. Ensuite parce que leur recyclage véhicule la molécule dans les journaux, le papier toilette ou les enveloppes… Aux Etats-Unis, le Connecticut interdira dès octobre prochain ces reçus au bisphénol. Au Japon et à Taiwan, ils sont déjà proscrits.
Kystes ovariens, puberté précoces... de mère en fille
Alarmisme ? Après tout, une majorité d’experts l’a longtemps pensé, écrivant qu'"aucun effet avéré de ce perturbateur endocrinien n’est identifié chez l’homme en l’état actuel des études". Sauf que l’Anses confirme d’abord le nombre spectaculaire de conséquences désormais indiscutables sur le règne animal. Des rats mais aussi des singes. Il s’agit d’affections du développement cérébral après une exposition pré ou périnatal, du surgissement de kystes ovariens, d’altération de la production spermatique, d’avancement de la puberté, d’obésité et de lésions de la glande mammaire. Chez l’homme, les effets dûment "suspectés" concernent d’ores et déjà les pathologies cardiovasculaires et le diabète, qui connaît une épidémie inédite, mais aussi la maturation ovocytaire chez la femme dans un contexte de procréation médiale assistée.
Trop souvent encore, les études manquent pour conclure de manière formelle. Pour autant, l’Anses qui revendique un raisonnement ouvert incluant les incertitudes tient in fine à ne pas se dérober sur les risques plausibles. En fonction de l’exposition, du type de transmission, et de la fragilité plus ou moins importante des populations concernées, l’agence a calculé des "doses de toxicologies repères" qui se révèlent parfois 1.000 fois plus exigeantes que la Dose Journalière Tolérable européenne. Elle conclue ainsi à "un risque potentiel pour l’enfant à naître des femmes enceintes exposées".
"Les effets identifiés, ajoute-t-elle, portent sur une modification de la structure de la glande mammaire qui pourrait favoriser, chez l’enfant un développement tumoral ultérieur." C’est dit. Et déjà un peu entendu. L’agence sanitaire européenne (Efsa) qui exclut depuis 2006 à peu près tout risque pour la santé humaine devait donner en mai prochain les résultats d’une nouvelle évaluation. Après communication du rapport de l’Anses qui a, semble-t-il fortement impressionné, elle a reporté sa mise à jour dans… six mois.