Enseignants et parents d'élèves protestent contre les suppressions de postes...
Trois semaines après la rentrée, ils font déjà l'école buissonnière. La quasi-totalité des syndicats d'enseignants du public appelle à une journée de mobilisation nationale ce mardi, pour protester contre les suppressions de postes dans l'Education.
Fait rarissime: cinq syndicats du privé rejoindront le mouvement. «C'est pratiquement une première. Car nous souhaitons attirer l'attention du grand public sur la suppression annoncée de 1.350 emplois dans l'enseignement privé en 2012, alors que les prévisions d'effectifs sont à la hausse», souligne Luc Viéhé, secrétaire général du Syndicat professionnel de l'enseignement libre catholique (Spelc).
Ils veulent peser sur le budget
Une centaine de manifestations sont ainsi prévues partout en France, auxquelles plusieurs associations de parents d'élèves participeront. A Paris, le défilé partira à 14h30 du jardin du Luxembourg. Un mouvement unitaire qui devrait être très suivi, à en croire les prévisions du SNUipp, qui table sur 53,75% de grévistes chez les enseignants du primaire. Des chiffres bien éloignés de ceux du ministère de l'Education, qui prévoyait vendredi 20,51% de grévistes dans le premier degré.
Les enseignants du secondaire devraient aussi être nombreux dans la rue «notamment dans les villes où il y a eu une forte pression démographique et où les classes sont particulièrement chargées», prédit Frédérique Rolet, porte-parole du Snes. «C'est une des pires rentrées qu'on ait connues et Luc Chatel continue à afficher une sérénité imperturbable, cela agace», poursuit-elle.
Reste à savoir si les manifestants réussiront à peser sur le projet de budget 2012, qui passe demain en Conseil des ministres et prévoit 14.000 suppressions de postes dans l'Education nationale l'an prochain. «On a encore un petit espoir que le gouvernement revienne sur la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite dans l'Education, affirme Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp. D'autant que les élections sénatoriales ont clairement montré une exaspération des élus locaux. Le mouvement d'opinion continue à gagner du terrain.»
Le service minimum à géométrie variable
Depuis 2008, un service minimum d'accueil (SMA) est obligatoire quand plus de 25% des enseignants d'une école sont en grève, mais certaines communes, souvent de gauche, refusent toujours de le mettre en place. «Par ailleurs, certaines communes ne disposent pas de personnel suffisant pour l'organiser», explique Sébastien Sihr, du SNUipp.
contre la suppression de postes à l'éducation nationale
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Re: grève inédite du public et du privé ce mardi
Plusieurs témoignages me sont parvenus depuis le début de la rentrée scolaire...
La politique de diminution des effectifs de professeurs apporte de sérieux problèmes : plus d'un parents dans mon entourage s'insurgent de l'absence de profs qui jonglent entre plusieurs lycées pour tenter de combler le vide créé par les profs récemment parti à la retraite et non-remplacé. Pour la même raison, les emplois du temps se chevauchent et créer des cours ou le don d'ubiquité devient indispensable si on veut pouvoir tout suivre et cela force les administrations scolaires à changer continuellement les emplois du temps jusqu'à trouver l'équilibre en cours d'année (donc favorise pendant une période plus ou moins longue une désorganisation scolaire qui provoque un retard dans les programmes).
Force est de constater que la cure d'austérité faite à l'Education Nationale à coup de hache montre très vite ses limites et met en danger le système scolaire. Peut-être serait-il bon de regarder là ou il y a vraiment besoin de faire des économies majeures !?
Bref...
La politique de diminution des effectifs de professeurs apporte de sérieux problèmes : plus d'un parents dans mon entourage s'insurgent de l'absence de profs qui jonglent entre plusieurs lycées pour tenter de combler le vide créé par les profs récemment parti à la retraite et non-remplacé. Pour la même raison, les emplois du temps se chevauchent et créer des cours ou le don d'ubiquité devient indispensable si on veut pouvoir tout suivre et cela force les administrations scolaires à changer continuellement les emplois du temps jusqu'à trouver l'équilibre en cours d'année (donc favorise pendant une période plus ou moins longue une désorganisation scolaire qui provoque un retard dans les programmes).
Force est de constater que la cure d'austérité faite à l'Education Nationale à coup de hache montre très vite ses limites et met en danger le système scolaire. Peut-être serait-il bon de regarder là ou il y a vraiment besoin de faire des économies majeures !?
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Re: grève inédite du public et du privé ce mardi
Que de nombreux problemes existent depuis la rentree et meme avant avec toutes ces suppressions de postes est une certitude mais je ne suis pas sur qu'une journee de greve puisse changer la donne.
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Re: grève inédite du public et du privé ce mardi
il faudrait surtout changer le système.
mais ca,c'est compliqué pour des fonctionnaires.
perso,j'ai pas fait grève.
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Re: grève inédite du public et du privé ce mardi
En gros, le motif de la grève est qu'il n'y a pas assez de profs et que les classes sont surchargées (et qu'elles le seraient un peu plus si on les regroupait pour qu'il n'y ait plus de classes sans profs).
Je pense que les revendications des profs ne sont pas adaptées à la réalité, et surtout qu'ils ne s'adressent pas aux bonnes personnes pour améliorer leurs conditions de travail.
Le problème : classes surchargées. D'après France hier soir, la moyenne en primaire est de 24,5 élèves par classe, et 27 dans le secondaire, ces deux moyennes étant en baisse depuis 10 ans. Je ne veux pas donner dans le "vieux combattant réac", mais il y a quelques décennies, les classes comportaient allègrement 30, 40, et même 50 élèves, et cela ne posait aucun problème aux enseignants. Pourquoi ? Parce qu'ils étaient respectés, et qu'ils pouvaient se consacrer intégralement à leur mission : l'enseignement.
A qui doivent-ils s'adresser ? Aux parents, bien sûr, et pas au gouvernement. Si les parents éduquaient leurs enfants, les enseignants auraient beaucoup moins de problèmes de discipline en classe, et ils feraient mieux leur travail.
Bon, je ne dois pas nier le fait que les enseignants sont eux-mêmes mal formés depuis pas mal d'années, et désormais plus formés du tout, ce qui ne leur facilite pas la tâche, et qu'il faut absolument corriger cette lacune, mais elle est, à mon sens, moins importante que la précédente.
Je pense que les revendications des profs ne sont pas adaptées à la réalité, et surtout qu'ils ne s'adressent pas aux bonnes personnes pour améliorer leurs conditions de travail.
Le problème : classes surchargées. D'après France hier soir, la moyenne en primaire est de 24,5 élèves par classe, et 27 dans le secondaire, ces deux moyennes étant en baisse depuis 10 ans. Je ne veux pas donner dans le "vieux combattant réac", mais il y a quelques décennies, les classes comportaient allègrement 30, 40, et même 50 élèves, et cela ne posait aucun problème aux enseignants. Pourquoi ? Parce qu'ils étaient respectés, et qu'ils pouvaient se consacrer intégralement à leur mission : l'enseignement.
A qui doivent-ils s'adresser ? Aux parents, bien sûr, et pas au gouvernement. Si les parents éduquaient leurs enfants, les enseignants auraient beaucoup moins de problèmes de discipline en classe, et ils feraient mieux leur travail.
Bon, je ne dois pas nier le fait que les enseignants sont eux-mêmes mal formés depuis pas mal d'années, et désormais plus formés du tout, ce qui ne leur facilite pas la tâche, et qu'il faut absolument corriger cette lacune, mais elle est, à mon sens, moins importante que la précédente.
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Re: grève inédite du public et du privé ce mardi
Je suis d'accord avec Stick. De toute façon, ce sont des grèves purement politiques. Comme la plupart des grèves d'ailleurs. Profs et parents d'élèves de gauche s'agitent.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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Re: grève inédite du public et du privé ce mardi
si les enseignants n'étaient pas astreints à des stages de survie en territoires hostiles, ils arriveraient mieux à boucler leur programmes.Stick a écrit : En gros, le motif de la grève est qu'il n'y a pas assez de profs et que les classes sont surchargées (et qu'elles le seraient un peu plus si on les regroupait pour qu'il n'y ait plus de classes sans profs).
Je pense que les revendications des profs ne sont pas adaptées à la réalité, et surtout qu'ils ne s'adressent pas aux bonnes personnes pour améliorer leurs conditions de travail.
Le problème : classes surchargées. D'après France hier soir, la moyenne en primaire est de 24,5 élèves par classe, et 27 dans le secondaire, ces deux moyennes étant en baisse depuis 10 ans. Je ne veux pas donner dans le "vieux combattant réac", mais il y a quelques décennies, les classes comportaient allègrement 30, 40, et même 50 élèves, et cela ne posait aucun problème aux enseignants. Pourquoi ? Parce qu'ils étaient respectés, et qu'ils pouvaient se consacrer intégralement à leur mission : l'enseignement.
A qui doivent-ils s'adresser ? Aux parents, bien sûr, et pas au gouvernement. Si les parents éduquaient leurs enfants, les enseignants auraient beaucoup moins de problèmes de discipline en classe, et ils feraient mieux leur travail.
Bon, je ne dois pas nier le fait que les enseignants sont eux-mêmes mal formés depuis pas mal d'années, et désormais plus formés du tout, ce qui ne leur facilite pas la tâche, et qu'il faut absolument corriger cette lacune, mais elle est, à mon sens, moins importante que la précédente.
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Re: grève inédite du public et du privé ce mardi
je crois qu'il ne fait pas regarder les choses sur des stats,mais sur les faits.Stick a écrit : En gros, le motif de la grève est qu'il n'y a pas assez de profs et que les classes sont surchargées (et qu'elles le seraient un peu plus si on les regroupait pour qu'il n'y ait plus de classes sans profs).
Je pense que les revendications des profs ne sont pas adaptées à la réalité, et surtout qu'ils ne s'adressent pas aux bonnes personnes pour améliorer leurs conditions de travail.
Le problème : classes surchargées. D'après France hier soir, la moyenne en primaire est de 24,5 élèves par classe, et 27 dans le secondaire, ces deux moyennes étant en baisse depuis 10 ans. Je ne veux pas donner dans le "vieux combattant réac", mais il y a quelques décennies, les classes comportaient allègrement 30, 40, et même 50 élèves, et cela ne posait aucun problème aux enseignants. Pourquoi ? Parce qu'ils étaient respectés, et qu'ils pouvaient se consacrer intégralement à leur mission : l'enseignement.
Bon, je ne dois pas nier le fait que les enseignants sont eux-mêmes mal formés depuis pas mal d'années, et désormais plus formés du tout, ce qui ne leur facilite pas la tâche, et qu'il faut absolument corriger cette lacune, mais elle est, à mon sens, moins importante que la précédente.
c'est facile de dire qu'il y a 24,5 élèves par classe,mais dans les faits,c'est pas ça la réalité.
certes,il y a probablement une grande majorité de classes qui doit être dans la moyenne,ce que l'on ne sait pas,c'est qu'il y a aussi bon nombre de lasses de ZEP qui sont au maximum de 21 élèves,il faut donc bien compenser ces classes prioritaires dans les autres collèges.
et c'est la que le bas blesse,pour aider les pire,on dénigre les "moins pires".
certaines revendications sont bonnes ,d'autres non.
supprimer l'IUFM,ou plutôt le réformer par le bas comme cela a été fait,c'est la plus grosse débilité éducative de ces 50 dernières années.
Nous avons besoin de mieux d'instruction,et de mieux de répartition.
nous avons besoin de plus de pragmatisme,d'une meilleure gestion de l'argent et surtout de réalisme,qui aujourd'hui sont réduit au niveau des tapis de sol.
le problème,c'est que cela va passer par des mouvements logistiques de personnes,et la ca pose problème.
ca aussi dénigrerait la politique de l'emploi un peu plus.
curieusement,ces 5 dernières années,nous avons vu très peu de grèves,c'est donc que le GVT a graissé quelque part,et c'est notament les directions,et certains enseignants des établissements qui ont profité forfaitairement des "petits avantages" d'être en haut et pas en bas,ce qui est grosso modo en coordination avec la politique générale de sarkozy.
le problème,c'est que les petits derrière trinquent.et ca,personne ne le voit.
je comprends cette grève,c'est pas une grève des syndicats,c'est uen grève des maltraités,attention,la situation est explosive.
ce n'est pas le cas de l'endroit ou je travaille puisque école "haut de gamme",nous sommes assez "chouchouté" par le GVT.
mais je vois les établissements scolaires à coté,c'est pas réjouissant,et notamment.
concernant:
je suis complètement d'accord avec cela.mais il va falloir faire des choix,les gosses a tout prix a l'école,avec des encadrants,et touti,l'état régent quoi (ce qu'il ne sait pas faire),ou les renvoyer a coup de pied au cul a la maison pour cause de discipline,ce qui deviendrait la responsabilité des parents,qui me semble la normalité.A qui doivent-ils s'adresser ? Aux parents, bien sûr, et pas au gouvernement. Si les parents éduquaient leurs enfants, les enseignants auraient beaucoup moins de problèmes de discipline en classe, et ils feraient mieux leur travail. au primaire ou les enfants demandent un maximum d'attention.
de toute manière, à laver la tête d'un âne, l'on y perd sa lessive. JEAN II Le Bon.
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Re: grève inédite du public et du privé ce mardi
Tu veux parler de Steevy ?Fonck1 a écrit : (...)
le problème,c'est que les petits derrière trinquent.et ca,personne ne le voit.
(...)
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Re: grève inédite du public et du privé ce mardi
Ma fille est directrice d'école maternelle
Mon gendre , mari de la précédente ,est , depuis quelques années , un prof "volant " , c'est-à-dire qu'il n'a pas de point de chute fixe, mais effectue des remplacements qui vont d'une semaine à quelques mois , selon les circonstances . Pour rien au monde , il ne voudrait changer de statut.
Ils n'ont pas fait grève hier
Mon gendre , mari de la précédente ,est , depuis quelques années , un prof "volant " , c'est-à-dire qu'il n'a pas de point de chute fixe, mais effectue des remplacements qui vont d'une semaine à quelques mois , selon les circonstances . Pour rien au monde , il ne voudrait changer de statut.
Ils n'ont pas fait grève hier
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Re: grève inédite du public et du privé ce mardi
Tout ce qu'a dit fonck ne manque pas de bon sens sur certains question (même si des fois certains expressions me laissent sur le cul !).
Bref, dans mon ancien lycée (réputé plutôt de qualité sans non plus être un établissement d'élite), j'ai eu la chance de ne pas avoir été un des élèves ayant souffert des mesures de non-remplacement. Même si on avait des déjà des profs qui jonglaient entre deux établissement, cela ne concernait que des profs de langues peu utilisées (russe, hébreux, etc...).
Cependant, il y a eu des départ à la retraite un an après ma scolarité dans ce lycée, et des élèves enfants de familles que nous connaissons font état d'emplois du temps désorganisés et difficiles à respecter : des heures de cours s'étalent même sur les heures de repas (j'avais ça aussi, mais sans trop de souci), mais la différence est qu'il y a plus d'élèves qu'avant (donc les risques de retard d'élèves malgré un système prioritaire pour aller à la cantine). Autre point, il semble que des profs de SES et d'Histoire parti à la retraite n'ont pas tous été remplacés, et donc qu'il y a des cours non-assurés...
Certains postes de dépenses semblent (j'suis pas certains) également avoir été diminués : les classes de russes ne peuvent plus partir en Russie (pourtant, je connais très bien le prof, les dépenses lors de ce voyage sont réduites au maximum pour rendre accessible le voyage aux plus démunis), au profit de classes d'espagnols par exemple (une prof d'espagnole qui veut à tout prix partir en Argentine chaque année... :roll: ). Avant, on pouvait assurer les deux, mais la rénovation des locaux, etc... font que certains élèves ne peuvent plus aller en voyage scolaire (à cause comme le dit fonck de certains petits avantages que certains profs bouffent au détriment des autres).
Bref. Fonck n'a pas tort : il y a des avantages fournis à certains qui provoquent des inégalités d'enseignement, des priorités budgétaires qui semblent discutables, etc... Mais il y a aussi un vrai problème d'effectif dans ce lycée, certains cours ne pouvant parfois pas être assurés, manque d'effectif comme source première de ce problème.
La suppression de la carte scolaire (suppression pour laquelle j'étais d'accord au départ) a provoqué des départs d'élèves vers des meilleurs lycées provoquant des désorganisations dans certains établissements (surpopulation). Couplé à une diminution des effectifs, certains établissements se retrouvent vite en pénurie de profs alors que d'autres sont en sur-effectifs. Donc le problème que fonck évoque est juste : ce n'est pas tant un problème de trop de prof, mais un problème de répartition des profs... Si on ajoute aux mesures gouvernementales les comportements parasites, le système scolaire montre vite des difficultés...
Bref, dans mon ancien lycée (réputé plutôt de qualité sans non plus être un établissement d'élite), j'ai eu la chance de ne pas avoir été un des élèves ayant souffert des mesures de non-remplacement. Même si on avait des déjà des profs qui jonglaient entre deux établissement, cela ne concernait que des profs de langues peu utilisées (russe, hébreux, etc...).
Cependant, il y a eu des départ à la retraite un an après ma scolarité dans ce lycée, et des élèves enfants de familles que nous connaissons font état d'emplois du temps désorganisés et difficiles à respecter : des heures de cours s'étalent même sur les heures de repas (j'avais ça aussi, mais sans trop de souci), mais la différence est qu'il y a plus d'élèves qu'avant (donc les risques de retard d'élèves malgré un système prioritaire pour aller à la cantine). Autre point, il semble que des profs de SES et d'Histoire parti à la retraite n'ont pas tous été remplacés, et donc qu'il y a des cours non-assurés...
Certains postes de dépenses semblent (j'suis pas certains) également avoir été diminués : les classes de russes ne peuvent plus partir en Russie (pourtant, je connais très bien le prof, les dépenses lors de ce voyage sont réduites au maximum pour rendre accessible le voyage aux plus démunis), au profit de classes d'espagnols par exemple (une prof d'espagnole qui veut à tout prix partir en Argentine chaque année... :roll: ). Avant, on pouvait assurer les deux, mais la rénovation des locaux, etc... font que certains élèves ne peuvent plus aller en voyage scolaire (à cause comme le dit fonck de certains petits avantages que certains profs bouffent au détriment des autres).
Bref. Fonck n'a pas tort : il y a des avantages fournis à certains qui provoquent des inégalités d'enseignement, des priorités budgétaires qui semblent discutables, etc... Mais il y a aussi un vrai problème d'effectif dans ce lycée, certains cours ne pouvant parfois pas être assurés, manque d'effectif comme source première de ce problème.
La suppression de la carte scolaire (suppression pour laquelle j'étais d'accord au départ) a provoqué des départs d'élèves vers des meilleurs lycées provoquant des désorganisations dans certains établissements (surpopulation). Couplé à une diminution des effectifs, certains établissements se retrouvent vite en pénurie de profs alors que d'autres sont en sur-effectifs. Donc le problème que fonck évoque est juste : ce n'est pas tant un problème de trop de prof, mais un problème de répartition des profs... Si on ajoute aux mesures gouvernementales les comportements parasites, le système scolaire montre vite des difficultés...
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Re: grève inédite du public et du privé ce mardi
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Re: grève inédite du public et du privé ce mardi
Marrant.
Ce sont surtout les familles emboucanées par ces mouvements corporatistes et politisés qui la voient.
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Re: grève inédite du public et du privé ce mardi
je ne vois pas trop ce qui te permet d'avancer cela.je te rappelle quand même que le privé s'est associé au public dans cette grève.Jarod1 a écrit : Marrant.
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Re: grève inédite du public et du privé ce mardi
Méfiance dans tes propos : parmi les écoles/collèges/lycées privés qui ont participé à ce mouvement, on trouve des établissements ou il peut y avoir des pratiques religieuses ou des établissement généralement peu concernés en raison des classes sociales fréquentant ces établissements.Jarod1 a écrit : Marrant.
Ce sont surtout les familles emboucanées par ces mouvements corporatistes et politisés qui la voient.