Dexia organise son démantèlement

[tisiphoné]

La banque franco-belge va céder des filiales et isoler les actifs invendables. Les Etats français et belge se tiennent prêts à intervenir.

Les actionnaires de la banque franco-belge ont jeté l'éponge. Exsangue au sortir de la crise financière de 2008, plombée par la crise de la dette et dégradée successivement par les agences de notation, Dexia ne semblait plus en mesure de sortir de la grave crise de liquidités qui l'accable (les autres établissements ne lui accordent plus aucun crédit). Ainsi, à l'issue d'un conseil d'administration extraordinaire, véritable marathon de six heures à Bruxelles, les dirigeants de la banque ont décidé de prendre un nouveau virage stratégique et d'organiser de nouvelles cessions et alliances pour résoudre ses «problèmes structurels».

Le conseil d'administration a mandaté l'administrateur délégué Pierre Mariani pour «préparer, en concertation avec les Etats et les autorités de contrôle, les mesures nécessaires pour résoudre (ces) problèmes». Autrement dit, la banque spécialisée dans les crédits aux collectivités locales va procéder à la vente accélérée de ses filiales.

Le conseil souhaite «ouvrir de nouvelles perspectives de développement» aux filiales française et belge. Le portefeuille de prêts aux collectivités locales françaises, qui pèse environ 70 milliards d'euros, serait notamment repris par une société commune créée par la Caisse des dépôts et la Banque Postale. Certains fleurons comme le turc Denizbank pourrait trouver facilement repreneurs mais ce n'est pas le cas de tous les actifs. Les actifs dont Dexia cherche à se débarrasser depuis la crise et qui «dans l'environnement actuel pèse structurellement sur le groupe» vont être isolé dans une structure à part, dite «bad bank». Les gouvernements français et belge ont déjà fait savoir qu'ils «interviendront si nécessaire», a assuré dans la nuit le ministre belge des Finances, Didier Reynders.

[Rananen]

et de une ...

[Fonck1]

une petite banque de rien du tout qui a voulu jouer comme les grandes.
tiens,il serait rigolo de ré-autoriser les citoyens à toucher leur argent d'une autre manière que systématiquement par la banque,genre mandat ou autre.
ca les obligerait a un peu plus de rigueur.

[Patrick_NL]

"une petite banque de rien du tout", soit mais elle detient la majorite des dettes des collectivites locales francaises .

[Fonck1]

"une petite banque de rien du tout", soit mais elle detient la majorite des dettes des collectivites locales francaises .

il semblerait que la banque postale et la caisse des dépôts vont reprendre le passif.
oui,ca reste quand même une toute petite banque.

[Patrick_NL]

il semblerait que la banque postale et la caisse des dépôts vont reprendre le passif.
oui,ca reste quand même une toute petite banque.

Toute petite banque qui est la 49 eme entreprise mondiale, tous secteurs d'activites confondus ( clasement Forbes 2010). Ce n'est pas sa taille qui pose probleme mais ses investissements hasardeux ( comme certains "geants" de la banque d'ailleurs). En 2000,Dexia devient le leader mondial sur le marché des services financiers au secteur public. Le secteur public se cassant la gueule a cause des crises successives, il n'y a rien de surprennant a ce que son banqiuer suive la meme trajectoire.

[Fonck1]

Toute petite banque qui est la 49 eme entreprise mondiale, tous secteurs d'activites confondus ( clasement Forbes 2010). Ce n'est pas sa taille qui pose probleme mais ses investissements hasardeux ( comme certains "geants" de la banque d'ailleurs). En 2000,Dexia devient le leader mondial sur le marché des services financiers au secteur public. Le secteur public se cassant la gueule a cause des crises successives, il n'y a rien de surprennant a ce que son banqiuer suive la meme trajectoire.

était 49eme,semble t-il.

[Rananen]

était 49eme,semble t-il.

monsieur continue a nier la réalité .

[Fonck1]

monsieur continue a nier la réalité .

je nie quoi? que déxia est plus la 49eme banque?
non,je ne crois pas.et je m'en tamponne même.

[Patrick_NL]

La presse fait mention de la création d’une ‘bad bank’ : de quoi s’agit-il ?
Le Conseil d’Administration a mandaté l’administrateur délégué et son équipe pour que soient étudiées les options possibles permettant d’assurer que les portefeuilles encore surdimensionnés ne pèseront plus sur les activités opérationnelles du groupe. La piste d’une ‘bad bank’ qui regrouperait les actifs ‘à problème’ de Dexia dans une structure indépendante est une de ces pistes. Les Etats ont réaffirmé à cette occasion leur soutien indéfectible au groupe.

[Krizlibre]

La caisse des dépôts et la Banque postale...c'est eux qui vont payer donc ?

donc moins de soutien et moins de prêt à la Banque postale ?

donc c'est bien nous qui allosn payer ?

et les dirigeants et trader qui ont reçu des fortunes ces dernières années ou sont ils ?

[sacamalix]

La caisse des dépôts et la Banque postale...c'est eux qui vont payer donc ?

donc moins de soutien et moins de prêt à la Banque postale ?

donc c'est bien nous qui allosn payer ?

et les dirigeants et trader qui ont reçu des fortunes ces dernières années ou sont ils ?

Aux Seychelles...

[miragen]

Même si c'est un banque minuscule, pour moi, cet état de fait est gravissime .
Et les états auront beau s'évertuer à minimiser la chose, çà n'en demeure pas moins que le début d'une hécatombe financière .

[Patrick_NL]

Même si c'est un banque minuscule, pour moi, cet état de fait est gravissime .
Et les états auront beau s'évertuer à minimiser la chose, çà n'en demeure pas moins que le début d'une hécatombe financière .

Il ne s'agit vraiment pas d'une banque minuscule. Seuls les emprunts toxiques peuvent explquer cette situation et c'est effectivement gravissime et ce pour l'etatr francais comme pour l'etat belge. On peut aussi se vposer la question de la fiabil;ite des crash tests puisque Dexia avait passe un tyest avec succes en 2010.

[Patrick_NL]

Il serait peut être temps de frapper fort dans le dossier Dexia en confiant le dossier à la justice car, désormais on le sait, des malversations se sont produites : sous-estimation des risques (des cabinets d’audit sont impliqués), et deux formes de cavalerie financière : 1) des prêts fournis à ses propres actionnaires pour acheter ses titres, 2) la banque qui accepte en collatéral sur ses prêts ses propres actions, ce qui implique que tout effondrement du cours de l'action provoque de lourdes pertes. Les sanctions doivent tomber, ne serait-ce que pour diminuer le sentiment d’impunité des autres banques.