elle vivait depuis 6 mois avec une pince dans le ventre

[tisiphoné]

Anne se plaignait depuis six mois de douleurs abdominales après une opération: vendredi soir, cette Lyonnaise de 31 ans comprend qu'une pince chirurgicale a été oubliée dans son ventre, en voyant la pointe de l'instrument transpercer son nombril.

Après deux grossesses, elle décide de subir une abdominoplastie, une opération "sans risque particulier" consistant à retendre le ventre. Elle choisit un chirurgien "reconnu" dans la profession et qui lui a été "recommandé".

Mais pendant six mois, Anne se plaint de maux de ventre que son médecin attribue aux "suites opératoires normales".

Vendredi soir, à la suite d'une "bonne crise de toux", elle ressent une violente douleur: "j'ai eu l'impression qu'on me déchirait le ventre et j'ai découvert une tête en inox qui sort de mon nombril", a raconté mardi à la presse la jeune femme blonde, encore choquée par sa mésaventure.

Elle pense d'abord à une "agrafe", mais son mari, qui a pris des photos, est convaincu qu'il s'agit d'une "tête de pince chirurgicale".

"Paniquée", Anne tente de joindre en vain le cabinet du chirurgien, puis les urgences de la clinique où il l'a opérée.

On lui dit alors que "c'est pas bien grave, que ça fait six mois que c'est là, qu'on n'est plus à un jour près". Et que de toute façon, elle a normalement rendez-vous pour un contrôle lundi avec son chirurgien.

Anne passera un scanner, dimanche matin, dans une autre clinique. Qui révélera distinctement l'image d'une pince chirurgicale d'environ 10 cm au milieu du ventre.

"A force d'insistance" de son avocat, elle obtiendra finalement que son chirurgien la réopère lundi après-midi pour retirer la "pince oubliée".

"A aucun moment il s'est excusé. Il m'a dit +heureusement ça m'arrive en fin de carrière+. Pour lui c'est un +oubli+, +rien de bien dramatique+, il n'a pas pris le temps de prendre conscience de mon mal-être, du traumatisme", soupire la jeune femme révoltée de cette "désinvolture".

Comble du "cynisme", le chirurgien lui a assuré que cette nouvelle opération était son "cadeau de Saint-Valentin" et qu'elle "avait droit à une opération gratuite".

Anne s'étonne en outre qu'on lui ait répondu que l'équipe chirurgicale n'était pas tenue de recompter les instruments, mais "seulement les éléments infectieux" comme des "compresses".

Or, depuis le 1er janvier 2010, la Haute Autorité de Santé (HAS) a rendu obligatoire une "check-list opératoire", comprenant notamment le décompte du matériel.

"Ma cliente estime que ce médecin a des comptes à rendre et entend le poursuivre au pénal", assure son avocat, Me Jean Sannier, nuançant toutefois: "si le comportement du médecin venait à être modifié il n'est pas certain qu'elle reste sur ce positionnement".

Il va demander une "expertise médico-légale qui permettra d'analyser la situation et de caractériser une infraction de blessures involontaires par négligence".

"Ce qui l'a le plus profondément heurtée, c'est l'indifférence avec laquelle sa souffrance a été traitée", a-t-il dit. "Elle craint une perforation et à aucun moment son médecin ne lui passe un coup de fil pour dissiper son inquiétude".

Joint par l'AFP, le docteur Bernard Dessapt a affirmé n'avoir eu connaissance du problème que lundi matin, qui de surcroît est "extrêmement rare".

"J'ai vu la patiente une fois en consultation depuis la consultation normale du deuxième mois et elle ne s'est pas plainte à ce moment-là", a-t-il dit.

[adeline]

Je conçois l'erreur médicale. Même le meilleur des chirurgiens n'est pas à l'abri d'une défaillance. Toutefois, je ne supporte pas cette manie qu'ont certains médecins, chirurgiens, directeurs d'hôpitaux, à ne pas assumer leurs responsabilités, d'autant qu'ils sont assurés.
Quel dédain envers les patients.

[laduchessedelangeais]

Bonsoir,

Je ne sais pas pour vous, mais je suis de plus en plus inquiète dans la façon dont nous sommes soignés et peu écoutés par les médecins.

Ca devient gravissime. Ca n'est jamais grave avec eux, ils sont d' un laxisme effrayant. Pour avoir travaillé dans ce milieu, je peux vous dire que tout à bien changé. Lorsque vous avez un bilan sanguin et que les chiffres sont en dessous des minimas ou au dessus des maximas, ce n'est rien, tout va très bien. Pas de soucis brave gens. En plus ils se pemettent d'ironiser et nous prennent pour des demeurés.

Avec tous les progrès que nous avons fait en matière de radiologie ils ne sont même pas capables de faire un bon diagnostic car incapables de lire un scan ou petscan.

Ils feraient bien d'être plus hubles et modestes, ce ne sont que des êtres humains donc pas parfaits contrairement à ce qu'ils croient.

[Fonck1]

mon grand père est depuis 10 jours à l'hosto pour s'être fracturé le bassin en tombant.
il est passé par l'hosto public,et a failli y passer....TOUT court.
personne ne s'est occupé de lui les deux premiers jours,laissé "dans son jus" pour ne pas dire plus,personne ne s'est occupé de cette personne de 89 ans!
heureusement que ma mère y est allé,et que l'on s'est tous bougé dans la famille pour faire le relais des repas,il serait mort.

c'était pas par manque de personnel,elles étaient 7 ou 8 en train de se raconter des conneries dans la loge des infirmières,j'ai attendu bien 4/5 minutes avant de pouvoir avoir un sopalin,certaines m'ont croisé,"ni bonjour ni merde",je les ai "dérangé" pour qu'elles finissent par me dire,comme si c'était évident,qu'il y en avait en distributeur dans les toilettes.

la bouffe,pourrie.
le service,déplorable.

il est aujourd'hui en clinique privé,tout va beaucoup mieux,mais vraiment,je ne peux pas,et ne pourrais jamais soutenir un service publique comme ca....qu'on les foute tous dehors dans cet hosto.lamentable.....méritent pas mieux.