je peux en rajouter,j'ai un dossier sur la période sarkozy....Jarod1 a écrit : Bonne synthèse.
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grave....
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je peux en rajouter,j'ai un dossier sur la période sarkozy....Jarod1 a écrit : Bonne synthèse.
Il ne faudrait pas tomber dans une paranoïa du tout répressif dans ce pays.durdur1 a écrit : Le ministre de l'Intérieur, Claude Géant, a bien annoncé dans un premier temps aux députés de la majorité qu'il reviendrait désormais aux commissions départementales sur la sécurité routière de décider, au cas par cas, de la suppression des panneaux indicateurs de radars.
Cette annonce n'a pas été entérinée au Conseil des ministres suivant, celui du 25 mai, puisque le porte-parole du gouvernement François Baroin a confirmé que le démontage des panneaux avertisseurs va continuer.
Claude Géant a également annoncé aux députés la création à l'Assemblée nationale d'une mission d'information sur les causes des accidents or celle-ci est bien, connue, c'est non-respect du Code de la route par un trop grand nombre d'usagers. Et la première cause de mortalité n'est pas la vitesse, mais l'alcool responsable d e30% des tués en 2010.
Par ailleurs, il a fait part aux députés de la volonté du gouvernement de discuter avec les représentants des automobilistes et les fabricants d'avertisseurs de radar, et a annoncé le déploiement des radars pédagogiques pour signaler aux automobilistes leur vitesse à l'instant « T » en rappelant la limite à respecter à cet endroit.
Ces radars dits « pédagogiques » ne sont pas destinés à remplacer les panneaux de signalisation et il faudra en trouver le financement, y compris de leur entretien sans compter les vols et les actes de vandalisme dont ils risquent de faire l'objet.
Un lecteur de RiskAssur nous a fait part, à cet égard, du vol récent de l'un de ces radars, placé à l'entrée du village où il réside.
Les excès de vitesse ne sont que l'une des causes de l'insécurité routière, mais ils sont les infractions au Code de la route le plus faciles à constater et, par voie de conséquence à sanctionner.
En supprimant les panneaux de signalisation des radars, le gouvernement veut rendre le dispositif plus efficace, mais le moment, moins d'un an avant les élections, peut-être mal choisi, comme le montrent les nombreuses protestations.
Cependant, il faut bien protéger la population contre les chauffards, malgré leurs vives protestations et ce tant que le respect de Code de la route, soutenu par la peur du gendarme, n'est pas entré dans les mœurs.
Pour ce qui est du respect des limitations de vitesse, les forces de police disposeront de plus en plus de radars embarqués hypermobiles sur des véhicules banalisés, que seuls les détecteurs de radars par ondes, totalement interdits, peuvent repérer et qui pourrait un jour remplacer les radars fixes, lorsqu'ils auront fait leur temps.
Il en va de même des radars mobiles, installés le long des routes du réseau secondaire, le plus meurtrier, faciles à repérer et trop souvent signalés , par des appels de phare, aux automobilistes venant d'en face.
Quoi qu'il en soit, la sécurité routière demeure, comme l'a affirmé le Premier ministre, François Fillon, une grande cause nationale, même si nous assistons en ce moment à quelques soubresauts regrettables.
Espérons simplement que la courbe des accidents ne s'en ressentira pas et qu'elle s'infléchira rapidement, mais c'est aussi une question de chance.
Les avertisseurs de radars, que le gouvernement entend interdire, vont être transformés en appareils "permettant de signaler les zones dangereuses", en vertu d'un accord conclu vendredi entre le ministère de l'Intérieur et les fabricants du secteur.
"S'agissant du respect de la limitation de vitesse, il a été convenu que les avertisseurs de radars seront transformés en assistants d'aide à la conduite permettant de signaler les zones dangereuses", selon un communiqué du ministère.
Grâce à ces outils, "les zones dangereuses seront ainsi signalées sur la longueur de l'itinéraire afin de permettre aux automobilistes d'adapter leur vitesse en fonction des limitations et des circonstances", selon le texte.
L'accord a été conclu lors d'une réunion entre le ministre de l'Intérieur et les représentants de l'Association française des Fournisseurs et utilisateurs de technologies et d'aide à la conduite (Afftac).
Lors de cette réunion, Claude Guéant a rappelé à ses interlocuteurs la volonté du gouvernement d'imposer "l'interdiction d'avertir de la position exacte des radars". Les associations de lutte contre la violence routière ont immédiatement redouté que cet accord ne cache un maintien déguisé des avertisseurs de radars, déguisés derrière ces "avertisseurs de zones dangereuses".
"Il faut que les fabricants d'avertisseurs s'engagent à ne plus signaler ni les radars fixes ni les contrôles", a déclaré Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière. "Nous commençons à saturer avec les communiqués imprécis qui engendrent la confusion", a-t-elle ajouté, rappelant la "cacophonie" au sein de la majorité à propos du retrait des panneaux avertissant de la présence de radars.
40 millions d'euros : Claude Guéant, le ministre de l'Intérieur, présente dans les colonnes du Figaro la facture de l'installation des 4.000 radars pédagogiques promis en contrepartie de la suppression des radars annonçant la présence de radars fixes. Cette suppression ajoutera d'ailleurs à la note un "petit" supplément d'au moins 4,5 millions d'euros.
"A ce jour, 80 radars pédagogiques sont installés dans 47 départements. 200 autres seront installés pour fin septembre 2011. Le nouveau marché permettra d'installer à terme 4.000 radars pédagogiques", déclare le ministre dans un entretien au quotidien Le Figaro. "Le coût d'installation d'un radar pédagogique va dépendre des conditions d'implantation, mais le coût moyen est évalué à 10.000 euros", précise ensuite Claude Guéant, soit un total d'environ 40 millions d'euros pour installer les 4.000 appareils.
Financement assuré par le paiement des amendes
"Le financement" des radars pédagogiques "sera assuré par le produit des amendes.
Au moins 4,5 millions pour enlever les panneaux signalant la présence d'un radar
Le coût unitaire du démontage d'un panneau, de sa destruction selon les normes en vigueur (avec retraitement des matériaux) et de la remise en état du site initial est difficile à évaluer mais le coût global pourrait s'élever à 4,5 millions d'euros", ajoute-t-il.
"Il n'y a pas eu de cacophonie" assure Claude Guéant
En mai, le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) avait annoncé la suppression des panneaux annonçant la présence de radars fixes. Mais devant la grogne des députés, essentiellement UMP, inquiets à un an des élections législatives, le gouvernement a annoncé que les panneaux seraient systématiquement remplacés par des "radars pédagogiques", qui indiquent la vitesse mais ne sanctionnent pas. Pour le ministre, "il n'y a pas eu de cacophonie" sur le sujet, "il y a eu écoute et dialogue", assure-t-il au Figaro.
Avertisseurs de radars transformés en avertisseurs de zones dangereuses !
Le CISR avait également annoncé l'interdiction des avertisseurs électroniques de radars. Toujours à cause de la grogne des députés, les avertisseurs seront finalement transformés en "outils d'aide à la conduite", qui signaleront les zones dangereuses mais plus les radars. "Je suis bien conscient que certains sauront toujours utiliser la technologie pour éventuellement contourner la règle" d'interdiction des détecteurs de radars, mais "la possession de matériels ou d'application interdits (...) peut donner lieu à des sanctions", rappelle le ministre.