j'adooooooooooooooooooooooore !!!Vous le savez, Nicolas Sarkozy envisage sérieusement d'écrire une lettre aux Français. C'est le Figaro qui l'assure et si le Figaro le dit, c'est que c'est vrai.
C'est même tellement vrai qu'elle est là sous vos yeux.
En exclusivité mondiale !
"Mes chers compatriotes,
Cette année 2012 est cruciale pour mon avenir. Mon destin est entre vos mains. Surtout n'applaudissez pas, vous allez l'écraser.
Mes chers futurs électeurs, mes amis, faisons le bilan de ces cinq années passées, sous ma présidence à moi.
J'avais promis une "République irréprochable". C'est vrai. Je n'ai aucun reproche à me faire.
J'avais promis "travaillez plus, pour gagner plus". C'est vrai. J'ai plus que doublé mon salaire.
J'avais promis la sécurité. C'est vrai. Je vais partout; Je n'ai peur nulle part.
J'avais promis la liberté de la presse. C'est vrai. Je n'ai jamais émis la moindre critique sur le 13h de Jean-Pierre Pernaud.
J'avais promis une politique d'ouverture. C'est vrai. Avec Hortefeux et Guéant, j'ouvre extrêmement vers la droite.
J'avais promis de contenir le déficit à moins de 4%. C'est vrai, je viens même d'annoncer que ce sera 3% pour l'année prochaine. Tiens si je suis réélu, ce sera 2% !
J'avais promis d'aider les riches pour que l'argent retombe vers les pauvres. C'est vrai. Les riches sont infiniment plus aisés. C'est pas ma faute si les pauvres sont pas capables de récupèrer les billets. Ils n'ont même pas de malettes.
Tout ce que j'avais promis je l'ai fait. Tout. Sauf une chose, mais je sais que vous allez m'aider à la réaliser. J'avais promis qu'il n'y aurait plus de SDF sous mon mandat. Vous n'allez pas mettre une famille à la porte au mois de mai ? Avec un enfant en bas âge ?
Alors, bon, je vous connais mes chers électeurs, mes amis, mes frères, mes couilles, vous m'en voulez du début de mon quinquennat. Parait que j'aurais commis quelques légères erreurs. J'en conviens. Je n'aurais jamais du prendre Borloo. Mais je ne le referais pas. Promis !
Le bling-bling, aussi c'est fini. Tiens ma réélection je la fêterai pas sur les Champs avec les potes, mais sobre, en famille, au Cap-Nègre. Tout simple.
Chers compatriotes, chers contribuables, il est temps de me réélire. De ne pas laisser le pays à des socialos passéistes, rétrogrades et ringards. N'oubliez pas nous sommes au bord du gouffre, avec moi, ce sera un grand pas en avant !
Allez aimez vous les uns les autres autant que je m'aime et vous verrez, demain sera un grand jour pour moi.
Votre Président."
