Le respect de la vie. Tout homme, peu importe son crime, ne mérite pas la mort et garde un droit de vie, dont d'avoir une vie "normal".scorpion3917 a écrit : L'essentiel serait d'empêcher l'acte délictuel de se commettre plutôt que d'adoucir la peine de celui qui l'a commis. La prison doit faire peur sinon autant les fermer toutes. Si la punition n'est pas à la hauteur du crime ou du délit, la condamnation perd tout son sens. Les prisons n'ont cessé de s'améliorer en terme de confort (pas toutes certes) . On a humanisé au nom des droits de l'homme. Pour autant, les crimes sont ils devenus moins atroces ? Au nom de quel principe faut il sans cesse adoucir nos prisons. Ce courant réformateur et humaniste est entrain de dénaturer la mission première des prisons qui consiste à priver de liberté celui qui s'y trouve mais de les transformer en hôtels où il fait bon vivre. Et cela n'est qu'un début.... Je le répète, les peines s'humanisent," c'est dans l'air du temps mais les délits et les crimes n'ont pas changé, bien au contraire. Assassiner un vieux couple pour quelques euros, découper une jeune fille en morceau par vengeance, massacrer au nom de la religion n'ont rien d'humain et pourtant on s'acharne à vouloir tout effacer de ce tableau noir pour ne laisser surgir qu'un pauvre être humain victime de la société qui n'a rien à voir avec les monstres de jadis et qu'il faut réinsérer à toute vitesse. Un jour, au procès de Francis Heaulme,(tueur en série) on s'est soucié de savoir s'il dormait bien la nuit avec ses somnifères et s'il ne fallait pas en changer. Je m'interroge vraiment sur le sens du mot condamnation. Mais je ne dois pas être dans l'air du temps.
Le caractère dissuasif de la prison est importante, mais pas selon les milieux sociaux. Preuve de l'inefficacité de la peur du châtiment : la peine de mort, épouvantail soi-disant efficace, on constate que le nombre meurtres a diminué avec ou sans peine de mort par une évolution de la société qui se pacifie. Le caractère dissuasif d'une peine marche pour une population qui se sent responsable. Si une partie de la population ne se sent pas responsable de ses actes, peu importe la peine infligé, elle sera souvent inefficace en matière de privation. Pour diminuer le taux de criminalité et de récidive, une structure permettant la réinsertion dans le monde "normal" si on veut est bien plus efficace qu'une privation de liberté brusque, engendrant l'exact inverse...