c'est quoi l'intelligence émotionnelle ?

[tisiphoné]

les émotions nous rendraient plus intelligent
les joies, les peurs, les attentes, les surprises...
quelle est la différence entre l'émotion et l'intelligence?

[Alogos]

Re -formaulation ? Quelle différence entre les sens et la raison ?

[Sov Strochnis]

Je crois que le concept d'intelligence émotionnelle s'inscrit assez bien dans la démarche de la PNL qui cherche à faire comprendre comment le corps fonctionne et quels termes l'on applique à certaines émotions, en connaître leur origine afin par la suite de faire des choix ou de mieux gérer l'interprétation parfois biaisé de ces émotions. Notre corps est naturellement un réceptacle, selon une certaine idiosyncrasie l'individu va percevoir différemment le monde extérieur et s'y adapter.

Cependant, de mon point de vue très déterministe, le fait de vouloir tendre à une vie plus agréable en apprenant à se connaître relève d'un certain parcours déterminé que l'on a pas vraiment choisi. Je répète souvent cette histoire : une pierre lancée en l'air monte et retombe sous les lois de la gravité, donnez une conscience à cette pierre et elle vous dira qu'elle a choisi de monter et de descendre.

Je pense que le concept d'intelligence émotionnelle permet de ne pas se leurrer, on ne choisit pas forcément nos émotions ni qui l'on est et comment l'on réagit, mais on peut chercher à comprendre ce qui nous détermine et par conséquent nous amène à changer notre regard sur ces émotions pour mieux les vivre.

Bien sûr le fait de chercher à gérer ses émotions est également déterminé par l'ensemble des combinaisons qui ont jalonné l'existence d'un individu. Plus on y pense et plus on a l'illusion d'avoir plus de réflexion, plus de choix, mais ce n'est que la conséquence d'un déterminisme. On n'en arrive pas à cette question du jour au lendemain, sauf si quelqu'un est venu très tôt nous en parler, et s'il nous en a parlé de sorte que ça détermine un vouloir de changer, alors on change.

Alors Tisi, quels ont été les éléments marquants dans ta vie, Tisi, qui t'ont amené à changer ou pas ? As-tu l'impression de gérer tes émotions, de mieux les comprendre, de vivre avec ?

[tisiphoné]

Je crois que le concept d'intelligence émotionnelle s'inscrit assez bien dans la démarche de la PNL qui cherche à faire comprendre comment le corps fonctionne et quels termes l'on applique à certaines émotions, en connaître leur origine afin par la suite de faire des choix ou de mieux gérer l'interprétation parfois biaisé de ces émotions. Notre corps est naturellement un réceptacle, selon une certaine idiosyncrasie l'individu va percevoir différemment le monde extérieur et s'y adapter.

Cependant, de mon point de vue très déterministe, le fait de vouloir tendre à une vie plus agréable en apprenant à se connaître relève d'un certain parcours déterminé que l'on a pas vraiment choisi. Je répète souvent cette histoire : une pierre lancée en l'air monte et retombe sous les lois de la gravité, donnez une conscience à cette pierre et elle vous dira qu'elle a choisi de monter et de descendre.

Je pense que le concept d'intelligence émotionnelle permet de ne pas se leurrer, on ne choisit pas forcément nos émotions ni qui l'on est et comment l'on réagit, mais on peut chercher à comprendre ce qui nous détermine et par conséquent nous amène à changer notre regard sur ces émotions pour mieux les vivre.

Bien sûr le fait de chercher à gérer ses émotions est également déterminé par l'ensemble des combinaisons qui ont jalonné l'existence d'un individu. Plus on y pense et plus on a l'illusion d'avoir plus de réflexion, plus de choix, mais ce n'est que la conséquence d'un déterminisme. On n'en arrive pas à cette question du jour au lendemain, sauf si quelqu'un est venu très tôt nous en parler, et s'il nous en a parlé de sorte que ça détermine un vouloir de changer, alors on change.

Alors Tisi, quels ont été les éléments marquants dans ta vie, Tisi, qui t'ont amené à changer ou pas ? As-tu l'impression de gérer tes émotions, de mieux les comprendre, de vivre avec ?

j'ai le sentiment de subir avec plus ou moins de capacité à encaisser mes émotions, elles m'envahissent et je les digère comme je peux, suivant les circonstances, quand c'est répétitif, notre mémoire interne joue un rôle de catalyseur, dans ces moments là, on croit avoir atteint un niveau supérieur, mais c'est illusoire.

[Sov Strochnis]

Je crois qu'on ne peut pas vraiment se soustraire à ses émotions, j'imagine qu'on voudrait se soustraire aux moins agréables, or ça impliquerait que les agréables auraient plus de légitimité, ce qui n'a pas de sens biologiquement. Au final on est un corps qui ressent, ce n'est pas toujours facile de gérer ces flux de douceur, de folie, de dureté, mais je crois qu'en apprenant les causes qui déterminent ces émotions on peut mieux les subir. Du moins c'est ce qui me semble, avec le temps il y a des émotions que je subissais très mal et me mettait dans un état mental assez pathétique, aujourd'hui je ressens exactement les mêmes émotions mais les perspectives sont différentes et je peux réagir autrement parce que j'ai eu un déclic, quelque chose qui m'a permit d'accéder à ces nouvelles perspectives. D'où cette quête inlassable de se chercher, pour se donner plus de possibilités.
Je pense que si tu te sens mal, ta quête philosophique va tendre naturellement à résoudre ce mal par une compréhension qui te détermine, tous les deux nos sujets se ressemblent assez et différent peu, ça tourne toujours autour de l'être et ses émotions.

[Sov Strochnis]

La question en quelque sorte ne serait pas comment se soustraire à ses émotions, mais comment construire à partir d'elles.
Ce qu'il faut se dire aussi c'est que désagréable et agréable sont sur un balancier, il est facile de reconnaître qu'on ne peut pas éviter tout ce qu'il y a de désagréable d'émotions dans la vie. L'idée c'est de chercher ce qui rend possible les émotions agréables et la favoriser.

[Alogos]

t'as lu Cinq méditations sur la beauté ?
L'émotion reste sur un plan intellectuel bien que tout l'être en soit envahi . Mais il y a une démarche précise à l'origine de la méditation (rien d'imbécillement mystique).

[Sov Strochnis]

Je crois que François Cheng est dans une démarche clairement matérialiste, en proposant ce qui s'applique ici et maintenant.
Par ailleurs la méditation est comme tu le dis quelque chose de concret, moins mystique qu'il n'y parait. Si vous n'avez pas médité, ou disons pris du temps dans la journée pour avoir une réflexion, c'est que vous êtes pris par la vitesse que notre société actuelle qui impose que l'on soit dans le futur avant d'être dans le présent. Vous ne vivez pas, vous ne pensez pas l'instant mais vous imaginez déjà vivre l'instant suivant...c'est triste; prenez du temps pour réfléchir sur ce qui vous intéresse, sur un sujet précis. Si vous n'avez pas du temps maintenant vous n'en aurez pas demain.

Je m'en suis rendu compte en bibliothèque notamment, avec la charge monumentale de conneries à lire l'étudiant tente de sélectionner, de lire rapidement, rencontrer l'élément clef pour le garder pour un jour prochain "tiens, ça c'est cool, je le garde pour plus tard", et ainsi de suite sans jamais approfondir ni prendre le temps de méditer. Alors qu'au fond, méditer tout de suite sur le sujet et reporter sa frénétique recherche bibliographique à plus tard revient exactement au même, sauf que souvent reporter la réflexion amène à ne jamais la faire puisqu'on perd selon moi la combinaison unique d'émotions du moment a peu de chance de se reproduire le lendemain ou alors sous d'autres auspices.

État d'esprit de l'empressement, la méditation renoue avec tout de suite, avec le temps, avec soi, etc.

[Alogos]

oui je connais le gavage par livres - c'est de la frénésie à l'état brut.
Mais la fonction d'une recherche en vue de rédiger une bibliographie ou un mémoire ressemble aussi au fait d'engranger. C'est par une lente rumination d'éléments dont on a pas conscience qu'on les a ingurgités que se crée le fonds d'une réflexion.
Celle-ci se fera en son temps.
Le sujet d'un mémoire reste un exercice imposé : c'est une fois incorporé, maitrisé, qu'il prend un sens. Et qu'il est possible de partir en méditation.
L'émotion du résultat imminent (pour un scientifique par exe.) ou de l'intuition qui arrive qui échappe qu'on ne saisit pas par des mots, est en-dehors de l'émotionnel tel qu'il est suggéré.
L'émotion pleine et indescriptible que reçoit une soprano quand la note monte et explose dans son cerveau est recherchée par le savoir-faire, et le plaisir qui nous guide.
L'éventail des émotions se déploie peu à peu.

[Samir]

Je me contrefout de mes émotions, c'est moi qui décide !!!

[Eve]

L'émotion vient du coeur, l’intelligence de notre cerveau

[tisiphoné]

L'émotion vient du coeur, l’intelligence de notre cerveau

je ne suis pas d'accord, nos émotions sont bien plus construites que ça......

[Eve]

je ne suis pas d'accord, nos émotions sont bien plus construites que ça......

Elle transite par notre cerveau, par ailleurs et ensuite par notre coeur ?

Pour moi une émotion est instantanée, comme la chair de poule, le coup de foudre. Le coeur directement est atteint.

[Samir]

Elle transite par notre cerveau, par ailleurs et ensuite par notre coeur ?

Pour moi une émotion est instantanée, comme la chair de poule, le coup de foudre. Le coeur directement est atteint.

je ne veux pas faire l'avocat du diable (ici Tisi ), mais le cœur est une pompe , l'instantanéité n’existe pas puisque la vitesse maximale de l'Univers est celle de la lumière soit 300000km/s c'est rapide mais pas infini donc...

Les émotions sont des réactions chimiques et elles sont propagées à une vitesse incroyable c'est pourquoi elles nous paraissent instantanées !
Le cœur n'est pas atteint, ce sont nos nerfs qui le sont, de plus c'est vers le ventre que l'on ressent quelque chose pas le cœur !

Les premières études sur l’intelligence émotionnelle (IE) sont apparues au début des années 1990 avec les travaux de Salovey et Mayer. Ceux-ci définissent l’intelligence émotionnelle comme suit « une forme d’intelligence qui suppose la capacité à contrôler ses sentiments et émotions et ceux des autres, à faire la distinction entre eux et à utiliser cette information pour orienter ses pensées et ses gestes. »

Ces auteurs ont par la suite révisé leur définition de l’intelligence émotionnelle. Selon cette nouvelle définition, qui est aussi la plus généralement acceptée, l’intelligence émotionnelle désigne « l’habileté à percevoir et à exprimer les émotions, à les intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler les émotions chez soi et chez les autres »

[avrilou]

je ne veux pas faire l'avocat du diable (ici Tisi ), mais le cœur est une pompe , l'instantanéité n’existe pas puisque la vitesse maximale de l'Univers est celle de la lumière soit 300000km/s c'est rapide mais pas infini donc...

Les émotions sont des réactions chimiques et elles sont propagées à une vitesse incroyable c'est pourquoi elles nous paraissent instantanées !
Le cœur n'est pas atteint, ce sont nos nerfs qui le sont, de plus c'est vers le ventre que l'on ressent quelque chose pas le cœur !

Toujours très réducteur le point de vue scientifique suivi en général du "prouvé scientifiquement" (un peu comme "vu à la télé" ou Amen à une autre époque... )mais je ne pense pas que nous ne soyons que des machines faites de nerfs et de réactions chimiques.
Mon cœur n'est pas qu'une pompe et personnellement j'ai un cerveau dans le ventre.