Sov Strochnis a écrit : Cela dit une part des sentiments que l'on ressent nous poussent parfois à montrer beaucoup plus de preuves d'amour que si l'on ne ressentait absolument rien pour l'autre. Alors je veux bien croire que prouver son amour reste un choix, mais quand ce choix est intimement lié à des sentiments c'est tout de même plus agreable.
En plus il me semble Samir que tu mets plusieurs arguments sur différents plans qui n'ont rien à voir. Un homme peut aimer une femme, c'est à dire que tout son corps et sont esprit sont attirés par elle...mais s'il la trompe, cela signifie qu'il est poussé par d'autres sentiment que ceux qu'il éprouve quand il regarde sa femme et qu'il se réveille à ses côté. Il la trompe par choix mais il ne peut pas nier avoir un conflit intérieur. Tromper sa femme c'est certes assez méprisable quand on n'a pas convenu avec sa conjointe des modalités du couple, et lui avouer être sincère. Mais ça c'est un problème lié aussi aux traditions merdiques qui suggèrent qu'un couple = 1 + 1, et pas 1+1+1.
Et éprouver des sentiments pour l'autre, ça n'a rien de méprisable ni rien de prépubère. Au contraire. Des gens aiment et ne savent pas l'exprimer, ne savent pas agir, faire les bons choix (ah oui, la planète entière n'est pas au courant qu'en dehors d'être guidée par ses sentiments, elle peut se sortir les doigts du cul...mais je suppose que se sortir les doigts du cul et faire des choix ne permet malgré tout pas d'accéder à l'amour...ne rien ressentir...c'est comme manger une pomme sans en percevoir la saveur...ah c'est bien beau de bouffer une pomme pour faire "genre", mais à quoi bon si ton corps n'en ressent pas les bénéfices ?
Non, vraiment, bien sûr qu'il existe différents amours, on n'aime pas deux fois deux personnes de la même manière, on ne ressent pas deux fois les mêmes choses. L'amour ça peut être des choix, certes, mais ça ne m'enlèvera pas de l'idée que faire des choix uniquement par principe, sans savourer les sentiments qui font vibrer le corps, ça n'a strictement aucun intérêt...sinon celui de vouloir inscrire sa pauvre existence dans le monde de manière illusoire, les autres retiendront des choix, mais celui qui les a fait mourra probablement sans avoir apprécié un seul d'entre eux.
Le choix est une finalité, le plus savoureux c'est tout ce qui entraine ce choix, par voie du corps ou de la raison. Le choix c'est comme la mort, c'est une finalité, avant cela, il y a la vie, le corps qui ressent, l'esprit qui jubile.
Tu n’écoutes pas ce que je dis, forcement tu ne vas pas faire un choix comme ca au hasard mais en fonction de tes sentiments ! Mais puisqu'on ne peut pas savoir a chaque instant les sentiments de l'autre, on ne peut savoir qu'une personne aime que par ses choix, c'est tout !
Je rappelle aux autres que le scientifiques ont des vis aussi et des ies bien plus passionnantes que le commun des mortels, des conférences dans le monde entier, des voyages et de la recherche ! Ils ont des epoux ou des epouses.....et sont aussi amoureux, mais savoir que ce que l'on ressent vient de réactions chimiques n'a rien de réducteur, cela n’enlève rien a la force des sentiments ! !!! et oui !
Quand tu me parles de 1+1+1 pas possible et oui c'est évident puisque tu ne peux pas faire deux choix au même instant , si tu dois choisir entre deux personnes tu ne pourras pas aimer les deux en même temps puisque tu ne pourras pas faire un choix qui le montre pour les deux en même temps !
Peu importe ce que tu ressens, si tu ne fais pas de choix d’après eux, cela ne veut rien dire ! Être amoureux si tu veux est non seulement avoir des sentiments pour quelqu’un c'est évident, mais aussi et c'est indissociable faire un choix qui le montre ! Tu peux tuer la personne pour qui tu ressens quelque chose, c'est un meurtre et non un acte d'amour mais de haine !
Faut arrêter d’interpréter ce que je dis, je ne dis que ce que je dis, je ne vois pas a quel moment j'ai dis que les sentiments ne comptaient pas !!!!
"Nos théories sont des représentations symboliques qui jamais ne s'identifient au monde. Entre les deux, aussi raffinée que soit notre connaissance, la distance n'est jamais nulle".
Michel Paty