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Le Tour de France 2010 se termine cet après-midi ; sauf énorme surprise , Contador gagnera son 3° tour.

Le duel Contador-Schleck m'a laissé sur ma faim.

Depuis 20 ans , difficile de trouver un vainqueur qui ait marqué la course de son panache .

De 1947 à la fin des années 1980 , presque tous les vainqueurs s'étaient fait un point d'honneur à faire une longue échappée pour montrer qu'ils étaient les meilleurs : Robic , Coppi , Koblet , Bobet , Anquetil , Merckx ( le cannibale) , Hinault et bien d'autres.

Depuis environ 20 ans : qui gagne le Tour ? Celui qui a l'équipe la plus forte qui l'entraine près de l'arrivée . Regret : l'utilisation des oreillettes qui a "tué" le suspens.

Revenons à 2010 = Contador était battable , mais Schleck n'a pas encore une âme de chef . Il aurait dû attaquer dès les premiers cols ; au contraire , il a cru qu'il pouvait faire basculer le verdict sur le Tourmalet .Fatale erreur .

Il est jeune , donc tous les espoirs lui sont permis ; à condition de s'entourer d'un équipe complète ( ce qui ne fut pas le cas cette année ) et d'affirmer comme un prétendant crédible ; cette année , c'est un gamin qui a perdu bêtement le Tour.

Ne crachons pas dans la soupe : les Français se sont quand même bien comportés. Mais ce Tour m'a laissé un goût amer quant à la victoire finale.

il me semble avoir entendu qu'il n'avait pas remporté d'étape?

Il l'a même laissé gagner l'étape avec l'arrivée au Tourmalet...C'est pas beau. Enfin, c'est beau et pas beau.

Quant aux français, ils sont très bons quand ça ne sert à rien, le premier d'entre eux est genre dix neuvième au général.

Ne connaissant rien à tout cela mais quand même admiratif même du dernier vu le kilométrage parcouru et les dénivelés avalés, j'ai été surpris mais assez convaincu par un journaliste quelconque (il est quelconque parce que je ne me souviens pas de son nom) qui disait que les arrivées en première place de tel ou tel coureur était organisée et voulue par les dirigeants du tour afin de montrer les maillots des sponsors. Bref c'est plus la dope, mais la magouille.
Quant aux neutralisations de la course pour le déraillement de schleck ou autres faits similaires, je ne comprend pas bien pourquoi un coureur ne pourrait pas profiter des défaillances techniques ou physiques d'un autre pour gagner et l'attendre. Ce n'est pas du "fair play", c'est le monde des bizounours.

Aux spécialistes de la pédale de répondre si ça leur chante ....

Tout à fait d'accord avec ça, les équipes se partagent le gateau, le général pour les plus forts, les sprints pour d'autres et quelques étapes pour les derniers.

et il y a encore des gens qui se déplacent le long des routes, ben ils sont bon public

tisiphoné a écrit : et il y a encore des gens qui se déplacent le long des routes, ben ils sont bon public

Franchement, la dernière fois que j'ai du vélo, je devais avoir huit ans, mais j'aime bien regarder certaines étapes,c'est quand même du sport et on voit de beaux coins.

Par contre, c'est vrai que voir passer 180 mecs à 50 kilomètres heure devant soi, je ne comprends pas trop, sauf que c'est gratuit.

Barbapoutre a écrit : Ne connaissant rien à tout cela mais quand même admiratif même du dernier vu le kilométrage parcouru et les dénivelés avalés, j'ai été surpris mais assez convaincu par un journaliste quelconque (il est quelconque parce que je ne me souviens pas de son nom) qui disait que les arrivées en première place de tel ou tel coureur était organisée et voulue par les dirigeants du tour afin de montrer les maillots des sponsors. Bref c'est plus la dope, mais la magouille.
Quant aux neutralisations de la course pour le déraillement de schleck ou autres faits similaires, je ne comprend pas bien pourquoi un coureur ne pourrait pas profiter des défaillances techniques ou physiques d'un autre pour gagner et l'attendre. Ce n'est pas du "fair play", c'est le monde des bizounours.

Aux spécialistes de la pédale de répondre si ça leur chante ....

Tout-à-fait d'accord avec ton analyse.

Je me souviens que Géminiani disait , en parlant d'Anquetil , qu'on lui rentrait dans le chou de la première à la dernière étape.

Maintenant , ce n'est plus que l'image de marque des sponsors qui compte. Regardez les maillots des coureurs : on dirait des hommes-sandwichs

Armstrong est revenu sur le Tour pour faire de la pub pour son association contre le cancer ( même si l'idée est noble ) , mais pas pour le sport . 2010 ne fut pas le Tour de trop , mais l'année de trop pour ce vétéran.

Bien que je sois content qu'il y ait une nouvelle victoire espagnole sur le Tour, je suis assez déçu de cette édition. L'affrontement Contador-Schleck ne l'a été que sur le papier. En course ni l'un ni l'autre ne m'ont vraiment enthousiasmé. L'année dernière le duel Contador-Amstrong m'a davantage plu, avec plus de tension.
Il n'y a même pas eu un cas de dopage à se mettre sous la dent...