Notre vigilance
Posté : 27 mars 2010 07:33
Résultat, d'une recherche tout autre me conduisant à :
Voici pour mémoire trois versions françaises authentiques de Martin Niemöller (jusqu’à contre-ordre, restons prudent, trouvées ce soir sur internet), suivies de la “version Badinter”.(la version Badinter, sera intégrée par mes soins, après°Notons que la forme de ce texte semble être celle d’un poème (ou même d’un psaume ?).
Pour finir cette petite enquête, je me suis dit que ça valait le coup d’aller chercher la version originale en allemand (puisque bien que ne parlant malheureusement pas cette langue, je saurais bien reconnaître les mots : « Kommunisten » « Sozialdemokraten » et « Juden ».)
Or, surprise, on tombe tout de suite sur un site donnant plusieurs versions différentes de Niemöller (y compris en traduction anglaise), dont la première conserve la référence aux sociaux-démocrates. De quoi rester modeste ! A vous de juger. (Je donne bien entendu la référence de ce site allemand).
amicalement,
Luc Douillard
8 et 9 février 20063 versions françaises courantes
(texte presque identique, parfois résumé, typographie variable) :
===========================================a/
On ne peut s’empêcher de reprendre le mot attribué au pasteur Niemöller, qui fut l’une des figures de cette résistance : ” Quand ils ont arrêté les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste ; quand ils ont arrêté les socialistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas socialiste ; quand ils ont arrêté les juifs, je n’ai rien dit, je n’étais pas juif ; quand ils sont venus m’arrêter, il n’y avait plus personne pour protester “
b/
Dans la série “Relisons nos classiques”, ce texte de Martin Niemöller, ce pasteur protestant, arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen puis transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau, où il écrivit ces lignes que vous devez connaître…
«Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait personne pour protester.»
c/
Quand on a arrêté les communistes, je n’étais pas communiste, je n’ai rien dit ;
Quand on a arrêté les socialistes, je n’étais pas socialiste, je n’ai rien dit ;
Quand on a arrêté les Juifs, je n’étais pas Juif, je n’ai rien dit ;
Quand on est venu m’arrêter, il n’y avait plus personne pour protester.
[ Pasteur Niemöller ]« Version Badinter »
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Voici pour mémoire trois versions françaises authentiques de Martin Niemöller (jusqu’à contre-ordre, restons prudent, trouvées ce soir sur internet), suivies de la “version Badinter”.(la version Badinter, sera intégrée par mes soins, après°Notons que la forme de ce texte semble être celle d’un poème (ou même d’un psaume ?).
Pour finir cette petite enquête, je me suis dit que ça valait le coup d’aller chercher la version originale en allemand (puisque bien que ne parlant malheureusement pas cette langue, je saurais bien reconnaître les mots : « Kommunisten » « Sozialdemokraten » et « Juden ».)
Or, surprise, on tombe tout de suite sur un site donnant plusieurs versions différentes de Niemöller (y compris en traduction anglaise), dont la première conserve la référence aux sociaux-démocrates. De quoi rester modeste ! A vous de juger. (Je donne bien entendu la référence de ce site allemand).
amicalement,
Luc Douillard
8 et 9 février 20063 versions françaises courantes
(texte presque identique, parfois résumé, typographie variable) :
===========================================a/
On ne peut s’empêcher de reprendre le mot attribué au pasteur Niemöller, qui fut l’une des figures de cette résistance : ” Quand ils ont arrêté les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste ; quand ils ont arrêté les socialistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas socialiste ; quand ils ont arrêté les juifs, je n’ai rien dit, je n’étais pas juif ; quand ils sont venus m’arrêter, il n’y avait plus personne pour protester “
b/
Dans la série “Relisons nos classiques”, ce texte de Martin Niemöller, ce pasteur protestant, arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen puis transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau, où il écrivit ces lignes que vous devez connaître…
«Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait personne pour protester.»
c/
Quand on a arrêté les communistes, je n’étais pas communiste, je n’ai rien dit ;
Quand on a arrêté les socialistes, je n’étais pas socialiste, je n’ai rien dit ;
Quand on a arrêté les Juifs, je n’étais pas Juif, je n’ai rien dit ;
Quand on est venu m’arrêter, il n’y avait plus personne pour protester.
[ Pasteur Niemöller ]« Version Badinter »
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