le retour en grâce de Ben Affleck
Posté : 31 octobre 2011 10:06
Has-been hier, it boy aujourd’hui. Ainsi va Hollywood qui ne peut décidément plus se passer du réalisateur de The town.
C’est en effet un véritable retour en grâce pour Ben Affleck.
Lui que l’industrie (et pas que) avait diplômé d’un master en ringardise de la haute école de la lose ravise son jugement. Et l’intéressé de boire du petit lait à bulles.
C’est vrai qu’on avait enterré le co-auteur du surprenant (enfin, pour l’époque… Revoyez-le, ça coince) Will Hunting (1997) un peu rapidement, la faute à la sur médiatisation de sa relation avec-qui-vous-savez-du-block.
Impeccable stratégie alors adoptée par l’ex wonder boy d’Hollywood : faire le dos rond, attendre la fin de l’orage, faire preuve d’humilité, voire de distance sur soi-même, comme il l’a si bien démontré lors d’une parodie orchestrée par l’humoriste et présentateur télé Jimmy Kimmel en réponse à sa fiancée Sara Silverman.
jamais on verrait un truc pareil en France
De nouveau fréquentable, Affleck se frotte à la mise en scène dans un polar bien noir. Gone Baby Gone (2007) surprend tout le monde, box office y compris. Affectivement stabilisé (Jennifer Garner, quoi) le cinéaste / acteur embrasse sa seconde chance professionnelle aussi goulument qu’un premier flirt. Il confirme sa haute maîtrise narrative et visuelle avec The Town (2010) polar à l’ancienne avec interactions familiales comme pour transcender des enjeux dramatiques qui n’en avaient rien demandé.
Cette fois, Hollywood lui mange dans la main. Ca tombe bien, son frigo est rempli d’os à ronger. Sorti du tournage du nouveau film réalisé par Terrence Malick (dont on ignore encore le titre – et lui aussi sans doute), Affleck met actuellement en scène son prochain à lui intitulé Argo sur un scénario de George Clooney relatant une prise d’otages durant la crise iranienne de 1979.
Ensuite, il retrouvera Matt Damon et Casey Affleck autour d’un biopic sur le gangster Whitey Bulger, un caïd qui réussi l’impensable exploit d’échapper au FBI durant une cavale de 16 ans. Sans oublier les yeux doux qui lui fait la Warner pour le voir réaliser The Stands d’après Stephen King.
Un bien beau programme de loser, non?
C’est en effet un véritable retour en grâce pour Ben Affleck.
Lui que l’industrie (et pas que) avait diplômé d’un master en ringardise de la haute école de la lose ravise son jugement. Et l’intéressé de boire du petit lait à bulles.
C’est vrai qu’on avait enterré le co-auteur du surprenant (enfin, pour l’époque… Revoyez-le, ça coince) Will Hunting (1997) un peu rapidement, la faute à la sur médiatisation de sa relation avec-qui-vous-savez-du-block.
Impeccable stratégie alors adoptée par l’ex wonder boy d’Hollywood : faire le dos rond, attendre la fin de l’orage, faire preuve d’humilité, voire de distance sur soi-même, comme il l’a si bien démontré lors d’une parodie orchestrée par l’humoriste et présentateur télé Jimmy Kimmel en réponse à sa fiancée Sara Silverman.
jamais on verrait un truc pareil en France
De nouveau fréquentable, Affleck se frotte à la mise en scène dans un polar bien noir. Gone Baby Gone (2007) surprend tout le monde, box office y compris. Affectivement stabilisé (Jennifer Garner, quoi) le cinéaste / acteur embrasse sa seconde chance professionnelle aussi goulument qu’un premier flirt. Il confirme sa haute maîtrise narrative et visuelle avec The Town (2010) polar à l’ancienne avec interactions familiales comme pour transcender des enjeux dramatiques qui n’en avaient rien demandé.
Cette fois, Hollywood lui mange dans la main. Ca tombe bien, son frigo est rempli d’os à ronger. Sorti du tournage du nouveau film réalisé par Terrence Malick (dont on ignore encore le titre – et lui aussi sans doute), Affleck met actuellement en scène son prochain à lui intitulé Argo sur un scénario de George Clooney relatant une prise d’otages durant la crise iranienne de 1979.
Ensuite, il retrouvera Matt Damon et Casey Affleck autour d’un biopic sur le gangster Whitey Bulger, un caïd qui réussi l’impensable exploit d’échapper au FBI durant une cavale de 16 ans. Sans oublier les yeux doux qui lui fait la Warner pour le voir réaliser The Stands d’après Stephen King.
Un bien beau programme de loser, non?