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[Cinéma] Les vents contraires de Jalil Lespert

Posté : 17 avril 2012 20:58
par Nicolas_S
Bonsoir à tous !

J’ai eu la chance d’assister à l’avant-première du deuxième film de Jalil Lespert intitulé « Les vents contraires ». Celle-ci a eu lieu le mardi 03 avril 2012 au cinéma Vendôme de Bruxelles. Je m’y suis donc rendu accompagné de mon frère pour participer à cette soirée cinéma. Arrivés devant ce dernier, deux hôtesses nous attendaient dans le hall du bâtiment afin de nous indiquer l’endroit vers lequel nous diriger. Nous avons donc pris l’escalier dans le but de rejoindre la salle numéro 2. Elle était déjà remplie mais nous avons tout de même réussi à trouver deux places bien situées l’un à côté de l’autre. Ce n’était en effet pas le cas pour les invités arrivés encore plus tardivement. Une fois tout le monde installé, une animatrice est arrivée devant la salle et nous a présenté le réalisateur Jalil Lespert. Elle l’a interrogé sur la réalisation de son film et des raisons qui l’ont poussé à adapter le livre d’Olivier Adam au cinéma.
Le film a commencé peu avant 20h. Au début, j’étais assez gêné par les sous-titres néerlandais présents à l’écran. Je me demandais la raison de l’existence de ceux-ci car je pensais que les places avaient été offertes aux abonnés de La Libre Belgique, journal francophone. Cependant, je m’y suis relativement vite habitué. Avant de donner mon avis personnel, et pour ceux qui n’en aurait jamais entendu parler, voici le résumé officiel du film.

La vie de Paul bascule le jour où sa femme Sarah disparait subitement. Après une année de recherches infructueuses, Paul est un homme brisé, rongé par le doute et la culpabilité. Sa dernière chance est peut être de tout reprendre à zéro : déménager avec ses 2 enfants à Saint-Malo, la ville où il a grandit. Mais des rencontres inattendues vont donner à ce nouveau départ une tournure qu’il n’imaginait pas.

Dès le début du film, nous pouvons ressentir une grande montée d’émotions nous traverser le corps et l’esprit. Nous comprenons en effet rapidement la tristesse qui ronge Paul, le personnage principal joué par Benoît Magimel. Ces émotions continueront tout au long du scénario et ce, jusqu’à la fin de l’histoire. Néanmoins, il est vrai que le choix des acteurs a été très judicieusement effectué par Jalil Lespert. Ce dernier a choisi des noms tels que Isabelle Carré, Antoine Duléry, Ramzy Bédia, sans oublier notre compatriote belge très talentueux Bouli Lanners. Vous l’aurez compris, certains de ces acteurs sont généralement présents dans des comédies. Cela permet de provoquer chez le cinéphile un sourire et même parfois un rire pour ponctuer les moments de tristesse. De plus, je tiens à lever mon chapeau à deux autres acteurs très important à savoir Clément et Manon, joués respectivement par Hugo Fernandes et Cassiopée Mayance. Il s’agit bien entendu des deux enfants de Paul. Ils ont du jouer des scènes vraiment émouvantes qui, dans la vie réelle, sont insupportables et ils y arrivent avec brio. Enfin, et pour être honnête avec les lecteurs, j’ai trouvé que certaines scènes étaient légèrement trop lentes. Effectivement, j’aime quand les choses vont droit au but et rapidement. Mais cela est sans doute du à un petit défaut qu’est mon impatience.