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2 décembre, journée impériale !

Posté : 02 décembre 2012 11:24
par mordred
2 décembre 1804 : sacre de Bonaparte à Notre-Dame de Paris.
2 décembre 1805 : la Russie et l'Autriche sont écrasées à Austerlitz.

2 décembre 1851 : coup d'état du président Louis-Napoléon Bonaparte (neveu de Napoléon 1er).
2 décembre 1852 : proclamation du Second Empire. Napoléon III.

Je garde un petit faible pour Napoléon III. Il était humainement socialiste. Et son empire autoritaire a fait place à un empire démocrate durant la seconde partie du règne (1860-1870).

En mémoire aux citoyens français tombés au combat durant ces deux règnes :



Re: 2 décembre, journée impériale !

Posté : 02 décembre 2012 11:55
par Patrick_NL
un empire démocrate?? Voila un concept qu'il conviendrait de développer.

Re: 2 décembre, journée impériale !

Posté : 02 décembre 2012 16:31
par mordred
Patrick_NL a écrit : un empire démocrate ? Voila un concept qu'il conviendrait de développer.
Le Second Empire de 1860 à 1870 ? Légalisation des syndicats; élection de républicains au Parlement; liberté de la Presse... J'ai lu que l'Empereur avait sur son bureau des projets concernant le Social lors de la chute de l'Empire (retraites...)

Re: 2 décembre, journée impériale !

Posté : 02 décembre 2012 16:47
par Patrick_NL
mordred a écrit : Le Second Empire de 1860 à 1870 ? Légalisation des syndicats; élection de républicains au Parlement; liberté de la Presse... J'ai lu que l'Empereur avait sur son bureau des projets concernant le Social lors de la chute de l'Empire (retraites...)
Admettons qu'il y ait eu des avancées, cela ne fait pas de l'empire un régime démocratique et en particulier pour les peuples qui subissaient la loi de la France.

Re: 2 décembre, journée impériale !

Posté : 02 décembre 2012 16:49
par Patrick_NL
Durant la période 1852 à 1890, la presse est essentiellement asservie au pouvoir en place. Au départ dans les premières années de l'Empire, les autorités font du zèle et la presse n'est pas trop touchée, mais au fur et à mesure la répression augmente. Le gouvernement n'abandonne pas les armes et souhaite faire appliquer la loi sur le cautionnement. En 1856, Louis Lazare et Dondey-Dupré, respectivement rédacteur en chef et gérant de la Gazette municipale et imprimeur du journal, sont condamnés à trois mois de prison et 500 francs d'amende pour avoir publié un article traitant de politique sans cautionnement, c'est-à-dire de garantie contre une somme d'argent.

Le gouvernement demande aussi que chaque article soit signé afin d'éviter toute reproduction. De plus, les exigences se renforcent au lendemain de la politique italienne de Napoléon III et de l'attentat manqué de Felice Orsini. Le 14 janvier 1858, des journalistes sont alors déportés en Algérie. Même les journaux qui sont favorables au pouvoir ne sont pas épargnés par la répression; c'est le cas du Constitutionnel en 1853.