Le cheval des fosses
Posté : 10 juillet 2006 23:17
A TOUS LES AMOUREUX DU CHEVAL.
LE CHEVAL DES FOSSES.
Dans la fosse profonde, où le jour n'entre pas,
Sous la morne clarté des lampes fantastiques,
Les vieux chevaux fourbus,usés et rachitiques
Tra à à‚®nent les wagonnets, marchent à petits pas.
Par la nuit sans aurore,ils vont la tête basse,
Dans leur cerveau voilé,cherchant un souvenir,
Et dans leurs grands yeux vagues, parfois il passe
Comme des visions qu'ils ne peuvent saisir.
Ce sont de gais vallons,inondés de lumière,
Où l'on trottait rapide et les naseaux fumants.
Ce sont des champs,et des bosquets charmants.
C'est la bastide rustique,où passait la fermière.
Et quand le vieux forçat succombe sous l'effort,
Pendant qu'autour de lui, on dit regarde, il crève.
A sentir tous ses maux finir avec la mort,
Il croit qu'il s'en retourne au pays de son rêve!
Hommage à Jules Sottiaux, auteur et poète-mineur,et à Francis André, un poète paysan,un ami qui a chanté son petit notre petit coin, notre petite chevance.Jules était sans les entrailles de la terre,Francis bucheron et laboureur, entre le soc et la cognée.Quant ils chantaient leur terroir, c'était n'importe quelle terre du monde qui se mettait à palp à à‚®ter.
LE CHEVAL DES FOSSES.
Dans la fosse profonde, où le jour n'entre pas,
Sous la morne clarté des lampes fantastiques,
Les vieux chevaux fourbus,usés et rachitiques
Tra à à‚®nent les wagonnets, marchent à petits pas.
Par la nuit sans aurore,ils vont la tête basse,
Dans leur cerveau voilé,cherchant un souvenir,
Et dans leurs grands yeux vagues, parfois il passe
Comme des visions qu'ils ne peuvent saisir.
Ce sont de gais vallons,inondés de lumière,
Où l'on trottait rapide et les naseaux fumants.
Ce sont des champs,et des bosquets charmants.
C'est la bastide rustique,où passait la fermière.
Et quand le vieux forçat succombe sous l'effort,
Pendant qu'autour de lui, on dit regarde, il crève.
A sentir tous ses maux finir avec la mort,
Il croit qu'il s'en retourne au pays de son rêve!
Hommage à Jules Sottiaux, auteur et poète-mineur,et à Francis André, un poète paysan,un ami qui a chanté son petit notre petit coin, notre petite chevance.Jules était sans les entrailles de la terre,Francis bucheron et laboureur, entre le soc et la cognée.Quant ils chantaient leur terroir, c'était n'importe quelle terre du monde qui se mettait à palp à à‚®ter.