Page 1 sur 1

un peut de culture....

Posté : 08 avril 2008 17:52
par Eiaelle
..."Salaud ou Salop ?

Les deux mon général !

Et oui, pourquoi dirait-on salope pour une femme et pas salop pour un homme ?
Et bien on peut le dire !

D'après le Petit robert, salop existe bien, vient de salope et désigne un "homme dévergondé".
Attention, salaud n'a pas tout à fait le même sens puisque ce terme désigne un homme "méprisable et moralement répugnant".
Vous noterez qu'il n'y a pas de féminin à salaud ...

voili, voilou...juste un truc que je vient d'apprendre, et envie de vous faire partager....on sait jamais, lors d'un d àner ...un truc à caser...bon, bref...comme dirait Pépin.... :cool:

au plaisir...EYA...

Re: un peut de culture....

Posté : 08 avril 2008 18:10
par Stick
Eiaelle a écrit :(...)
Vous noterez qu'il n'y a pas de féminin à salaud ...
(...)
Idem pour "escroc". Guy Bedos l'avait souligné dans l'un de ses sketchs.
Dirait-on "escroque" ? "Escrotte" ?

Posté : 09 avril 2008 11:17
par traNNothing
et un peuT de culture aussi :mrgreen:

Posté : 09 avril 2008 12:02
par max56
un peu sans "t" sinon c'est le verbe pouvoir.

Posté : 09 avril 2008 12:54
par capitaine
Salauts va!! :mrgreen:

je :arrow:

Posté : 09 avril 2008 20:12
par Eiaelle
:mrgreen: :mrgreen: merci Max ... :wink: sont bon aussi en Français sur Inter...pas tous....c'est sur, mais certains...hummmm....


et bé, je continue, pas dans la culture, nan, juste comme ça pour vous faire partager ce que je viens de lire et qui m'a..... :shock: :shock: :shock:

et comme je savais pas ou le placer, ben, le voil à , le sujet...

__ Mais quel produit peut bien coûter 400 000 € le kilo ???

1 kg de plutonium aurifère ? Non
1 kg de flamme olympique libre ? Non plus
1 kg de Ponant ? Non non
1 kg de cocaïne à la poudre de diamant ? Non, non et non.....

400 000 € est le prix d'un kilo de "principe actif" contenu dans un médicament soignant certaines maladies de la peau.

Démonstration :
Un certain Michel B. va chez le pharmacien acheter une bo àte de crème prescrite par son médecin. Il débourse pour cela 73 €.
Dans cette bo àte, il y a 12 capsules.
Chaque capsule contient 0,3 gr. de pommade.
Michel B. observe que seul 0.5% de ces 0,3 gr. correspond à du principe actif, le reste étant composé d'excipient type "flotte"(que nous comptons, pour des raisons de simplification à 0€ le kg).
Il ne reste plus à Michel B. qu' à  prendre une calculette :
Si 73 € = 12 X 0,3 X 0,05 = 0.18 gr.
Alors 1kg = 1 000 gr. = (1 000 X 73) / 0,18 = 405 555 € !!!

L'histoire ne précise pas si la sécu rembourse, ni quelle est la marge prise par le labo....

voili, voilou.... :cool: j'espère que ça aura interresser quelqu'un...

EYA....

Posté : 09 avril 2008 20:39
par Stick
J'ai bossé 3 mois chez Aventis, et je confirme que je voyais passer des factures (mon rôle à l'époque consistait à les comptabiliser) dont les montants étaient hallucinants par rapport à la quantité.
Par ailleurs, certaines factures étant en Yen, le montant était 150 fois supérieur à la valeur €uro, ce qui donne le vertige les premières fois.

Posté : 16 avril 2008 23:57
par Mathieu
J'ai lu " salaude" quelque part...peut-être une tournure ironique litérraire, j'en sais rien...

Posté : 28 avril 2008 16:02
par Barbapoutre
C'est vrai que la gent féminine ne s'est pas bousculée au portillon pour féminiser salaud, mais souvent il a fallu faire des contorsions pour trouver un féminin qui sonne bien et certaines professions bien qu'investies par les femmes n'en ont toujours pas.
ingénieur
Auteur auteure
Ecrivain écrivaine
Docteur docteure (titre) , et doctoresse (fonction) pour la médecine uniquement.
Ministre ministre
Professeur
Témoin
Amateur
Conseiller municipal

.....

Enfin je n'ai aucune prétention à tout connaitre, mais il est amusant de constater qu'un homme peut être "sage-femme"

Et j'ai lu ce qui suit pour réfléchir un peu plus à ce problème...
Marina Yaguello, dans un article, "L'élargissement du capitaine Prieur", paru dans Contrastes Revue de linguistique contrastive oct. 1989, p. 73-77, mentionne la difficulté éprouvée par les journalistes qui évoquèrent en 1988 les suites de l'affaire Greenpeace à rendre compte à la fois dans une même phrase de deux données : "madame Prieur est capitaine dans l'armée française" et "elle est enceinte".

Cet agent secret de l'armée française avec le grade de capitaine, arrêtée pour espionnage par les autorités néo-zélandaises avait en effet été libérée parce qu'elle était enceinte. Le communiqué du Premier Ministre disait ceci : "Le capitaine Prieur est actuellement enceinte et l'accord prévoyait que dans ces circonstances, elle pouvait être rapatriée à Paris.". Or, compte tenu de l'impossibilité d'utiliser en langue naturelle une telle formule, tous les journaux ont développé des stratégies d'évitement et de contournement afin de ne pas la reproduire. Le Canard encha àné parle ainsi de "la capitaine Prieur" et, plus loin précise " "le" capitaine Prieur est effectivement enceinte", avec des guillemets pour le déterminant, afin d'en souligner, sinon l'impropriété, du moins la parfaite incongruité.

M. Yaguello mentionne les deux règles qui régissent le fonctionnement des formes dans de tels exemples. Lorsqu'un nom d'agent masculin désigne une femme l'accord avec un adjectif ou un participe est un accord grammatical strict qui ne peut se faire qu'au masculin : *le capitaine est enceinte et *le ministre est satisfaite sont impossibles. En revanche la reprise par un pronom personnel féminin, qui constitue un accord sémantique, est possible, à condition de ne pas se faire dans la même phrase : "le capitaine" et "elle" doivent être séparés par une frontière de phrase : Notre professeur est une dame. Elle est enceinte. Ajoutons qu'on constate sur ce point une différence de fonctionnement entre un nom qui est un vrai générique et qui autorise : une vedette comme lui gagne des millions et les noms masculins de professions ou fonctions qui interdisent de telles reprises : *un capitaine comme elle devrait bientôt prendre du galon. Il est vrai que dans la langue courante on entendra : un professeur comme elle, on n'en voit pas beaucoup ou vous avez un professeur très compréhensive.
http://www.ciep.fr/chroniq/femi/fd.htm

Re: un peut de culture....

Posté : 14 octobre 2008 17:26
par Mathieu
J'ai appris une règle toute bête hier, mais qui m'a sauvé la vie d'une honte infinie que je vous expliquerais en dernier.

Comment savoir si un adverbe (du genre courageusement, ou patiemment.) s'écrit avec 1 ou 2 "m" ?

Eh ben c'est tout bête...Quand le mot finit par nt l'adverbe dérivé prend toujours 2 "m". Donc patient-patiemment.
Et inversement s'il ne se termine pas par nt...courageux-courageusement. 1 seul "m".

Maintenant la honte qui perturba des centaines d'années sans qu'aucun prof me corrigeât (Autre règle toute bête, après "sans que" il n'y a pas de négation. On dira "J'ai frôlé la chaise sans qu'elle tombât" et non "J'ai frôlé la chaise sans qu'elle ne tombe(ou tombât) )

J'ai depuis toujours écrit le mot "évidemment" avec un seul "m"...ce qui n'a vraiment pas le même sens... :mrgreen:

"évidement, évidement, mon cher." écrivais-je tout enjoué...

Re: un peut de culture....

Posté : 14 octobre 2008 17:39
par tisiphoné
ben moi on m'avait expliqué que lorsque on entend le son ament on double le M

ex : patiemment

Re: un peut de culture....

Posté : 14 octobre 2008 17:45
par Mathieu
Peut-être qu'il y a une origine commune aux deux méthodes...mais j'en sais rien.

Re: un peut de culture....

Posté : 24 octobre 2008 21:46
par tisiphoné
oZ je veux que tu reviennes me faire des révisions .