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Bonjour tristesse me voici au rendez vous
Je suis à ta porte des larmes sur les joues
Les yeux mi-clos pour cacher mon chagrin
Ouvres moi et donne moi la main


Laisses moi entrer et déposer mon cœur
Mon âme, mes souffrances, pour quelques heures
Fais moi une place pour que je puisse me cacher
Dans tes bras à l’abri des regards indiscrets


Je veux pour quelques instants du monde m’enfuir
Laisser couler mes pleurs et m’endormir
Apaiser ce trop plein d’émotions qui me torture
Et qui laisse au fond de moi ces fragiles fêlures

J’ai mal, ne vois tu rien
Sur mon visage les traces du chagrin
Ne lis tu rien au fond de mes yeux
Cette tristesse qui m’envahit peu à peu


Je voudrais crier et je me tais
A quoi bon, à quoi cela servirait
Enfouissant au fond de moi ma peine
Je reste muette, tu oublies mes je t’aime


J’ai mal, mon regard se voile
De gris et de noir je peints ma toile
Mes sourires s’éteignent comme les lumières aux fenêtres
Pour laisser la nuit doucement apparaître.

Je regrette certaines choses que j'ai pu faire ou dire
Je n'ai qu'une envie, celle de disparaître pendant un moment
D'effacer des instants de ma mémoire, auquel j'ai honte
Je me sens comme vidée, qu'on ait arraché une partie de moi même
Je voudrais pouvoir me réveiller, penser que tout n'est qu'un cauchemar
Je voudrais ne plus penser, ne plus respirer, ne plus avancer
On m'a retiré ma pudeur, je n'ai fait que subir la douleur
Je suis prisonnière de cet acte, qui fait de moi une victime
Tout mes espoirs se sont éteints, toute mon enfance s'est envolée
malgré mes deux enfants, je ne peux que souffrir pour cette vie à jamais volée a cet être innocent
J'en veux à l'homme qui m'a humiliée, je voudrais le savoir mort
Je voudrais qu'il efface ses caresses, ses mains posées sur moi
Son souffle effleurait ma peau, ses lèvres prolongeaient mon corps
Qu'il souffre autant que j'ai pu l'être, qu'il supplie le pardon au pied de ma tombe
Qu'il pleure jusqu'à ce qu'il en crève, qu'il se détruise comme il m'a détruite.

Ma dernière larme va tomber
Comme une feuille tombe du sol pleureur
Ma dernière larme va couler
Comme le sang qui a coulé de mon cœur

Ma dernière larme va sécher
Comme la terre sèche de ton absence
Ma dernière larme va me manquer
Comme tu manques à mes silences...

Ma dernière larme est épuisée
Comme je suis épuisée de t'attendre
Ma dernière larme va t'aimer
Comme tu as aimé m'apprendre

Ma dernière larme est perdue
Comme je le suis aujourd'hui
Ma dernière larme est révolue
Comme le temps qui nous a surpris...

Ma dernière larme te connaît
Comme tu m'as connu autrefois
Ma dernière larme voulait
Ce que toi tu ne voulais pas

Ma dernière larme m'a aimé
Comme toi qui n'a jamais su ce que tu voulais
Ma dernière larme va me quitter
Comme tu l'as fait pour la retrouver

Ma dernière larme va couler
Comme le sang qui a coulé de mon cœur
Ma dernière larme va t'oublier
Comme tu l'as fait pour trouver ton bonheur...

La chaleur de tes propos
La flamme dans tes réponses
Le jeu de la découverte
Des désirs secrets de l’autre

L’attente de leur concrétisation
Est à la fois torture et délice
Quand arrêterons-nous le supplice ?
Quand vivrons-nous cette bénédiction ?

Je te veux tout entier soumis à mon désir
Je te veux tout entier soumis à mes délires
Je veux que tu partages mes soupirs
Je veux que tu sois la source d’élixir

Je me veux languissante à tes baisers
Je me veux offrande à tes idées
Je veux être la source enfin trouvée
De tes rêves secrets jamais réalisés

De petits mots d'amours enrobés de velours
Un poème de cœur à l'arôme des fleurs
Il m'arrive parfois sans trop savoir pourquoi
De penser qu'on raconte mon histoire à moi

Mais rien ne peut changer qu'au creux de mes pensées
De te redire je t'aime sans attendre à demain
Faut-il croire que l'amour dont dieu nous a unis
Ne pourrais se d'écrire sur une mélodie ?

Ce que mon cœur te dit il le dit devant lui
Dans la vie on a besoin de rêves
Quelques moments de trêve
Pour rattraper l'amour perdu

Et soudain sur un air romantique
Une chanson nous pique
Pour mieux vivre nos lendemains
Ce n'est pas un discours qui engendre l'amour

Il y'en a qui séduisent d'autres qui électrisent
Un amour qui s'en va un amour qui revient
Tout dépend vers quelle note conduit le refrain
Toi tu vis dans mon cœur car ta note est meilleure

Dans la vie on a besoin de rêves
Quelques moments de trêve
Pour rattraper l'amour perdu
Et soudain sur un air romantique
Une chanson nous pique
Pour mieux vivre nos lendemains

Tour à tour, femme ou mère,
Accommodante ou contraire,
Unique, diversifiée,
Simple femme ou une fée,
Amoureuse de la Vie,
Amoureuse d'autrui,
Même quand le désespoir
Me fait tout voir en noir.
Passionnée et entière,
J'ai fichu caractère,
Mais je peux être douceur
A qui sait prendre mon cœur.
Je désire pleinement vivre
Et pas seulement survivre.
J'ai besoin de plaisirs
Pour ne pas dépérir.
Qui pourra me combler?
Qui pourra m'accepter
Telle que je suis maintenant
Et non souvenir d'antan?
Toi, peut-être tu pourras
M'accueillir dans tes bras
Et faire briller ainsi
Le soleil dans ma vie.
Que les moments d'orage,
Que les derniers outrages,
Par cette superbe envie
De continuer nos vies
Soient bannis à jamais
De ce "Nous" imparfait.
Nous pouvons, Toi comme Moi
Décider d'être rois
Et gouverner nos vies
Au gré de nos envies
Sans pour autant, je pense
Mettre fin à notre danse.
Dans cet étrange ballet
Nous pourrons coexister
Mais sans interférer
Dans nos jardins secrets.
Tu ne seras plus mon Tout,
Je resterai debout
En ton absence, crois-moi
Je t'aimerai mieux comme ça
Que d'attendre que tu m'aimes
Et m'écrives des poèmes.
J'ai retrouvé la source
De mes secrètes ressources.
Les poèmes, j'en écris
L'amour en sort béni.
Tu bénéficieras
De ce tout nouveau Moi.

il ne sont pas de moi mais d dune amie en belgique qui se nomme ingrid.
je vous en fairais partagé dautres si sela convient a tout le monde merci .

amicalement Doums .

Doum's,mon frère,on va changer de prod.

Doums, je viens juste de lire ces trés beaux textes. Dis à Ingrid que ses textes parlent à nos coeurs.

J'ai bien aimé. Pas super innovant mais c'est quand même bien écrit (en oubliant quelques césures à l'hémistiche mal foutues, des fois on s'est pas bien si on doit prononcer " larme de" en 3pieds ou en 2 (larm' de). J'sais bien que ce sont des règles à la con mais quand on s'met à faire du 12 pieds c'est dans l'idée de créer une certaine sonorité ^o^)

Les surréalistes ont fait éclater les règles classiques de la versification, Sov Strochnis... ceci dit, bien que certains passages m'aient touchée par leur sincérité, les complaintes autocentrées ne sont pas mon truc, car je ne me sens portée que par l'universalité des sentiments et de la condition humaine ... et surtout par leur transmission via un imaginaire aussi poétique que créatif, que je ne décèle pas dans les poèmes d'Ingrid ... mais je peux me tromper ...

constance a écrit :Les surréalistes ont fait éclater les règles classiques de la versification, Sov Strochnis... ceci dit, bien que certains passages m'aient touchée par leur sincérité, les complaintes autocentrées ne sont pas mon truc, car je ne me sens portée que par l'universalité des sentiments et de la condition humaine ... et surtout par leur transmission via un imaginaire aussi poétique que créatif, que je ne décèle pas dans les poèmes d'Ingrid ... mais je peux me tromper ...

Je faisais surtout allusion au fait que parfois les styles de la versification se mêlent et c'est des plus déroutant sans que ça n'avantage le texte. Le chaos, le désordre, l'éclatement des règles: pas de problème. Mais que ce soit fait non par manque de maîtrise de style mais à dessein de valoriser le sens des mots.

:oops: Perso je ne connais pas Ingrid et je trouve un peu dur et trop scolaire ce que Constance a dit...Je n'y connais rien en pieds de vers, s'ils doivent faire 20cm comme tous bons vers qui se respectent, ce que j'ai lu, il m'a semblé que c'était une jeune femme qui parlait de vécu avec SES mots à elle...
A-t'elle appris toutes ces foutaises de pieds ? je m'en fiche, elle a écrit avec ses tripes et pour moi, bien que tous ne m'aient pas touchés, c'est le plus important.

Je pense m'être mal exprimée, Mum ... car, au contraire, je me moque que les règles classiques soient respectées ou non d'ailleurs, nombre de poèmes que je place, n'entrent pas dans le carcan de ces règles