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Bonjour tout le monde!

Patrick McGoohan, acteur vedette de la série télévisée
Le Prisonnier, est mort à l'âge de 80 ans à Los Angeles des suites d'une maladie…Il avait incarné le « Numéro 6 » dans la série télévisée britannique des années 1960, qui raconte l'histoire d'un ancien agent secret retenu captif dans un « village » dont il cherche constamment à s'évader.

COMMENTAIRE D’OSCAR :

Beaucoup se demande la signification symbolique réelle de l’œuvre de Patrick McGoohan…
Une chose est enfin sur, il y a une similitude de pensé philosophique avec l’œuvre du génial metteur en scène Stanley Kubrick…

Comme si c’est deux grands réalisateurs avaient approchés de près, d'extraordinaires
vérités sur le destin de l'humanité.

Je ne dis pas cela au hasard.
Visuellement, les passages sont troublants de convergences …
(Les singes, le monolithe noir, la boule blanche, des décors circulaires, l’ordinateur centrale, les chiffres et puis les nombreux sous entendus dans les dialogues)

De Kubrick à McGoohan :
« Il y a un mystère caché dans leurs œuvres réciproques ! »

La complexité n’est pas toujours décryptable au premier abord, il faut passer du temps pour la comprendre. (Comme un tableau )
L’intrigue est à plusieurs étages de lecture.
(PEUT-ETRE un des grands mystères de l’humanité.)

J’ai une idée, toute personnelle, mais il n’est pas question de vous renseigner…
Chacun sa démarche et sa quête pour trouver SA VERITE…

Tel était sans doute la dernière volonté de Patrick McGoohan.
Un prisonnier hors du commun.

Sa nouvelle évasion et destination reste inconnues, mais il sera toujours présent dans ma mémoire comme le symbole de la liberté face à l’adversité des hommes et de la mécanique de chiffres.
oscar

L’écrivain anglais George Orwell, qui avait décrit dans un livre retentissant « 1984 ».
Les dérives totalitaires d’un état qui voulait tout surveiller, tout contrôler.

Le village fonctionne sur le même principe.
Ce qui est inattendu: " les prisonniers qui sont-ils vraiment ?....
D’où viennent-ils ?"

Puis notre numéro 6 sait beaucoup de chose.
Aurait-il approché de trop près le « Grand secret ? ».

Le héros de la série visiblement est allergique, à toute autorité douteuse, qui pratique l’obscurantisme comme première idéologie.

Une magnifique tirade du début de McGoohan, je site :
« Je ne veux pas être fiché, estampillé, contrôlé !
Je ne suis pas un numéro !...Je suis un homme libre ! »

Remarquable revendication humaine des droits de l’homme.

« Au faites !... Avez- vous l’impression d’être vraiment libre, vous les membres du forum ? »

Oui, le numéro 6 est dans un placard d’un étrange village, pour ne pas perturber le secteur qu’il fréquentait avant.

Comme d’autres qui sont placardisés dans les entreprises où à leur domicile.
Certains hommes politiques doivent rester sur des îles d’outre mer, afin de ne plus faire de vagues médiatiques en révélant des combines scabreuses des affaires d’Etat.

La Bibliothèque de François Mitterrand :
TOUR DES TEMPS - TOUR DES LOIS - TOUR DES NOMBRES -
TOUR DES LETTRES...Vaste programme de réferences.

Certains mathématiciens sont devenus schizophrènes en pratiquant leur disciple favori…
Voici, ce que j’ai relevé dans un livre à propos des chiffres et leur représentation symbolique.
Le1=la vie…
Le 2=l’espèce…
Le 3= l’histoire…
Le 4=la fatalité…
Le 5=l’environnement…
Le 6= l’intelligence (notre prisonnier à une intelligence hors norme comme un super doué ?)…
Le 7= l’instinct
Le 8= l’intérêt personnel…
Le 9= les maladies…
Le 10=le stress...
Le 11=la personnalité …
Le 15=le masculin et le féminin…
Le 16= la mémoire (sur 16 pions pour jouer aux échecs)
Le 17= la mort (comme la libération du numéro 6 dans le 17 épisodes et fin de la série.)

EVIDEMMENT LE SYMBOLE CHIFFRES NE VEUT RIEN DIRE, MAIS C’EST UN OUTIL POUR CONCEVOIR UNE HYPOTHESE.

Progressivement, la vision cauchemardesque de Big Brother se réalise dans notre vie réelle.
« Des écrans, des caméras partout de surveillances, dans les transports, les rues, centres commerciaux, etc….
Grâce, votre portable où carte bleue, les services spécialisés de leurs fauteuils sont en mesures, de vous suivre dans tous vos déplacements à la trace.

Puis, vous avez un organisme très efficace Américain, la NSA :
« Qui surveille en permanence tous les réseaux mondiaux de télécommunications ! »

« Nous sommes tous potentiellement des prisonniers, comme le célèbre numéro 6, mais notre l’île est ronde et elle tourne sur elle-même…
Et pas moyen de s’y échapper, à moins de jouer le numéro sortant le 17 »
oscar

Bonsoir tout le monde!

La série du prisonnier était-elle sérieuse ?

Non !... Il y avait ce coté baroque indéfinissable des personnages, même dans les petits rôles des étranges
villageois comme s’ils étaient venu d’ailleurs d’une autre planète.

Puis le Barnum des protocoles des geôliers a moitié matons et infirmiers psychiatriques.

Pour avoir travaillé dans ce milieu, je peux dire qu’il y a une véritable similitude.

L’univers de la série est déroutant, mais pas absurde.

On pourrait relancer le débat sur le numéro UN qui est-il ?
Et la psychologie des numéros 2, que j’aime autant que le prisonnier.

Comme le disait assez souvent Patrick McGoohan : « c’est une mascarade ! »

Oui le monde est bien une mascarade…

Où, beaucoups d'individus portent le masque de la posture de la bien séance,
afin de crée l’illusion qu’ils sont consensuel dans le convenu social.
oscar

???
merci pour l'info ! personne en a parlé :roll:

Désolé pour le doublon

"Le Prisonnier" a longtemps été une de mes séries cultes, jusqu'à ce que je vois la fin.

Les premiers épisodes sont des chefs d'oeuvre: "L'arrivée", "Many happy returns/le retour", "Le carillon de Big Ben", "L'enterrement", "Echec et mat".

Hélas, "Le dénouement" est un épisode surréaliste et complètement abcons. Avec sa fin "pied de nez", mc Goohan a tout gâché.