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Ne pas souffrir du manque d'amour ?

Posté : 13 janvier 2015 09:17
par Coq6
Ne pas souffrir du manque d'amour ? Je dis pas que j'en souffre pas jamais, mais je me suis fais une raison et ça me soulage beaucoup. Et vous ?

Re: Ne pas souffrir du manque d'amour ?

Posté : 13 janvier 2015 09:21
par Jarod1
Ce dont je suis convaincu, c'est que la passion amoureuse est une belle source d'emmerdements.

Je pense qu'on est bien plus tranquille sans.

Bon, à condition de tirer un coup de temps en temps quand même ! :lol:

Re: Ne pas souffrir du manque d'amour ?

Posté : 13 janvier 2015 09:27
par Coq6
Jarod1 a écrit : Ce dont je suis convaincu, c'est que la passion amoureuse est une belle source d'emmerdements.

Je pense qu'on est bien plus tranquille sans.

Bon, à condition de tirer un coup de temps en temps quand même ! :lol:
Ah l'amour passionnel c'est dévastateur. Ca rend fou, jaloux, ça pousse au suicide. j'en veux plus.

Re: Ne pas souffrir du manque d'amour ?

Posté : 09 mars 2015 18:13
par crepenutella
Par définition on ne peut que souffrir d'un manque. Si nous expérimentons un manque c'est que notre intégrité a été rompu, il est normal de vouloir combler ce manque afin de retrouver une forme de complétude; mais dans les faits c'est un peu une course sans fin. Le désir d'être aimé est un désir comme les autres, il n'engendre que des assouvissements passagers et imparfaits.

En un sens, je pense qu'il est tout à fait possible de cesser de souffrir de l’inassouvissement de nos désirs. Mais pour cela il faut aller chercher du côté des différentes spiritualités qui ont traité la question souvent de manière intéressante, et qui ont tenté de trouver des pistes. Le bouddhisme, le christianisme apporte quelques réponses. Assez diverses néanmoins puisque le christianismes comble se manque par un amour plus grand, celui de Dieu, alors que les Bouddhistes considère que le simple fait de ressentir un "manque" est la preuve d'une vue erroné de notre propre individualité. En effet ils considèrent que nous ne sommes pas une individualité, mais une sommes de causes et conséquences liée à l'ensemble de ce qui existe. Par conséquent, prendre conscience de l'unité de toute chose, et de notre appartenance à ce "tout", au sein de cette immense système d’interrelation, conduit à ne plus nous envisager comme une totalité expérimentant un manque, mais comme une partie composite d'une composition infiniment vaste, il n'y a donc pas de manque fondamentale, et notre ressenti ne viens que de nos propres illusions...la plus grande étant l'égo.
Ou alors il y a la branlette :XD:

Re: Ne pas souffrir du manque d'amour ?

Posté : 09 mars 2015 18:22
par durdur1
crepenutella a écrit : Par définition on ne peut que souffrir d'un manque. Si nous expérimentons un manque c'est que notre intégrité a été rompu, il est normal de vouloir combler ce manque afin de retrouver une forme de complétude; mais dans les faits c'est un peu une course sans fin. Le désir d'être aimé est un désir comme les autres, il n'engendre que des assouvissements passagers et imparfaits.

En un sens, je pense qu'il est tout à fait possible de cesser de souffrir de l’inassouvissement de nos désirs. Mais pour cela il faut aller chercher du côté des différentes spiritualités qui ont traité la question souvent de manière intéressante, et qui ont tenté de trouver des pistes. Le bouddhisme, le christianisme apporte quelques réponses. Assez diverses néanmoins puisque le christianismes comble se manque par un amour plus grand, celui de Dieu, alors que les Bouddhistes considère que le simple fait de ressentir un "manque" est la preuve d'une vue erroné de notre propre individualité. En effet ils considèrent que nous ne sommes pas une individualité, mais une sommes de causes et conséquences liée à l'ensemble de ce qui existe. Par conséquent, prendre conscience de l'unité de toute chose, et de notre appartenance à ce "tout", au sein de cette immense système d’interrelation, conduit à ne plus nous envisager comme une totalité expérimentant un manque, mais comme une partie composite d'une composition infiniment vaste, il n'y a donc pas de manque fondamentale, et notre ressenti ne viens que de nos propres illusions...la plus grande étant l'égo.
Ou alors il y a la branlette :XD:
Bon amen :content36 :content36 :content36