Forum-Actualite.com • Débats Politiques

Je le dis parce que, pour une fois, j'en ai marre d'être seul.

Je me sens fatigay dans mon errance, et je ne suis pas prêt de me poser (ni professionnellement, ni amoureusement).

Fatigué de toujours vivre à cent à l'heure, de brûler ma vie comme un cigare.

Après les accidents et les délires, qu'est-ce que je vais encore expérimenter. J'attends un suicide passif, je crois.

Personne , regarde le choix de l'emplacement de ton post , tu l' as mis en section Coeur , c'est révélateur je pense de ce qui manque à ta "solitude "
après que tu t'y refuses , que tu penses ne pas y être prêt c'est autre chose !
mais ça prévient pas non plus et puis quelle expérience te donnerait le sentiment d'être plus en vie que lorsqu' on te perfore l'estomac , te broie les tripes et te retourne le coeur ?

Facile à dire,

je suis trop esthète et exigeant - et puis gay, c'est pas toujours facile à trouver, surtout par ici.

Et je ne voudrais pas me faire penser à un chasseur.

Moi aussi je me sens fatigué. Mais je suis exigeant aussi; pas physiquement ni intelligemment. Mais qu'elle ait la douceur naturelle afin de me mettre en confiance (Voilà qui est rare). Peut-être une psychologue ou un truc du genre.

PS: Freud dirait que j'ai besoin d'une maman, mais je l'emmerde.

Ozmaestro a écrit :Moi aussi je me sens fatigué. Mais je suis exigeant aussi; pas physiquement ni intelligemment. Mais qu'elle ait la douceur naturelle afin de me mettre en confiance (Voilà qui est rare). Peut-être une psychologue ou un truc du genre.

PS: Freud dirait que j'ai besoin d'une maman, mais je l'emmerde.

Non non, tu as besoin d'un substitut maternel, c'est encore différent. Tu as besoin d'un objet qui assure une fonction de contenance : un pan de mur, une peluche, une femme ?

Putain, avec mes discours, c'est normal que je fasse fuir tous les petits amis potentiels.

Une femme peluche ça m' irait bien. Ce serait sa seule fonction.

ça marche pour les hommes ???

parce que je crois bien que mon pan de mur s' effrite .....

fichu salpetre, tel l'humidité insidueuse, la solitude est un choix ou une fatalité, l'accepter et la comprendre c'est commencer à la dominer

J'ai des périodes, comme ça, mais ça passe en un soir. J'ai déjà repris du boil de la pêêêeete.


Je vais vous en raconter une bonne qui a bien plus de cachet par oral :

c'est un type qui se fait une chèvre :

- Mêêêêeeee !
- Y a pas de mais !!

Il vaut mieux etre seul et nuire à personne qu'avec quelqu'un, risquer de souffrir, ou de rendre malheureuse l'autre personne!

Oui enfin c'est comme manger une viande pourrie ou crever la dalle, dans l'un tu dégobilles et t'as le ventre aussi creux qu'en crevant la dalle de la deuxième option...ce qui, non sans un air de malice, revient au même.

Et pourtant il faut manger pour vivre.

Non cette métaphore n'est pas tiré de récits barbares

Arrêtons un peu avec cette expression populaire "Mieux être seul que mal accompagné" puisqu'elle me semble d'une évidence assez exagérée.

L'important c'est de croire en l'éternel retour, l'éternel renouveau; ne pas baisser les bras, et toujours offrir à celle (ou celui) qu'on espère acquérir dans notre cœur un visage neuf et lavé de toutes déceptions. Pas besoin de prendre la mine grave des jours nostalgiques pour montrer à la personne que cheminer jusqu'à elle fut laborieux. Parc'que c'est pas ça qui augmentera les chances de la garder.

L'éternel retour n'a rien à voir avec l'éternel renouveau, si je puis me permettre.

Dans le premier cas, il s'agit de répétition. Dans le second, il s'agit de reprise. Moi, bien sûr, je suis plus attaché au second (Kierkegaard, Lacan). En plus, elle bénéficie d'une dimension théâtrale, scénique, spectaculaire.

Croire en l'éternel retour c'est croire en la répétition de choses désagréables, et l'éternel renouveau pour le nouveau bien sûr. Parc'que même si tu t'offres neuf, et que tu crois au renouveau...faut pas nier que les choses désagréables peuvent revenir ( et les moins désagréables aussi )

Mais tu fais bien de souligner que ça n'a rien à voir.

Sinon, pour revenir au sujet, j'ai été mal accompagné. Et c'était mieux que seul quand je ne me supportais pas.

Après, maintenant, je supporte la solitude parce que je me supporte. Composer avec la solitude, c'est toujours composer avec. D'autant que même solito sac-au-dos en Bolivie, je rencontre des centaines de personnes et ce n'est, finalement, pas si solitaire. Celà dit, c'est parfois fatiguant, je l'avoue, de toujours partir ou voir partir. Faut digérer la perte.

euh...ça ne me regarde en rien mais si tu posais ton sac à dos et quittait les Andes ?