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Le 27 avril prochain, Bruxelles va adopter un réglement européen qui autorisera le coupage du vin blanc avec du vin rouge afin d'obtenir du vin rosé.
C'est une véritable honte pour le produit, un camouflet pour nos viticulteurs et une énorme tromperie pour le consommateur.
Encore une fois, après les fromages au lait cru ou le chocolat pur cacao, Bruxelles ouvre largement la porte aux affairistes et magouilleurs en tous genres.
On veut absolument favoriser les groupes de négociants, voir des sociétés étrangères, non productrices, à fabriquer cet ersatz en frelatant de mauvais vins blancs avec quelques gouttes de rouge parcequ'ils se vendent mieux car moins chers.
Les vrais rosés, sont en fait des vins rouges. Leur élaboration nécessite un véritable savoir-faire ( terroir, technique, cépages, chartre ) qui doit être reconnu et respecté.
A une époque où l'on commence à prendre conscience qu'il est important, pour le bon goût et la santé, de revenir à des produits les plus naturels possibles, nos chers députés européens ( surtout ceux du Nord ) n'ont de cesse que de démanteler tout notre patrimoine agro-alimentaire.
Toutes ces nouvelles réglementations ne sont pas élaborées pour le bonheur ou la santé du consommateur mais uniquement pour permettre à certains producteurs ( même des groupes français ) de réaliser encore plus de profit.
Jaloux de ne pas posséder nos terroirs, nos produits et nos techniques ancestrales, ils passent par la loi.
Dans son ensemble, l'Europe est en surproduction alimentaire ou tout au moins en autosuffisance, si l'on ne tient compte que des productions de qualité.
Bruxelles réglemente limitativement la consommation de certains produits ( vins, sucre, sel, gras ... )
Mais dans la même période Bruxelles autorise la fabrication, en dépassement des cotas, de produits trafiqués et dépense notre argent en campagnes publicitaires hypocrites pour nous informer des dangers de la consommation de ces aliments.
La formule : Hachetez beaucoup mais ne manger que modérément.

Nos AOC devraient permettre de bloquer cette hérésie.enfin en théorie.la charte et la norme sont le repère du consommateur.
le reste permettra d'écouler les stock et de mélanger des faux vins destinés a l'export.
mais bon bruxelles,c'est du grand n'importe quoi.on a voté pour,maintenant,dégustons.

Fonck1 a écrit : Nos AOC devraient permettre de bloquer cette hérésie.enfin en théorie.la charte et la norme sont le repère du consommateur.
le reste permettra d'écouler les stock et de mélanger des faux vins destinés a l'export.
mais bon bruxelles,c'est du grand n'importe quoi.on a voté pour,maintenant,dégustons.

donc le Cassis et le Bandol ne devraient pas être touchés ? les autres rosés AOC aussi , bon je parle que de ce que je consomme :oops:

trinity a écrit : donc le Cassis et le Bandol ne devraient pas être touchés ? les autres rosés AOC aussi , bon je parle que de ce que je consomme :oops:

un vin mélangé de cette manière ne pourra être AOC,ni même vin de pays je pense!! si des couillons en Europe veulent en boire,qu'ils se fassent plaisir!

Les français boivent encore di vin, dieu merci, mais sans goût ni culture.
Les jeunes générations ( pour la plupart ) naviguent entre bière, vins, coca et alcool fort et boivent plus pour l'ivresse que pour le plaisir et le goût.
Comme bien des produits aujourd'hui, le vin est formeté, le goût mondialisé, ni trop de ceci, ni trop de cela. Les techniques modernes sont passées par là.
Bien des vins étrangers élevés par des oenologues européens ( Jai rencontré des suisses, français et allemands qui travaillaient dans d'énormes coopératives en Californie, Afrique de Sud, Australie, N.Zélande et Chili ) valent les vins européens à moindre coût. Et l'on sait que le prix oriente souvent l'achat.
Je pense que la production de rosés est typique des bords de la Méditerrannée ( France, Espagne, Italie, Afrique du Nord ).
Les ventes de rosés sont les plus en augmentation car les plus appréciés des femmes et jeunes femmes. Donc un négociant hollandais ou allemand pourra "fabriquer" du rosé pour l'export au détriment de nos vins de qualité et sans que la client ne fasse la différence.
Il n'y a que le goût et le prix qui intéressent les gens maintenant. Un américain basique se moque de savoir que le roquefort est le fromage des rois s'il n'est pas à son goût et bien plus cher que le cheddar au goût de savon qu'il affectionne. Un japonais ou un chinois boit tout aussi facilement une imitation de Bordeaux ou de Bourgogne venant du Chili ou d'un Codorniou espagnol à la place de notre Champagne, qu'un anglais se régale de spanish Chablis.
Je suis au regret de dire que tous les labels, médailles et autres distinctions très prisées du marché français n'ont que très peu d'influence sur les ventes.
C'est juste bon pour flatter notre amour propre franchouillard. Bien au contraire, c'est souvent un frein vu que le prix est en conséquence.
Nous parlons tous d'AOC, IGP, Label rouge ... mais nous achetons au meilleur prix dans les super marchés.
Nous achetons tous du foie gras label "sud-ouest" alors qu'une bonne partie est produite en Hongrie, Roumanie ou Israël.
Nous achetons tous des escargots label "Bourgogne" alors qu'ils proviennent pour la plupart de Chine ou de Turquie.

Pour ma part Fonck, je n'accuse pas Bruxelles de tous les maux car c'est le lieu d'expression nécessaire aux peuples européens qui ont décidés de vivre ensemble. Je déplore tout simplement le travail des députés qui ne s'occupent que de politique business en cédant aux consignes de leur parti ou aux diktats de leur groupe européen, sans se préoccuper des intêrets de leur pays et de leurs concitoyens.

MICHEL31 a écrit :
Les jeunes générations ( pour la plupart ) naviguent entre bière, vins, coca et alcool fort et boivent plus pour l'ivresse que pour le plaisir et le goût.

Toutes les générations d'ados sont passées par la,aujourd'hui comme hier.
par contre je peux te dire une chose,c'est que tu te trompes sur le fait qu'ils ne connaissent rien au vin,puis je pense que tout s'apprend avec le temps,se bonifie.
crois moi qu'ils en boivent,et pas que du mauvais

Salut Fonck,

Je n'avais pas imaginé te classer chez les ados car je pense que tu n'en as plus l'âge.
J'ai cru deviner que tu aimes le vin et le bon vin mais je ne peux te considérer comme un symbole de cette jeunesse.
Il te sera difficle d'évoquer la période de ma jeunesse que tu n'as pas connue.
Dans les années 50 d'après guerre, nous n'avions pas les moyens des ados d'aujourd'hui ni l'autorisation de traîner dans les bistrots.
Je suis originaire d'une région que tu connais bien et je peux t'assurer que dans les villages, les comportements n'avaient rien à voir avec ceux d'aujourd'hui.
Les femmes étaient à la maison ( pas encore au bureau ou à l'usine ) et les hommes au sortir de leurs vignes n'allaient au café qu'avant manger pour boire un jaune. Du vin, ils en avaient plein les caves et même s'il était médiocre, ils n'achetaient pas du vin "bouché" hors de prix. Pas de Bordeaux, pas de Bourgogne, ils buvaient leur piquette qui ne prenait de la valeur, par la suite, qu'après avoir été mariée avec un vin corsé d'Algérie.
Pas de super marchés pour s'approvisionner en direct et en cachette.
Pas d'accés aux alcools forts. Ce n'est qu'avec l'avénement de la classe moyenne et d el'augmentation du pouvoir d'achat que la culture sociale du vin s'est développée.
Je t'accorde bien volontier que le temps bonifie toute chose et donc le goût de notre jeunesse pour les bons produits.
Mais il ne suffit pas d'acheter et de boire des bouteilles de grands prix pour s'y connaître en vin.
Penses-tu qu'un américain, un russe ou un chinois, dont ce n'est pas la culture, deviendra un connaisseur uniquement parcequ'il a les moyens de s'acheter des flacons de prestige ? Je ne le pense pas. Comme je ne serai jamais un expert en bourbon ou en saké.
Je léve mon verre à ta santé.

MICHEL31 a écrit :
Mais il ne suffit pas d'acheter et de boire des bouteilles de grands prix pour s'y connaître en vin.
Penses-tu qu'un américain, un russe ou un chinois, dont ce n'est pas la culture, deviendra un connaisseur uniquement parcequ'il a les moyens de s'acheter des flacons de prestige ? Je ne le pense pas. Comme je ne serai jamais un expert en bourbon ou en saké.
Je léve mon verre à ta santé.

hello michel,

c'est vrai,ce n'est pas une question de prix,mais de gout.avant de copnnaissance.enfinnle prix te garantie souvent la qualité,quoiqu'il en soit.la piquette se vends pas 20 euros la bouteille.
concernant les étrangers qui boivent notre vin,crois moi qu'ils s'y connaissent plus que tu ne le penses,il y a même une maxime,mais je n'en suis plus sur je l'ai oubliée:
c'est en russie que l'on trouve le plus de grand crus français....ou les meilleurs crus de france,je ne me rappelles plus
je te rappelle aussi que parker(d'ailleurs je n'ai jamais compris pourquoi????) est américain,pas français!

je lève un petit rosé en vrac de bonne facture

Fonck1 a écrit : hello michel,

c'est vrai,ce n'est pas une question de prix,mais de gout.avant de copnnaissance.enfinnle prix te garantie souvent la qualité,quoiqu'il en soit.la piquette se vends pas 20 euros la bouteille.
concernant les étrangers qui boivent notre vin,crois moi qu'ils s'y connaissent plus que tu ne le penses,il y a même une maxime,mais je n'en suis plus sur je l'ai oubliée:
c'est en russie que l'on trouve le plus de grand crus français....ou les meilleurs crus de france,je ne me rappelles plus
je te rappelle aussi que parker(d'ailleurs je n'ai jamais compris pourquoi????) est américain,pas français!

je lève un petit rosé en vrac de bonne facture

Je suis bien d'accord avec toi, je connais personnellement 2 anglais, 3 allemands et 1 hollandais qui connaissent le vignoble français bien mieux que moi et qui sont des consommateurs avisés. Ils ne se contentent pas de faire leurs achats en grandes surfaces, ils courent la campagne et visitent les petits producteurs, ils ont la chance de pratiquer couramment notre langue.
Je sais que Parker est américain et je pense qu'il ne le doit qu'à ses parents. Par contre même si je lui reconnais un certain talent ( surtout pour le business car il fait le pluie et le beau temps sur le marché mondial ) je ne peux pas le considérer comme représentatif du consommateur nord-américain moyen.
Je parlais d'américains ou de russes au sens très général et je sais qu'il y a toujours des exceptions.
Santé, amateur du jus de treille et disciple de Bacchus.