les universités d'été du FN à Nice
Posté : 10 septembre 2011 14:30
Pour le président d'honneur du Front national, qui ouvrait ce samedi l'université d'été de son parti, sa fille est la seule "voie de salut" en 2012.
Le président d'honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, a ouvert samedi matin les "Journées d'été Marine Le Pen", à Nice, sous les ovations de quelques centaines de personnes, en appelant à la mobilisation pour sa fille, seule "voie de salut" en 2012.
"Il n'est qu'une voie de salut, c'est l'élection de la candidate de la nation et du peuple, Marine Le Pen, présidente du Front national", a lancé celui qui a présidé le parti pendant près de 40 ans avant de passer la main à sa fille en janvier dernier.
"Nous avons à nos côtés le peuple français, révolté par les scandales, ruiné par les politiciens, trompé par les mensonges, et aussi sa jeunesse, flouée par la dette, humiliée par illettrisme et le chômage", a-t-il promis, prononçant son discours d'ouverture devant un gigantesque écran bleu-blanc-rouge, dans une salle du Palais des Congrès (Acropolis) encore un peu dégarnie.
En 2012, "le 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc (...) sera aussi celui de l'an 1, de la France ressuscitée... vive Marine, vive le Front national, vive la France", a-t-il conclu, sous les acclamations.
Peu avant, Marine Le Pen, classée troisième dans les sondages pour la présidentielle, avait fait son entrée, sous les cris de "Marine présidente" et avec l'Ave Maria comme fond musical. Elle doit clore la manifestation dimanche par un discours à 15 heures.
Lorsque Jean-Marie Le Pen est monté sur l'estrade, elle s'est éclipsée de la salle en applaudissant son père à tout rompre.
Dans son discours, le président d'honneur du FN, 83 ans, a dénoncé "l'immigration massive", le "poids de la dette", "l'insécurité", le "chômage".
"Pendant 30 ans, les socialo-communistes et l'UMP ont alterné au pouvoir, ce sont eux qui ont creusé le gouffre de la dette. Le PS et l'UMP sont les co-princes de la décadence", a-t-il ironisé.
Les "Journées d'été Marine Le Pen" se poursuivaient samedi matin par une conférence de son rival malheureux à la présidence, le député européen Bruno Gollnisch, sur "l'affaiblissement de la démocratie".