La contre attaque de l'UMP.
Posté : 19 octobre 2011 07:43
Source:Libération.
Un mois et demi à ronger leur frein tandis que les candidats à la primaire trustaient les médias... Forcément, les responsables UMP ont hâte de retrouver de la voix. Et tenter de faire entendre une autre musique. La droite a donc convié le banc et l'arrière banc de ses "personnalités" pour une convention, ce mardi à Paris, sur le «grand malentendu» du projet PS. Pendant plus de deux heures, une quarantaine de responsables de l'UMP, dont une quinzaine de ministres, se sont donc succédé à la tribune pour des interventions de trois minutes. Un stand-up assis, histoire ne pas gêner les caméras (la réunion était retransmise en différée sur LCP). Parmi eux: Claude Guéant, Roselyne Bachelot, Xavier Bertrand, Benoist Apparu, Bruno Le Maire, Luc Chatel, Nadine Morano, Jeannette Bougrab...
A l'arrivée, un happening quelque peu éclipsé par l'actualité du jour (la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit). Et une scénographie qui n'était pas sans rappeler une tentative (plutôt drôle) de remake d'un jeu télé, façon téléthon. Ou plutôt un show quelque part entre le Juste prix et la Roue de la fortune, avec Valérie Rosso-Debord reconvertie en Karen Victoria Silvstedt... A défaut d'avoir apparemment trouvé le bon timing et la mise en scène appropriée, l'UMP n'en a pas moins concentré les tirs au tour d'un message clé: le programme du PS, c'est le passé, c'est 1981, c'est la ruine. La preuve, martelée par Jean-François Copé, le patron de l'UMP: le projet du PS pour 2012 représenterait "255 milliards d'euros de dépenses supplémentaires" et "126 milliards d'euros de hausse d'impôts" sur cinq ans (1).
Un mois et demi à ronger leur frein tandis que les candidats à la primaire trustaient les médias... Forcément, les responsables UMP ont hâte de retrouver de la voix. Et tenter de faire entendre une autre musique. La droite a donc convié le banc et l'arrière banc de ses "personnalités" pour une convention, ce mardi à Paris, sur le «grand malentendu» du projet PS. Pendant plus de deux heures, une quarantaine de responsables de l'UMP, dont une quinzaine de ministres, se sont donc succédé à la tribune pour des interventions de trois minutes. Un stand-up assis, histoire ne pas gêner les caméras (la réunion était retransmise en différée sur LCP). Parmi eux: Claude Guéant, Roselyne Bachelot, Xavier Bertrand, Benoist Apparu, Bruno Le Maire, Luc Chatel, Nadine Morano, Jeannette Bougrab...
A l'arrivée, un happening quelque peu éclipsé par l'actualité du jour (la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit). Et une scénographie qui n'était pas sans rappeler une tentative (plutôt drôle) de remake d'un jeu télé, façon téléthon. Ou plutôt un show quelque part entre le Juste prix et la Roue de la fortune, avec Valérie Rosso-Debord reconvertie en Karen Victoria Silvstedt... A défaut d'avoir apparemment trouvé le bon timing et la mise en scène appropriée, l'UMP n'en a pas moins concentré les tirs au tour d'un message clé: le programme du PS, c'est le passé, c'est 1981, c'est la ruine. La preuve, martelée par Jean-François Copé, le patron de l'UMP: le projet du PS pour 2012 représenterait "255 milliards d'euros de dépenses supplémentaires" et "126 milliards d'euros de hausse d'impôts" sur cinq ans (1).