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POLITIQUE - Il veut «apporter une vision nouvelle avec des idées nouvelles»...

Un plan com’ rondement mené. Hervé Morin a annoncé ce mercredi non pas sa candidature à la présidentielle mais le jour et le lieu de sa déclaration. L’ex-ministre fera son annonce le 27 novembre «au pied du pont de Normandie», sur ses terres familiales et électorales.

Le président du Nouveau Centre a annoncé mercredi sur RMC Info et BFM TV qu'il entendait «apporter une vision nouvelle avec des idées nouvelles». «J'annoncerai ma candidature à l'élection présidentielle au pied du pont de Normandie qui enjambe ce magnifique estuaire qu'est la Seine, là où j'ai mes racines, en Normandie, là où ma mère est enterrée, où mon grand-père a été maire et je le ferai le dernier week-end de novembre. Le 27 novembre précisément», a-t-il déclaré sur BFM TV.
Critiqué par ses amis

Le président du Nouveau centre veut «porter des idées nouvelles dans un monde qui est en train de changer», a-t-il expliqué. «Quand vous regardez les choses, vous avez François Hollande qui présente les mêmes recettes alors que le monde est en train de changer et que la France est face à une crise majeure», a-t-il ajouté.

L'ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy, que nombre de ses amis centristes pressent de retirer une candidature jugée inutile et risquée pour la majorité, est crédité de 1% à 2% d'intentions de vote dans les sondages.

Le secrétaire général adjoint de l'UMP Marc-Philippe Daubresse a minimisé aujourd'hui l'annonce d'une prochaine candidature d'Hervé Morin à la présidentielle, estimant que le président du Nouveau Centre, qui "ne dépasse pas les 2% dans les sondages", n'ira pas jusqu'au bout. Hervé Morin venait d'indiquer qu'il annoncerait sa candidature à la présidentielle le 27 novembre, en Normandie, sa terre d'élection.

"Ministre de la Défense de plusieurs gouvernements Fillon, il est donc solidaire de la politique qui a été menée par le président de la République et par François Fillon", a réagi Marc-Philippe Daubresse lors du point de presse hebdomadaire de l'UMP. "Nous constatons qu'il n'y a pas d'adhésion, même pas dans la mouvance centriste qu'il voudrait incarner, pour le suivre. Il décide de continuer son aventure (...) Ça ne nous inquiète pas", a-t-il assuré.

"Il va être de plus en plus en solitaire. On souhaite qu'il revienne à des choses plus logiques comme l'a fait Jean-Louis Borloo, qui a constaté que, dans la période où nous étions, il n'y avait pas la place pour une candidature supplémentaire. Ca n'a pas de sens. Il veut peut-être délivrer un message avant de se retirer à un moment donné", a ajouté le député du Nord.

"Il faut qu'il estime lui-même quel est l'intérêt d'une candidature qui ne décolle à l'évidence pas et ne dépasse pas les 2% dans les sondages. C'est un centriste qui vous le dit: il n'y a pas beaucoup la place pour autre chose" qu'un duel Sarkozy-Hollande "même si François Bayrou voudra faire entendre un peu sa voix" dans cette élection, a-t-il insisté.

Barbapoutre a écrit : Du bruit pour rien!
Qu'il s'occupe donc de ses canassons.

Patrick_NL a écrit : C'est ce qu'il fait: tous ses compagnons politiciens sont des vieux chevaux sur le retour.